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Chasseur-esse
Mazikeen A. Fearless
Touch my wife, lose your arm. Kda-more-evelynn-and-akali

Mazikeen Asbjørnsen Fearless


Murder Is Okey



Genre : Féminin
Âge : 30ans
Origine: Américaine (Californienne)
Sexualité: Demiromantique
Touch my wife, lose your arm. Icon
Nom du Pouvoir : Mother Of Spiders
Camp : Chasseresse
Dieu Référant : Artemis



Physique


Taille : 1m68 (sans talon)
Corpulence : Elle doit peser dans les 70kg. Elle n'est pas si musclée que cela, mais elle possède des proportions "parfaites" pour une femme.
Cheveux : Variable (blanc nacrée, violet, rose...)
Yeux : Jaunes, pupille en amande et iris bioluminescent.
Signes distinctifs : Elle porte très souvent des lunettes opaques (noir ou miroir) de manière à cacher ses yeux effrayants. Elle porte, également, bien souvent, des vêtements aux couleurs flashy (rose, violet ou blanc nacré) toujours moulant et provocateur. De plus, on pourra remarquer à son annulaire, une alliance toute particulière en or surmonter d'une araignée qui tient entre ses mandibules un superbe ruby. Elle ne sort jamais sans une paire de talon haut de marque. On la verra souvent accompagnée d'une tarentule qui réponds au nom d'Eve, noir et oranges, assez vieillissante, qu'elle considère comme sa petite soeur. Elle porte dans son dos une marque de naissance en forme d'araignée de couleur sombre, comme une gigantesque tache de vin d'un noir d'encre.
Style vestimentaire : Haute Couture (Provocatrice)


En bref


Qualités : Patiente, Travailleuse, Rusée, Séduisante, Créative, Dévouée (à son travail et à sa femme), Efficace, Posée
Défauts : Diabolique, Cruelle, Méchante, Possessive, Renfermée, Dominatrice, Autoritaire, Arrogante

Description du pouvoir :
- Langage des araignées (passif) : Elle peut communiquer avec l’ensembles des Arachnides (de la petite araignée de maison aux scorpions du désert) et leur donner des ordres. Si vous avez vu Harry Potter, cela fonctionne un peu comme le fourchelangue : Elle entend et peu se faire entendre des araignées de façon instinctive.
- Œil de l’araignée (passif) : Ce pouvoir est, plutôt, un handicap pour Maze. Elle ne voit pas les couleurs ou, du moins, très peu. La plupart lui semblent fades, ce qui explique qu’elle apprécie particulièrement les couleurs flashy (violet, rose vif…) pour ses voitures ou ses vêtements. Cependant, sa vision est particulièrement réceptive à la couleur rouge et aux mouvements.
- Griffes rétractiles (actif) : Sous ses deux formes, elle peut allonger ou raccourcir ses ongles qui se révèlent aussi dur que l’acier et tranchant comme des rasoirs.
- Forme d’araignée (actif) : De sa marque de naissance, dans son dos, peut sortir quatre pattes, aussi grandes que la jeune femme elle-même. Ces pattes lui permettent de grimper et courir plus vite. L’utilisation de cette compétence ne lui coute pas d’énergie, en revanche, elle lui est particulièrement douloureuse (comme si on lui ouvrait le dos à l’endroit d’où sort les pattes).


Arme OU accessoire : Une dizaines de griffes adapté à chacun des doigts de ses deux mains, forgées par Alexis Svarog, peu de temps après l'admission de Maze et de Kali chez les Chasseurs dans un alliage particulièrement solide. (Mais on la verra les porter aussi durant les concerts tant elle en sera satisfaite.)


Mental


Comme avec Aleksandra, il me sera assez difficile de vous décrire la mentalité de cette femme tant elle est tordue. Néanmoins, si vous avez lu l’histoire en premier, vous saurez que, contrairement aux apparences, cette fille ressent autant d'émotions que vous et moi. Elle est sensible à la colère, la haine, l’amour et l'amitié. Néanmoins, comme je l’ai sous-entendu précédemment, elle n’en montre presque rien, se cachant derrière la façade d’une sombre et effrayante séductrice, caractère vestige d’une fin d’adolescence passée à attirer des hommes entre ses griffes pour les tuer avec une cruauté extrême. Elle est, également, particulièrement arrogante. Bon, pas autant que sa compagne qu'elle vénère presque comme une déesse (la seule personne, d’ailleurs, qu’elle considérera comme supérieur à elle). Mais elle ne supporte pas qu’une personne se présente comme meilleur qu’elle bien qu'elle sait reconnaitre le talent véritable d'une personne si celle si parvient à la surpasser ouvertement. Ce sentiment de supériorité est stoppé uniquement par son désir d’être bien vue par leur publique bien que le duo restera toujours réputé pour son arrogance extrême.

Elle ne se montre sous son vrai jour que fasse à son épouse, la seule à véritablement la connaître. Avec elle, c’est une femme amoureuse, joueuse et protectrice. Presque normale pour ainsi dire. Les rares personnes qui ont l’occasion de les voir dans leur intimité sont en droit de se poser des questions concernant le danger que pouvait représenter Maze pour sa femme. En effet, elle joue constamment la dominatrice voir, je dirais même, la prédatrice, la menaçant presque avec ses ongles tranchants. En les connaissant, il est facile de se rendre compte qu’il ne s’agit que d’une puissante tension sexuelle et rien de plus, mais assez pour mettre mal à l’aise les personnes qui les entoure. Néanmoins, ne vous laissez pas tromper. Derrière cette tension se cache un amour d’autant plus ardant encore.

Malgré tous ces points négatifs, elle reste loin d’être irréfléchie et sait reconnaitre le talent véritable, à ceci près qu’il faudra faire ses preuves. Si une personne vient à la surprendre, Maze lui offrira son respect. Et si, vraiment, vous venez à l'impressionner et que vous acceptez cette femme (ainsi que son épouse) telle qu’elle est, vous aurez même une chance de capter son attention et de vous voir, peut-être, devenir un (ou une) ami de cette personne si complexe. Mais, ce sera très difficile pour vous si vous vous révélez être un homme ou un hybride (mi-homme, mi-monstre). En effet, la jeune femme ne supporte pas les hommes depuis son adolescence et ne rêve que de tous les torturer puis les tuer. Idem pour les monstres depuis que sa belle-famille a été tué par une manticore. C'est pourquoi des personnes à moitié bêtes lui seront très difficile à apprécier.


Histoire


Histoire : NC16 : TW : Cannibalisme, gore, torture psychologique, folie, meurtre, violence conjugale

Note du joueur : Je tiens à préciser que cette histoire n’est pas faite pour les âmes sensibles. En prêt de dix ans de Rp, je n’ai jamais écrit une histoire aussi tragique, tourmenté et torturée. Il y a pas mal de violence physique donc je tiens à mettre un point là-dessus avant même de commencer. (Les scènes les plus gores seront sous spoiler)

Chapitre 1 :
Une enfance compliquée

Tout a commencé il y a une trentaine d'année... Oui, je tiens à le précisé car, aux vues du début de la vie de celle qui ne s’appelait pas encore Mazikeen, on peut toujours se poser la question. En effet, la petite Magdalena, comme elle a été appelée à sa naissance, est née dans les bas fond des quartiers de la cité des anges... Vous savez, c’est ce genre de quartier où la violence prédomine et où seule la loi du plus fort opère. Je vous laisse deviner dans quel genre de famille elle a grandi... Par miracle, ni son père ni sa mère ne trempaient dans des affaires illégales mais... ce n’étaient pas des anges pour autant... surtout le père. C'était un homme aux idées conservatrices et désuète. Dans la tête de ce charmant monsieur, une femme devait s’en tenir à son rôle de ménagère et faire des enfants... ou plutôt, à faire des garçons. Or, Lena (ou Magdalena) était la deuxième fille de cette famille dont le père attendait un garçon. La fillette ne connaitra jamais sa grande sœur. Son père n’en parlera jamais et sa mère la mentionnera en toute intimité à sa fille... Mais nous reparlerons de cette grande sœur plus tard.

Je pense qu’il est inutile de dire que cette fillette n’était pas désirée. Le père, Draoxi, était un homme rude et alcoolique. Une caricature du yankee raciste, homophobe et purement conservateur des valeurs de l’Amérique à l’époque des états confédérée, bien avant l’arrivée des dieux. Autant dire qu'il les détestait. Ces dieux et leurs héros, tout cela était contre nature. Autant dire que sa déception à l’accouchement de sa femme fût double. Non seulement il s'agissait là d’une autre petite fille, mais le pire fut le cri de surprise du médecin lorsqu'il voulut lui ouvrir les yeux pour l'ausculter : En effet, la petite fille avait les yeux jaunes avec une pupille en amande, comme les chats. De plus, elle avait dans le dos une étrange marque noire, comme une tache d’encre informe. La colère de Draoxi fût immense et, durant un long moment, il maudit les dieux grecques pour leur égoïsme et leur mit sur le dos tous les malheurs du monde...

La famille vivait dans un appartement miteux en banlieue de Los Angeles. Le père de famille n'était, déjà, pas un homme très agréable à vivre mais, après la naissance de Magdalena, il s'était mis à boire, ce qui le rendait d'autant plus exécrable et, même, violent, ce qui n’instaura pas un bon univers pour permettre à la petite fille de s'épanouir. Pourtant, croyez-moi, à ce moment-là, les choses n’allaient pas encore si mal.

Le plus vieux souvenir de Maze remonte alors qu’elle devait avoir cinq ou six ans. Un policier était venu frapper à la porte de l’appartement de la petite famille pour leur annoncer quelque chose de grave. Sa mère, Helene, avait aussitôt fondu en larme et manquée de tomber dans les pommes. Elle avait dû s'asseoir sur le petit banc qui se trouvait devant l’entrée pour ne pas s’effondrer. Draoxi, lui, avait explosé de colère. Ses paroles restèrent longtemps gravées dans sa mémoire.

« Ma fille ?! Quelle fille ? Kanaeko est morte le jour où elle a franchi cette porte ! Je n’ai pas d’autre fille que celle que vous voyez là… si l’on peut encore appeler ça, une fille. »

Il avait claqué la porte au nez de la police et avait lancé un petit paquet dans la poubelle qui se trouvait non loin avant de filer dans sa chambre pour y regarder la télévision sans y être dérangé.

Helen avait récupéré le petit paquet dans la poubelle et avait serré sa fille dans ses bras car toute cette scène avait effrayé l’enfant. Tel est le plus ancien souvenir de Maze.

Son enfance fut des plus compliqué. Il faut comprendre que, à cause de ses problèmes d’alcool, Draoxi avait du mal à trouver du travail et encore plus de mal à le conserver. Bien entendu, il brulait toutes les économies prévues pour les études de Lena dans l'alcool. Mais, sa phrase préférée était :

« L'université pour une fille ? ça c’est la meilleure ! »

Helene, la mère de Lena, s'était même proposée de travailler un peu pour aider à rendre leur vie plus supportable... Tout l’argent passait, il faut le dire, dans la boisson et ils avaient tout juste de quoi manger et payer le loyer. La réponse de Draoxi fut simplement :

« Tu veux faire le trottoir maintenant ? »

Un homme charmant... Helene voulait simplement le meilleur pour sa famille et, surtout, pour sa fille. Fille qui devait manger et aller à l’école. Autant dire qu’il a fallu serrer la ceinture et que, du coup, c'était sa mère qui se chargeait de tout, y compris de sa coiffure. La pauvre fillette allait à l’école avec une coupe au bol grossière qui, en plus de ses yeux de chat et de ses vêtements usés, lui donnait un air de pauvrette sauvage. Inutile de dire qu’elle fut énormément moquée et que sa scolarité se passa vraiment très mal. De plus, Lena était particulièrement molle. Ses mouvements semblaient au ralentit et son temps de réaction était particulièrement mauvais. Elle n’était bonne en rien. Ses notes en mathématiques et dans les matières scientifiques étaient exécrables. Et je ne vous parle pas non plus de ses notes en sport. N'ayant aucun ami et se faisant maltraiter durant les récréations, elle trouva rapidement refuge à la bibliothèque où elle se lia de passion pour la littérature ancienne et la poésie. Elle y trouvait un moyen de s’échapper de ce monde qui la torturait et se plaisait à s’imaginer à la place des femmes de caractère des romans de Simone de Beauvoir et George Sand.

Un jour, elle rentra chez elle, les bras chargés de livres, heureuse d’avoir enfin trouvé un peu de bonheur dans cette vie. Cependant, son père, ce jour-là, particulièrement saoul et en colère à cause de l'accumulation des dettes, la frappa violemment en la voyant arriver avec sa pile de livre. La puissance du coup la sonna et la pauvre enfant vit ses livres voler aux quatre coins de la pièce. Elle entendit la voix de sa mère qui voulut la défendre suivi du claquement sec d’une seconde gifle et de cris masculins. Elle se réveillera un peu plus tard dans son lit, sa mère, un œil au beurre noir à ses côté, les yeux en larme mais un sourire rassuré sur le visage.

« Maman... j'ai mal... »

La pauvre enfant ne pouvait le voir, mais son visage était aussi tuméfié que celui de sa mère. Cependant, les livres étaient à ses côtés et Helene avait demandé à ce que sa fille n’aille pas en cours pour les jours suivant. Alors, Lena passa sa semaine le nez dans les livres avec, pour seule compagnie, une petite araignée qui dormait paisiblement dans sa toile au plafond.

A force d’étudier les livres anciens mettant en scène des femmes de la haute bourgeoisie, elle avait acquis un parler d’une grande finesse, presque bourgeois, qui était parfaitement en accord avec ses gestes lents et mesurés. En tant que héro, elle n'avait aucun problème avec les langues étrangères mais, mis à part cela, aucun don d’aucune sorte ne semblait faire son apparition, bien au contraire même. En effet, durant une visite médicale, on se rendit compte que la fillette avait une vision... particulière : elle était atteinte d’une forme unique de daltonisme. Les couleurs, à ses yeux, étaient présentes mais particulièrement fades. Toutes, mise à part les nuances de rouge qui était particulièrement éclatantes à ses yeux.

Chapitre 2 :
Celle qui murmurait à l'oreille des araignées

Arrivée au collège, les choses empirèrent avec l’arrivée de l’adolescence. La fillette, déjà pas essentiellement jolie à cette époque, se retrouva avec une poussée d’acné monstrueuse suivi d’une poussé de croissance redoutable. Moquée pour son physique particulier, ses vêtements trop petits et sa coiffure douteuse, elle sombra dans la dépression qu’elle manifesta d’une manière plutôt… curieuse. Du moins, du point de vue de ses parents. En effet, la petite femme s'était enfermée sur elle-même et refusait de parler à qui que ce soit, y compris sa mère. Son mutisme était d'autant plus effrayant qu’elle rentrait, parfois, avec des bleus et des vêtements déchiré, causé par des bagarres avec certains de ses camarades.

Un jour, alors qu'elle rentrait chez elle, elle croisa un groupe de jeunes des rues qui s’adonnaient à un nouveau sport : Ils volaient des animaux dangereux dans des zoos ou des animaleries spécialisées et s’amusaient à les tuer dans un simulacre de combat. D’habitude, elle préfère passer le plus loin possible en baissant la tête... Mais ce qu’il se passa ce jour-là changera sa vie pour toujours : Au milieu des cris des jeunes, elle entendait des sanglots de petite fille. En s’approchant des cages, elle se rendit compte que cela ne venait pas d’une enfant... Mais d’une araignée. Au début, elle crut qu'il s’agissait d’une de ces grosses araignées noires que l’on pouvait voir, parfois, dans un appartement. Mais lorsqu'elle aperçut les poils orange qu’elle avait à ses pattes, elle comprit alors qu’il s'agissait d’une tarentule... D'un bébé tarentule.

« B... bonjour ? »

Lâcha-t-elle et, à sa grande surprise, l’araignée leva sa tête pleine d’'yeux vers elle.

« Humaine... Tu... parles ? »

Les yeux de Lena brillèrent. Elle entendait cette araignée, et cette araignée l’entendait. Cette petite chose sans défense ne voulait qu’une seule chose... Ce que nous voulons tous : Survivre. Alors, pendant que les jeunes se battaient contre un cobra particulièrement hargneux, il lui suffit d'ouvrir la cage, de laisser l’araignée se cacher dans son sac à dos et partir. Mais elle fut prise sur le fait :

« HEY TOI ! RAMENES CETTE TARENTULE ! »

Et elle prit la fuite rapidement. Lena n’était pas la fillette la plus rapide, mais elle restait particulièrement maline. Elle se rendit dans le bâtiment le plus proche et se faufila dans un appartement avant de ressortir par l'escalier de secours, de l’autre côté. Elle les avait semés. L’araignée grimpa sur son épaule et, pour la première fois (de sa vie je dirais), Magdalena éclata de rire. Un fou rire qui fut partagé avec l’araignée. Ainsi, elle avait découvert le premier niveau de son feu... et s’était faite une amie fidèle, voir une sœur.  

« Au fait... Comment tu t’appelles ? »

Lui demanda-t-elle en la regardant sur son épaule. L’araignée lui répondit dans sa langue... Mais en langue commune, cela donnait quelque chose comme :

« Eve... Je m'appelle Eve. »


Chapitre 3
La naissance d’un monstre

Bien entendu, elle ne parla pas de son amitié avec la curieuse araignée à ses parents. Même à sa mère qui aurait eu une crise cardiaque en voyant la créature dans la chambre de sa fille. Non, elle la garda cachée, la laissant sortir de temps en temps pour la laisser chasser gentiment lorsqu’elle ne lui trouvait rien pour la nourrir. Eve lui était extrêmement reconnaissante et cette vie lui plaisait. Surtout que Lena ne la traitait pas comme un animal de compagnie, mais vraiment comme une amie fidèle. D'ailleurs, Eve se noua d’amitié avec les autres araignées de sa chambre et, petit à petit, la jeune adolescente se rendit compte qu’elle pouvait communiquer avec elles aussi. Rapidement, elle se fit pleins s’amis, son feu ne cessant de grandir. Elle se rendit compte qu’elle pouvait même commander les plus petites sans problèmes mais... elle n’aimait pas cette facette de son pouvoir. En vérité, plus les mois passèrent et plus Lena se sentait proche de cette espèce. Plus proche qu’avec les humains. Du point de vue de ses parents, Magdalena était en pleine crise d’adolescence. Son père, lui, était bien heureux de ne plus l'avoir dans les pattes en tout cas et ne s’en plaignait pas. Désormais, il ne la voyait que durant les repas et plus personne n'avait accès à sa chambre... Heureusement, car elle s’était retrouvée rapidement infestée de toiles d'araignées.

Hélas, ce petit moment de bonheur ne dura guère longtemps. Lena devait continuer à aller à l’école malgré tout. Dans un sens, ce qu’elle faisait en littérature et en philosophie lui plaisait. Même si le professeur de cette dernière matière se demandait si la jeune femme était bien dans sa tête car, bien qu’elle écrivît de façon admirable, elle commençait à penser plus comme un animal sauvage et dangereux que comme un être humain civilisé et cela l’inquiétait. Mais... il n’aura jamais l’occasion de lui en parler car, un soir, elle quitta l’école pour ne jamais y revenir.

Depuis qu'elle avait recueilli Eve, elle évitait autant que possible la bande de jeunes qui organisaient leurs combats clandestins sauf que, un jour, ils lui tombèrent dessus par surprise. Encerclée, incapable de se défendre, l’un d’eux lui saisit le poignet et l’entraina dans le hall d’un immeuble.

« NON ! LAISSEZ-MOI ! »

Les garçons, tous un peu plus âgés qu’elle (car elle devait avoir dans les quatorze-quinze ans à l’époque), lui arrachèrent ses vêtements en riant.

« Ahaha... bordel qu’elle est laide celle-là ! »

« J'ai toujours rêvé de me taper une moche ! »


La jeune femme hurlait mais personne ne venait. Dans cette banlieue, la loi du chacun pour soi primait. Pour survivre, il fallait filer son chemin et baisser la tête. Rapidement, sa voix sembla se casser. En réalité, elle s’était mise à hurler au secours aux araignées. Ainsi, une armée de petites bêtes à huit pattes fondèrent sur les garçons.

« WAOW hey ! C’est quoi ça ?!.. »

Et ils se mirent à les écraser... Ces araignées étaient toutes inoffensives. Juste des petites bêtes qui avaient répondu présent pour aider leur amie à se défendre et ces garçons les massacraient sans problème avec le talon de leurs chaussures. Magdalena allait se faire violer ici, sous les yeux de ces amies mourantes… C'était injuste… et intolérable. Quelque chose, à ce moment-là, commença à se briser en elle et toute la rage qu’elle avait gardée en elle commençait à s'échapper. Ses poings se serrèrent et elle foudroya les garçons du regard.

« MEC, REGARDES SES YEUX... C’EST UN HERO ! »


Les yeux de la petite adolescente étaient devenus lumineux... Elle hurla et, soudainement, quatre pattes immenses lui sortirent du dos dans une douleur déchirante. La suite, elle ne s’en souvient plus elle-même.
gore:
. Lorsqu'elle revint à elle, elle se trouvait au milieu d’un hall, rougit du sol au plafond par le sang des garçons qu’elle avait affronté... ou plutôt massacré.
gore/canibalisme:
hémétophobie:

Elle se sentait réellement bizarre. Cela lui avait plu. Beaucoup trop plu. L’adolescente avait peur de ce qu'il lui arrivait.

Elle s'empressa alors de rentrer chez elle, en larme. Une chance pour elle, seule sa mère était là... Cette dernière poussa un hurlement en voyant sa fille. Lena pleurait.

« Qu'est-ce qu’il m'arrive, maman ?.. »

Sa mère s’empressa de la faire rentrer et la conduisit à la salle de bain. Dans la glace, Magdalena se rendit compte qu’elle était couverte de sang de la tête aux pieds. Le peu de vêtements qu'il lui restaient en étaient gorgés. Dans son dos se trouvaient quatre immenses pattes, elles aussi, couvertes de sang. Helen se mit en tête de la laver, essayant d’ignorer les yeux bioluminescents de sa fille et les quatre nouveaux membres dans son dos... En vérité, elle n’osa pas lui demander ce qu’il s’était passé, préférant rester dans l’ignorance. Elle continua à la laver jusqu’à ce que son mari ne rentre finalement du bar où il avait pris l'habitude de se saouler, loin de sa famille qui l’insupportait. Il hurla dans le salon :

« FEMME ! C'EST QUOI CE BAZAR ?! INCAPABLE DE TENIR UNE MAISON ?! »


La mère de famille devint blanche comme un linge. Elle tendit une serviette à sa fille et sortit de la salle de bain, prétextant que Magdalena n'allait pas bien. Cette dernière sortit, finalement, de la douche et se regarda dans la glace une fois propre... Ses yeux brillaient d’une lueur jaune. Son visage avait perdu toute trace d’acné et sa peau semblait, à présent, aussi lisse que de la peau de bébé... Ses ongles avaient grandi, semblaient aussi tranchant que des lames de rasoir et solides comme l'acier. D'ailleurs, quelque chose la gênait dans sa bouche. En l’ouvrant, elle se rendit compte que ses canines avaient grandis et ressemblaient presque à des crocs. Elle se retourna... Les pattes dans son dos étaient de la même couleur que ses cheveux, d’un brun sombre et brillant, donnant presque l'impression qu’elles avaient été taillées dans un bois de chêne noir. La tâche qu’elle avait dans son dos avait changée aussi. À présent, elle ressemblait à un immense tatouage d’un noir d'encre qui s’étirait jusqu’à ses coudes et jusqu’à l'arrière de ses genoux. Avec ses quatre autres pattes, on pouvait croire qu’elle avait une énorme araignée tatouée dans le dos.

Soudain, il y eut un cri, un puissant bruit de coup contre la peau, d’os qui se brise et de corps qui s'effondre. Apeurée, la fillette sortit de la salle de bain et vit sa mère au sol, au milieu du salon, une larme coulant sur sa joue, du sang coulant de sa bouche.

« MAMAN ! »

La jeune femme se mit à genoux à côté d'elle. Le père, lui recula de quelques pas en voyant sa fille avec ses membres d’araignée dans son dos. Avec une grande douceur, elle caressa le visage de sa mère.

« Maman... je t’en prie… réveilles toi… maman... »

Mais la pauvre mère de famille s'était brisée le cou sur la table basse et, ce qui avait commencé à se briser chez la jeune femme, explosa en un millier de de morceau. J'ai envie de dire qu’elle avait perdu tout ce qu’il lui restait d’humain en elle à ce moment-là. Elle se redressa et dans un calme pratiquement total, fit face à son père qui était tétanisé dans son coin à un point que ses yeux semblaient sortir de ses orbites. Un sourire mauvais s’étira sur les lèvres de Lena et un regard fou, se dégageant de deux yeux lumineux se posa sur son père.

« … tu vas mourir… père… très… très… doucement. »

Lui dit-elle, très calmement. La suite... je ne sais pas si je dois la détailler.
gore, cannibalisme:

Je pense que l’on peut dire que Magdalena Odelschwanck est décédée avec le reste de sa famille ce jour-là pour devenir quelque chose d’autre... La jeune femme, déjà de taille adulte, prit juste quelques vêtements et s’en alla avec Eve sur son épaule. Elle quitta son appartement et n’y reviendra pas avant plusieurs années.

Chapitre 4
Seconde chance

Inutile de dire que Lena sera rapidement recherchée par la police. Et pas seulement pour les deux scènes de meurtres décrites précédemment. En effet, la jeune femme ne cessait de ruminer sa rage et, à la longue, perdue dans sa folie, elle se convint elle-même que les hommes étaient la cause de tous ses malheurs... En particulier les alcooliques et les petites brutes des bas-fonds. D'ailleurs, depuis sa transformation, elle s'était vite rendu compte que le regard que les autres portaient sur elle avait changé. Pour la première fois, elle était regardée, contemplée, admirée. Il faut dire qu’elle était devenue particulièrement belle et possédait un charisme naturel particulièrement admirable quand on connait l’environnement dans lequel elle avait grandi. Alors, elle apprit à se servir de ses charmes, acheta (ou vola) des vêtements particulièrement provocants pour attirer des hommes et leur faire subir le même sort que son père... Petit à petit, son « art », comme elle aime l’appeler, se perfectionna et elle commença à improviser des chansons sur les garçons qu’elle tuait et finissait par proposer à toutes ses « sœurs » à huit pattes de venir pondre dans leurs cadavres.

Elle restait, néanmoins, une ombre. Bien entendu, tout le monde savait qu’il s'agissait de Magdalena, mais les photos postées par la police ne correspondaient plus du tout à celle qu’elle était devenue. La fille mal habillée, mal coiffée et boutonneuse était devenu une superbe jeune femme, habillée de façon provocante et parfaitement bien coiffée. Le peu de témoignage parlaient d’une femme aux cheveux bruns et aux lunettes noirs, pas assez pour établir un portrait-robot convainquant. Bien vite, on la surnomma « Mother Of Spiders » étant donné les araignées qui pondaient derrière elle. Surnom qu’elle appréciait énormément.

Dans sa folie, elle parcourra les Etats Unis en cinq ans, tuant au hasard, s’arrêtant dans une ville ou une autre. Elle appréciait particulièrement les lieux mal famés, là où elle avait le plus de chance de trouver des hommes à son goût. Bref, alors qu’elle venait de passer la vingtaine, elle revint dans sa ville natale. Cependant, elle n’était plus que l’ombre de la provocatrice qu’elle était devenue. L'esprit presque entièrement brisé, elle ne prenait plus soin d’elle et c'était, à présent, une femme à l’hygiène douteuse qui draguait un garçon dans un bouiboui des bas-fonds de L.A..

Malgré tout, elle réussissait toujours à prendre des hommes dans sa toile. Mais, cette nuit-là, il se passa quelque chose de nouveau. Alors qu’elle commençait son travail, une personne s'était posée sur un toit et l’observait. D'un simple ordre, elle demanda à ses sœurs de s'occuper de l'intrus. Or, l’intrus en question était un héro. Elle ne se posa pas plus de question et grimpa pour l’affronter. Le héro en question était une belle jeune femme... Elle était habillée comme les filles des gangs alentours à ceci près que son corps était couvert de tags luminescents. Derrière elle, un immense Dragon, composé des mêmes tags, semblait la surveiller. Chose surprenante, la jeune femme lui lança simplement :

« Continues, je t’en prie. »

En effet, elle lui avait proposé, simplement, de reprendre où elle en était, sans une once de peur dans le regard. Eve et les autres araignées gardèrent un œil sur elle alors que Lena termina son art, chantant et dansant, répandant du sang partout dans la ruelle, appréciant le fait d’être contemplée en plein travail. Lorsqu'elle retourna vers l'intrus, cette dernière semblait presque comblée par ce qu’elle avait vu, surtout concernant la voix et les mouvements fluides et précis de Lena. Elle présenta alors :

« Je m'appelle Kaelia Hyun-Sook Fearless. Mais on m'appelle Hyun-Sook.»

Cette fille portait bien son nom décidément et Magdalena était sincèrement impressionnée. Kaelia lui fit une proposition des plus curieuse : Se joindre à elle et lui offrir ses services dans un projet fou qui l’aiderait à sortir du caniveau. Le culot de cette adolescente l'avait subjugué et elle fut contrainte d'accepter... Cependant, la femme araignée lui lança alors :

« Très bien. J'accepte... Mais Hyun-Sook ?.. Je t’appellerai Kali plutôt. Cela te convient bien mieux. »

L’adolescente avait, contre toute attente, été amusée par ce retournement de situation.

« Très bien... Et toi, la tueuse en série, il te faut un nouveau nom... Voyons... Magdalena... Pourquoi pas Mazikeen ?.. Hum... Un peu long, je t'appellerai Maze. »

Ce nouveau nom plaisait beaucoup à Maze. Mazikeen signifiant littéralement « celle qui fait le mal » en hébreux. Le lendemain soir, ses talents furent expérimenté durant une battle de danse qui vit s’affronter les deux jeunes femmes, l’une face à l’autre. Battle qui fut engagée par Kali qui se montrait menaçante et arrogante mais où Maze jouait tout dans le charme et la provocation. Leur duo trouva rapidement leur équilibre et ce qui avait commencé par un combat se termina par quelque chose de fluide et d’harmonieux donnant l’illusion que cette chorégraphie avait été méticuleusement orchestrée. Kali gagna, mais ce fut une victoire pour les deux jeunes femmes. Ce jour-là, quelque chose changea en Maze. Son cœur, qu’elle pensait détruit, s'était remis à battre pour quelqu'un. Durant cette danse, elle comprit que, désormais, quoi qu’il arrivât, elle suivrait cette femme partout où elle irait.

Chapitre 5 :
La gloire

Maze changea rapidement de comportement. À nouveau, elle prenait soin d’elle. Afin de passer plus inaperçu, elle s'était décolorée les cheveux, leur donnant une teinte blanc nacré et portait des lunettes de soleil durant ses balades en extérieur, cachant ses yeux jaunes bioluminescent. Elle était à nouveau propre sur elle et, bien qu’elle ressentait toujours une puissante animosité envers les hommes, elle ne tuait plus (ou, du moins, elle ne faisait plus parler d’elle lorsqu’elle tuait). Sa relation avec Kali évolua tout aussi vite que son apparence. Une profonde complicité s'était établit entre les deux jeunes femmes en même temps qu’un certain équilibre de vie. Durant la journée, Maze s’occupait de la maison, retrouvant rapidement les habitudes qu’elle avait adoptée enfant, et Kali allait à l’école. C’était aussi une façon pour la femme araignée de remercier sa nouvelle amie. Lui offrir ses services en tant que femme de la maison était un minimum à ses yeux. Le soir, elles échangeaient leurs idées puis s’entrainaient ensemble.

Mais, plus le temps passait, plus Mazikeen était persuadée de tomber amoureuse de cette fille. Kali lui inspirait la perfection incarnée. Cette fille était belle, intelligente, volontaire. Elle se donnait à fond dans leur travail. Et puis, il y avait aussi la vie dans l'appartement. Kali ne la forçait pas, mais Maze était heureuse de s'occuper de sa cuisine et de son ménage. Le soir, elles partageaient le même lit, en toute amitié. Cependant, la femme araignée s’était vite rendu compte qu’elle ressentait des sentiments bien supérieur à l’amitié envers la danseuse de rue. Pourquoi cela ?... Parce qu’elle aimait son visage apaisée et innocent durant la nuit, parce qu’elle la trouvait belle et talentueuse, parce qu’elle lui manquait lorsqu’elle était à l’école et qu’elle se sentait bien, entière lorsqu’elle rentrait le soir.

Le temps passait et le point de vue de Mazikeen concernant cette femme ne changeait pas. Elle l’aimait pour ce qu’elle était, et non pour ce qu’elle aurait pu être, d’où elle venait, ou ce qu’elle pourrait lui importait. C'était un amour d’une pureté et d’une sincérité extrême... Mais cet amour n'était pas partagé. Par deux fois, la femme araignée essaya de déposer ses lèvres sur celles de son amie, mais par deux fois elle s’esquiva poliment. Jamais le sujet ne fut mis sur la table, mais pour Maze, il était évident que l’adolescente ne sera jamais plus que son amie et elle saurait s’en contenter. Elle arrivait à le vivre plutôt bien d’ailleurs sauf... lorsque Kali revenait au petit matin en portant l’odeur d’un garçon. Après tout, l’adolescente restait libre de fréquenter qui elle voulait. Mais... c'était une odeur que la jeune femme, elle, ne supportait pas et c'était limite si elle laissait Kali la toucher ou l’approcher dans ces conditions. Parfois, même, il pouvait arriver qu’un des amants de l’adolescente disparaisse mystérieusement la nuit suivante...

Dans tous les cas, il leur fallu deux ans pour préparer leur ascension qui commença dans un concours national de danse et de chant. Le temps que Kali finisse ses études et qu’elles soient prête, toutes les deux, à gravir les échelons du succès avec les ressources nécessaires, chansons et chorégraphies. C’est à ce moment précis qu’entra Scarlett, la grande sœur de Kali, dans leur vie. Cette femme veillait sur sa soeur depuis toujours mais il fallut, tout de même, un certain temps pour que Maze lui offre sa pleine confiance. Scarlett leur offrit, d’ailleurs, un superbe loft non loin du lieu du concours.

Avant la demi-finale, la femme araignée se confia à son amie pour lui raconter son passé, ses secrets, histoire de souligner l’importance de la famille. Kali en fit de même et lui révéla qu’elle était la fille d’une riche famille américano-coréenne, ce qui les rapprocha énormément à ce moment crucial du concours et renforça la confiance qu’elles avaient l’une en l’autre.

Ce fut un franc succès. Leur victoire fut écrasante. Presque tout de suite après, les contrats et les propositions se mirent à pleuvoir. Il y eut aussi de nombreuses interviews. Mais, plus important que tout pour Maze, Kali lui avait offert un merveilleux baiser après leur victoire, lui avouant enfin ses sentiments qu’elle avait ignoré pendant tout ce temps et qui avaient, finalement, explosé à ce moment décisif.  

A partir de là, ce fut une escalade de bonnes nouvelles. En quelques années, elles formèrent un des groupes de Pop/Rap/RnB les plus populaire au monde, popularité amplifiée par leurs chorégraphies mettant en scène leur feu respectif. Elles investirent dans une grande villa de luxe avec piscine. Alors que Kali se faisait une petite collection de motos, Maze, elle, préférait la vitesse au volant de bolides à quatre roues. Elle commença par une Lamborghini Gallardo, puis, plus tard, elle investira dans une Aventador violette qui sera un modèle unique et qui, d’ailleurs, sera plus tard customisé par nul autre que Kali elle-même.

Un jour, le hasard fera que Kali adoptera un tigre. Tigre qui sera lui-même adopté par la petite Eve qui le traitera comme son petit. Mais, durant cette même période, la danseuse demandera sa compagne au mariage, la surprenant à son propre jeu car la chanteuse, depuis plusieurs semaines, avait elle-même une bague dans sa poche, attendant le bon moment pour l’offrir à celle qu’elle aimait. Ce jour-là, elle se dirent oui pour la vie.

On aurait pu croire que cette escalade allait durer éternellement... Mais, un jour, un drame se produisit. Drame qui allait changer leur vie à jamais. Un jour, alors que Kali n’était pas encore à la maison, Scarlett passa et apprit la nouvelle à Maze en premier : Leurs parents avaient été tué par une Manticore durant un de leurs voyages. Lorsque Kali l’apprit, celle-ci repartit en furie sur sa monstrueuse moto. Maze se lança à sa poursuite mais, ne parvenant pas à l'arrêter, préféra lâcher prise avant que sa femme ne se tue dans un accident de voiture en essayant de la semer. Cet évènement avait rendu Kali totalement incontrôlable et, ce jour-là, Maze cru avoir perdu sa femme.

Scarlett resta auprès de Maze qui s'était cloitrée chez elle et il valait mieux car la femme araignée avait passé toute la semaine suivante à sombrer petit à petit dans l’ancienne folie qui l’animait. Heureusement, sa belle-sœur était particulièrement douée pour manipuler les gens et, à l’aide de ce don, elle réussissait à maintenir Mazikeen dans le droit chemin bien que la belle était sur le point de déraper à tous moments. Cependant, elle se rendit compte que plus sa haine revenait, plus elle avait évolué en quelque chose de différent. Cette haine était toujours tournée vers ceux qui lui avaient fait du mal à elle et à sa famille. Mais sa conception de la famille avait changé. Elle avait vu sa femme blessée moralement au point de partir en rage de la maison, Scarlett qui veillait sur elle et même Eve qui déprimait dans son coin ainsi que Shadow, le tigre devenu adulte, qui attendait le retour de sa mère. Désormais, sa haine était tournée plus vers les monstres que les hommes. Elle avait envie de tester son art sur les manticores. De tester leur résistance à la douleur et leur capacitée à saigner.

Plus d’une semaine s’écoula ainsi. Maze était à nouveau une épave qui ne prenait plus soin d'elle. Finalement, Scarlett retrouva enfin les traces de sa sœur qui avait chanté une chanson, y mettant en scène sa tristesse et sa douleur... C'était presque vue comme un appelle à l'aide et Scarlett décréta qu'il était temps d'essayer de la recontacter. Le cœur lourd, Maze composa le numéro de sa femme et, après un moment qui parut être une éternité, celle-ci décrocha. Ce fut un immense soulagement pour les deux femmes qui avaient la sensation de se retrouver après un cataclysme... Kali était toujours là, bien vivante.

Il lui faudra, tout de même, attendre encore deux jours avant de se retrouver... Sauf que Kali était dans un état lamentable. Elle était blessée de partout et semblait même avoir des côtes de cassées. A partir de ce jours, Mazikeen fut plus que jamais attentive envers sa femme et à ses besoin. Durant sa convalescence, elle était toujours disponible pour elle, lui donnant toujours un cachet, un câlin ou un baiser quand elle en avait besoin... Le plus difficile, pour elle, fut de ne pas être trop étouffante mais, au final, cela se passa plutôt bien. Durant cette période, elle se rendit compte que Kali avait développé une haine farouche envers les monstres (et plus particulièrement les manticores), haine qu’elle allait avoir besoin de canaliser d’une certaine manière. Maze évoqua l’idée de rejoindre Artémis, déesse de la chasse. Même si le fait de se mettre à la solde de ces prétendus dieux ne plaisait pas à la femme araignée à la base, cela ne pouvait être qu’à leur bénéfice : Déjà, cela leur permettrait d’étancher leur haine contre les montres tout en se montrant légales et utiles à la société. De plus, cela leur fera un complément de revenu non négligeable et, pour finir, ce ne pouvait être que bien vu par les fans qui les verraient désormais comme des bienfaitrices, vengeant les familles des personnes qui se sont faites attaqués par des monstres. Car, il fallait dire ce qui était, si leur art était très apprécié, leur arrogance et leur tempérament envers leurs fans choquaient de plus en plus…

Il leur faudra le temps de se remettre de cette épreuve et, après la sortie de leur nouvel album, la décision fut prise : Elles allaient rejoindre Arthémis. Cependant, ni Maze ni Kali n’étaient prêtes à ce qui allait leur arriver. Leur véritable défi allait commencer.





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Halloween
Mazikeen A. Fearless
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Edward Silverback
Bon courage avec Maze :3

Mais attention à Athéna, elle aime vraiment pas les araignées ^^
Edward Silverback
Tsunami
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Olympien
Héra
congrats Mazikeen Asbjørnsen Fearless
te voilà validé !

Les dieux sont heureux que tu es calmé ton appétit, sinon ils ne sauraient pas trop comment te punir, à part peut-être t'obliger à manger des araignées à vie...
Mais puisque ce n'est plus le cas, Artémis est heureuse de t'accueillir, ainsi que ta grande famille à huit pattes. Evites juste de tuer tout ce que tu croises de masculin ET à moitié monstre.
pour finaliser ton inscription, suis le lien !
Héra
Olympien
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