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Faucheur
Kerridwen Arquémie
La science consiste à passer d'un étonnement à un autre | Kerridwen Fire-e10

Kerridwen Isaac Nicolas Arquémie


What we know is a drop. What we don’t know is an ocean.



Genre : Mâle
Âge : 24 ans
Origine: France
Sexualité: Science?
La science consiste à passer d'un étonnement à un autre | Kerridwen Avatar12
Nom du Pouvoir :  Al-kīmiyā
Camp : Faucheurs
Dieu Référant : Déméter



Physique


Taille : 1m71
Corpulence : 60kg
Cheveux : Courts et argentés. Souvents mal/pas coiffés
Yeux : Gris
Signes distinctifs : Son bras droit blessé a besoin d’un soutien musculaire. Il porte aussi toujours un monocle sans lequel il voit très mal.
Style vestimentaire : Atours de luxe, monocle à l’œil gauche (nécessaire à sa vue). Il semble cependant porter une certaines négligence à sa tenue car ses vêtements sont rarement mit correctement. Un appareil étrange soutien son bras droit suite à une blessure.


En bref


Qualités : Ingénieux, Bienfaisant, Travailleur, Honnête, Inventif, Persévérant, Ambitieux
Défauts : Maladroit, Angoissé, Etourdi, Crédule, Peureux, Plaintif, Bavard

Description du pouvoir : L’alchimie. Entre légendes et réalité. Rêves fou d’homme désirant l’immortalité ou la richesse, et les débuts balbutiant de la science et de la médecine. Peut-être que la clé derrière ces secrets se trouve derrière des ingrédients inaccessibles au commun des mortels ? Des ingrédients si rares que même les héros auraient du mal à mettre la main dessus ?
Kerridwen ne connait pas ces problèmes là. Il peut faire apparaître n’importe quel composant d’alchimie, aussi rare et mythique soit-il. Du venin de basilic, un cœur de phœnix, du sang d’hydre, des racines de mandragores, tout ce dont il a besoin apparait instantanément dans sa main sur une simple pensée quand il plonge sa main dans sa sacoche. Et sans nécessiter le sacrifice de ce qui devrait être la source du matériel alchimique (Qui aurait cru qu’un poumon de dragon puisse être végan ?)
Son pouvoir n’est pas directement lié à sa sacoche. S’il l’a perd, il peut en prendre une autre. Mais il nécessite de sortir ses ingrédient d’un contenant (sac, sacoche etc…) Sans, il ne peut rien faire apparaître.
La concoctions de ses potions et leurs effets ne dépends que de lui et de ses connaissances. Sans pouvoirs, mais avec ses ingrédients, il pourrait toujours préparer ses potions.
Arme OU accessoire : Un seul (sauf dans le cas de double lame). N'inscrivez ici un accessoire que s'il a une utilité en combat, et non purement cosmétique, sinon, inscrivez le dans le champ physique. Aussi, si vous avez un familier qui prendra part aux combats, il compte comme une arme/accessoire.


Mental


Kerridwen est une personne pleine de bonne volonté. Ce grand passionné de sciences, fasciné par les mystères du monde, rêve de laisser son empreinte dans l’histoire de la science. Et il SAIT qu’il y arrivera. Ca n’en fait aucun doute ! Il y met toute son énergie, et toute son ingéniosité, toute cette bonne volonté qu’il a débordante. Un jour, il réalisera son rêve, il y croit dur comme fer. Rien de ce que la vie ne lui jette à la figure ne fait faillir cette conviction.
Cette passion pour la science, il veut la mettre au service des gens. Faire de nouvelles découvertes pour aider tout le monde. Pour bâtir un avenir brillant et radieux. En attendant de pouvoir aider les gens par sa science, Kerridwen aide les gens tout court. Il est toujours prêt à donner un coup de main pour tout, à tout le monde. Son grand sourire radieux aux lèvres, débordant d’énergie, d’entrain, et d’enthousiasme. C’est le genre de personne qu’on aime avoir comme ami, parce qu’on sait qu’on pourra toujours compter sur lui.
Kerridwen est aussi quelqu’un de particulièrement honnête, il n’aime pas mentir, il n’aime pas cacher des choses, il n’aime pas prendre des chemins détournés. Il n’aime pas les mensonges tout court. L’honnêteté, et, surtout, la justice, ce sont des valeurs qui lui tiennent particulièrement à cœur. Et qui lui furent problématique dans son passé de bandit.
Mais, malgré toute sa bonne volonté, toute l’énergie qu’il met à bien faire les choses, il fait souvent… pratiquement tout le temps en fait, preuve d’une grande maladresse et d’une grande étourderie. La raison de cela ? Son esprit qui s’éparpille. Tout le temps. Partout. Il est incapable de rester concentré sur une chose sans que son attention ne s’en détache et ne s’accroche sur le moindre mouvement, le moindre son, la moindre tâche sans importance. Alors il en entreprend plusieurs à la fois. Mais il est tout autant incapable de suivre plusieurs choses à la fois. Son attention s’éparpille sans cohérence, il oublie des choses, des étapes, des détails. En résulte des catastrophes à la chaine.
Kerridwen est un grand naïf. Certes, on ne pourrait pas lui faire croire que la lune est constituée de fromage, parce que son côté scientifique ferait qu’il voudrait d’abord tester ça. Mais on pourrait lui faire avaler que Cronos n’a jamais rien fait de mal et est la victime de l’histoire.
Enfin, c’est un jeune qui a vu son avenir être ruiné, piétiné, et qui s’est retrouvé du jour au lendemain jeté dans une vie terrifiante qu’il n’avait jamais envisagé. Cet évènement n’a pas été sans laisser de marque chez lui. Il est à présent toujours anxieux. Il se savait mauvais bandit, incapable de subvenir à ses besoins et sauver sa peau, et il se sait un bien piètre héros, toujours aussi incapable de protéger sa vie en combat, sans parler de celle de ses camarades ou d’innocents. D’ailleurs, le monde est menaçant, terriblement menaçant à ses yeux. Il est maintenant particulièrement craintif. Peut-être cette ombre derrière ces feuilles est un monstre qui veut le dévorer ? Un garde prêt à l’arrêter qui l’a reconnu de son passé de criminel?
Enfin, il est affreusement plaintif. Il se plaint, tout le temps, dès que quelque chose va mal. Il a vu ses espoirs voler en l’air, tout ce qu’il avait lui échapper. Il a l’impression que le monde lui en veut. Si quelque chose tourne mal, il ne peut pas s’empêcher de se laisser aller à se lamenter sur son misérable sort. Il n’est qu’une pauvre victime après tout. Il n’a jamais rien fait de mal.
Anecdotes : Il aime les pâtisseries et tout ce qui est sucré en règle générale. Adore la science et résoudre des mystères. Déteste les légumes et les questions sans réponses. L’idée de mourir sans avoir percé tous les mystères du monde le terrifie et le déprime.


Histoire



~Je n’ai pas choisis la vie de criminel. La vie de criminelle m’a choisie. Mais ce n’est pas ce que vous croyez~

Je le dis, et je le répète, parce que je ne veux pas que vous imaginiez de moi des choses fausses, que vous m’attribuiez des choses fausses, et que tout le monde sache que je suis innocent.
Parce que je suis quelqu’un de bien. Et que tout ça n’est qu’un horrible malentendu.
Mais commençons par le commencement. Je suis né en France. Mes parents étaient riches. Non. Pas juste riches. Ultra-riches. Alors vous vous doutez ben que je n’avais AUCUNE raison de devenir un voleur. D’autant que j’étais fils unique. J’étais promis à un brillant avenir ! J’étais l’unique héritier d’une famille ultra-riche ! Donnez-moi une bonne raison de foutre tout ça en l’air !
De plus, j’avais un rêve ; Je devais faire progresser la science ! Je devais inscrire mon nom dans l’histoire ! Je devais faire de grandes découvertes dont on aurait parlé des siècles encore dans le futur ! Les élèves auraient dut apprendre mon nom en cours, en se disant « Qu’est-ce qu’on se fiche de ce mec au nom compliqué à retenir, il est mort depuis longtemps, qu’est ce que ça change qu’on connaisse son nom ou pas ? » Ce qui aurait été faux en plus. Mon nom est très facile à retenir.
Enfin, je m’égare.

Ma vie a vraiment commencé le jour où j’ai découvert le feu. Heu… J’ai sans doute mal formulé. Je n’ai pas découvert le feu comme un enfant au regard émerveillé devant le bal destructeur des flammes, pyromane en devenir. J’ai découvert ses propriétés. J’ai découvert COMMENT le feu fonctionne. J’ai découvert la science derrière sa chaleur, sa lumière. Et, plus généralement, j’ai découvert que les choses dans le monde dans lequel nous vivons avaient toutes un comment, un pourquoi, une explication qui ne demandait qu’un esprit curieux pour la découvrir. Soudain, milles questions déboulaient dans mon esprit tel une vague déferlante. Comment la météo fonctionne ? Pourquoi l’eau mouille ? Qu’est-ce que sont les odeurs au final ? Comment fonctionne la vie ?
Je consacrais tout mon temps libre plongé dans des livres de science pour comprendre le monde, ou à pratiquer diverses expériences pour apprendre à partir moi-même à la recherche de réponses aux questions qui me taraudaient. Brillant élève, je fus déterminé comme surdoué, et mes parents usèrent de ça, et de leur prestige, pour me faire ouvrir des portes qui auraient dut me rester fermer pendant bien des années encore. Au milieu de mes nouveaux camarades, je n’étais qu’un enfant. Mais j’étais bien trop plongé dans mes recherches pour m’en soucier.

C’est ainsi que j’ai commencé à étudier la science. Je me plongeais dans mes études avec passion et sérieux. J’avais envie de tout savoir, et j’avais l’impression que je n’aurais jamais assez d’une seule vie pour percer à jour tous les mystères du monde.
J’acquis rapidement une réputation de catastrophe ambulante. Si j’avais les connaissances et les compétences requises, je faisais preuves d’une maladresse et d’une étourderie qui faillit bien causer plusieurs accidents.
Un jour, alors que je travaillais sur plusieurs expériences en même temps, une camarade de classe- qui se trouvait être une bonne amie- m’observait, un livre ouvert sur ses jambes.
« Tu as finit le livre que je t’ai prêté?
Me demanda-t-elle en fronçant les sourcils. Je versais quelques gouttes dans une fiole. Le livre était une fiction fascinante sur un jeune alchimiste qui sauvait le monde. Je l’avais dévoré en quelques jours. L’histoire n’était pas très scientifiquement rigoureuse, mais je n’allais pas pinailler sur un livre traitant d’alchimie. Tout en y repensant, je plongeais ma main dans mon sac pour sortir mon matériel:
- Oui, il était super cool ! Tu veux que je te le rende ? Désolé, j’ai oublié de le prendre, il est resté sur ma table de chevet. Je te promets que demain…
- Non, ça ira, je l’a comprit aussi. En fait, je me demandais comment quelqu’un comme toi qui semble aussi intelligent et doué semble avoir des difficultés avec des choses aussi… basiques.
Je mélangeais plusieurs ingrédients dans un récipient avant de pivoter vers ma fiole pour prendre en note sa réaction :
- C'est-à-dire ? J’ai compris le livre. Il n’était pas bien compliqué.
Répétais-je. Avais-je fait une erreur bête dans l’une de mes expériences ? Je relisais mes notes en jetant des coups d’œil à mes fioles. Qu’avais-je put faire de travers ?
- Des trucs aussi basiques que… Ton feu Kerri.
- Mon Feu ?
Mon feu ? De quoi parlait-elle ? Je n’étais pas un héros. Pensait-elle que j’en étais un ? Ou avait-elle remarqué des manifestations de mon feu, prouvant que j’étais un héros, et ne comprenais pas que je ne l’ai pas remarqué ? Ou possédait-elle le feu et ignorait elle que tout le monde n’est pas capable de l’utiliser ?
- Oui, ton feu. Dépêche-toi. TON FEU KERRI !
Je perçus une sorte de gargouillis derrière moi et, pivotant, je pus voir un récipient, oublié sur le feu, bouillir furieusement jusqu’à déborder.
- Je l’avais complètement oublié.
Marmonnais-je, confus, en me dépêchant de réparer ma bêtise. Mon amie désigna d’un grand geste mes autres expériences :
- Tu as vu tout ce que tu entreprends en même temps ? C’est ce que j’essayais de te dire, comment se fait-il que tu ais du mal avec quelque chose d’aussi basique que : Entamer une chose à la fois ? Tu aurais put en entreprendre une, et essayer une autre plus tard. Ca aurait été beaucoup plus efficace.
Je grimaçais en répondant ;
- Il y a tellement de choses qui ne tiennent qu’à moi de comprendre. Je veux en faire le plus possible…
- Ca ne sert à rien d’en faire le plus possible comme ça si c’est pour tout rater. Tu seras plus productif si tu en fais un seul à la fois.
Nota-t-elle avant de regarder mes expériences et de froncer les sourcils.
- C’est quoi CA ?!
- Quoi ?
Je suivis son regard. Une fleur était apparut sur la table. Mais pas n’importe quelle fleur. Une fleur ETRANGE. Dans le sens. Je n’avais jamais vu de fleur pareille. Et j’ignorais qu’une telle fleur puisse tout simplement exister. Elle semblait venir tout droit d’un monde de fantasy.
- D’où est-ce que tu sors ça ?
- J… Je ne sais pas. Tout vient de mon sac. Mais je ne l’ai jamais vu auparavant.
Mon amie regarda dans mon sac en fronçant les sourcils sans rien trouver. Elle le lâcha et, pendant qu’elle inspectait la fleur, je plongeais ma main dedans pour fouiller dans le fond où se cachaient parfois des choses dans le fouillis de vieux papiers froissés. Presque aussitôt, une tige se glissa entre mes doigts. Non. Ce n’était pas comme si je l’avais touché, saisit. C’était plus comme si, d’un coup, la tige était dans ma main. Je sortie une autre fleur, identique à la première, de mon sac. Ma camarade me dévisagea.
- Comment tu fais ?
- Je… Je ne sais pas…
Je levais les yeux pour croiser son regard, surexcité.
- Tu penses comme moi ?
- Il faut qu’on étudie ça ! »

Même si nos expériences secrètes à mon amie et moi prenait une bonne part de notre attention, je n’ai pas délaissé mes études pour autant. Et mon travail acharné payait ! Mes enseignant me gratifiait de compliments, et je voyais déjà un avenir brillant se dessiner devant moi : Moi, en grand scientifique, plein de découvertes majeurs à mon actif, mon nom marqué dans l’histoire pour toujours pour les progrès que j’ai offert à l’humanité. C’était la fin de l’année, et je rentrais enfin chez moi, l’esprit encore bouillonnant de nouvelles connaissances, pressé de faire une démonstration de mes pouvoirs à mes parents.
Pas une seconde, je ne me doutais que mon destin était sur le point de radicalement changer.
Après sortit du train, j’entendis des cris et aperçu un homme tenter d’échapper à la police. Je n’avais aucune idée de ce qui venait de se passer, mais une chose était sûre ; je voulais aider. Ni une, ni deux, je fis sortir plusieurs ingrédients de mon sac et mélangeais le tout dans une fiole. Avec ça, je devrais pouvoir figer le fuyard au sol. Ma potion prête, je la lançais de toutes mes forces. Le verre se brisa contre un mur, et le liquide s’embrasa un très bref instant avant de se muer brusquement en une puissante et terrifiante rafale qui ébranla les murs. Mes yeux s’écarquillèrent avec horreur alors qu’un des policiers tirait le bras de son collègue vers l’arrière pour l’empêcher de se faire ensevelir sous les débris qui chutaient là où ma potion avait explosé. Des murmures parcoururent la foule, et, bientôt, tous les regards furent tournés vers moi.
« J’ai dû me tromper dans les ingrédients… »
Je marmonnai en reculant avec panique.
Soudain, je réalisai que j’étais le hors-la-loi poursuivi par la police à présent. Ils se ruèrent vers moi en criant.
« Cours ! »
Quelle était cette fois ? Ce devait être mon instinct. Quasi sûr que c’était mon instinct. Sans tergiverser plus longtemps, je pris mes jambes à mon cou. Mais je ne suis pas quelqu’un de très sportif, et je me faisais rattraper plus vite que je ne voudrais bien l’admettre. Mes mains fusèrent dans mon sac pour en sortir une potion que j’avais préparé lors de ma dernière expérience. Je n’avais aucune idée de ce qu’elle faisait, mais il fallait que je me tire de ce salle pas. Je jetais la fiole au sol qui se brisa en rependant son contenu au sol. Le liquide se figea aussitôt, formant une plaque de givre glissante. Le premier policier n’eu pas le temps de s’arrêter et dérapa dessus. En essayant de se rattraper, il agrippa son collège et ils tombèrent tous les deux dessus. J’en profitais pour fuir dans la foule.
« Par ici ! »
Hurla… Mon instinct ? Soudain, un bras jaillit pour m’attraper par le col et me trainer. J’étais trop essoufflé et terrifié pour protester ou me débattre et suivit la personne qui me tirait. On courait vite, trop vite pour moi, et je cru à de multiple reprises que j’allais m’étaler lamentablement au sol pour m’y faire trainer sur le ventre. Mais on finit par s’arrêter. Je me penchais, posant les mains sur mes genoux, le temps de reprendre mon souffle. Ce ne fut seulement quand je me sentis tout à fait remit que je relevais la tête pour détailler la personne qui m’avait sauvé.
Mon cœur manqua un battement.
« Vous !
L’homme qui se tenait devant moi était celui que j’avais essayé d’arrêter. Celui que j’avais accidentellement sauvé. Il me sourit.
- Je pouvais pas te laisser te faire coffrer pour moi. C’est ma façon de te dire merci.
Je le pointais du doigt :
- Je ne voulais pas t’aider ! Je voulais t’arrêter ! Je ne suis pas un criminel !
L’homme croisa les bras ;
- Ce n’est pas la version que vont retenir les policiers. Bientôt ta tête va être diffusée partout aux infos avec le mot ‘terroriste’ en dessous.
J’écarquillais les yeux.
- Je ne suis pas un terroriste !
Je protestais avec véhémence.
- Une explosion dans la gare. Tu crois que les témoins vont voir ça comment ? Comme un justicier inconscient et maladroit ? Ou comme un acte terroriste ?
Je me mordis la lèvre inférieure. L’homme fronça les sourcils et se mit à marmonner entre ses dents. Il semblait débattre avec lui-même. Je parvins à l’entendre prononcer les mots « je ne devrais pas faire ça ». Finalement, il me regarda à nouveau ;
- Ecoute gamin, je sais pas où tu vis, mais tu ferais mieux de pas y retourner, c’est le premier endroit où il vont te chercher. Je… Tu voulais peut-être pas me sauver, mais c’est ce que t’as fait. Sans moi tu serais pas dans cette situation. J’ai une dette envers toi. Alors reste avec moi, tout seul, tu tiendras pas deux jours, je vais t’aider.
Je secouais vivement la tête :
- J’aurais l’air encore plus coupable !
Il haussa les épaules.
- Fais comme tu veux. Moi, je m’en fiche. »
Il commença à partir. Je me mordillais la lèvre inférieure. Est-ce qu’il avait raison ? Est-ce que j’étais un criminel à présent ? Pire, un terroriste ? Est-ce que… Est-ce que je mettrais ma famille en danger si je rentrais ?
« Attends !
Il se figea.
- D… D’accord. Je veux bien de ton aide… Mais je ne ferais rien d’illégal !
Il me regarda.
- Suis-moi. »

Je secouais la fiole qui se mit à scintiller et percer l’obscurité des souterrains. Un sourire étira mes lèvres, et je la posais sur la caisse qui me servait de table de chevet. Je levais la tête en imaginant la vie qui grouillait loin au-dessus de moi. Dans la lumière du jour. Ou était-on la nuit ? J’avais totalement perdu la notion du temps qui passait ici. Seul les allées et venues de mon sauveur me permettaient d’avoir un semblant de rythme. Lui sortait régulièrement des souterrains pour voler des trucs. Il revenait seulement pour dormir, et déposais en même temps la nourriture qu’il avait amené pour moi. J’ignorais ce qu’il faisait le reste du temps, mais je me doutais qu’une partie de ses activités devait constituer quelque chose de criminel. Je me nourrissais sans doute de repas volé, ou achetés avec de l’argent sale. Ça me coupait l’appétit quand j’y pensais.
En journée, quand je ne faisais pas d’expérience, j’explorais les souterrains. Ils étaient immenses, et j’avais peur de m’y perdre. Aussi, j’évitais de trop m’en éloigner. J’entrepris de dessiner une carte durant mes déplacements. Vous seriez surpris d’apprendre tous ce qui se passe sous vos pieds. Il y a des personnes qui vivent ici. Certains parce que sont des criminels recherchés, comme moi et mon sauveur. D’autres sont des sdf. D’autres sont plus… étranges. J’évitais de m’approcher des autres. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber ici. Certaines rencontres peuvent être lugubres. C’est dans un souterrain similaire qu’une secte a été découverte en Russie ! Parfois, au détour d’un couloir, je tombais sur un cadavre encore sanguinolent. Autant dire, ce n’était pas l’endroit le plus rassurant au monde, et, parfois, je me demandais si je ne serais pas plus en sécurité exposé aux yeux du monde de la lumière. Je ne me séparais jamais de potions déjà préparée et testée.
J’entendis soudain des bruits de pas qui s’approchaient et bondis sur mes jambes en brandissant une de mes fioles, prêt à la jeter sur la personne qui approchait. Mais la silhouette qui se dessina devant moi n’était autre que celle du voleur avec qui je vivais. Je me détendis et reposais ma potion avec une mine bougonne qui n’échappa pas à l’autre.
« Je ne t’ai pas forcé de rester avec moi. Cette situation ne m’enchante pas non plus. Je me ferais plus d’argent si je ne devais pas veiller constamment sur toi.
- Tu veux dire que tu te ferais plus d’argent sur le dos des autres.
Maugréais-je. Mon gardien me dévisagea un long moment avant de s’approcher pour se mettre à ma hauteur.
- On a pas tous eu la chance de vivre une vie confortable de gosse de riche avec des études payées par papa et maman, gamin.
Je lui lançais un regard venimeux. Le sujet de mes parents était encore sensible. Que pensaient-ils de moi en ce moment ? Me savaient-ils innocent ? Attendaient-ils mon retour ?
- Ce n’est pas une excuse !
Crachais-je.
- Non. Mais je n’apprécie pas que quelqu’un comme toi se permette de me juger alors que, encore maintenant, tu te contentes d’attendre toute la journée que je revienne pour profiter du fruit de mes activités illégales. Tu ne vaux pas mieux que moi. Alors descends de ton piédestal.
Les mots blessèrent d’autant plus qu’ils étaient vrais. Misérable, je baissais la tête.
- Ce n’est pas la vie à laquelle j’étais destiné… Je devrais être en train de me préparer pour ma secondaire année. Je devrais être un futur génie des sciences. Pas un criminel en cavale.
L’homme observa mes fioles un long moment avant de s’asseoir en face de moi.
- Je peux te poser une question indiscrète ?
J’hésitais pendant un instant. On ne partageait pas grand-chose lui et moi. Je n’avais pas vraiment envie de lui partager ma vie. Mais il ne coutait rien qu’il me pose la question, et que je décide ensuite si je pouvais y répondre.
- Je suppose.
Répondis-je en m’asseyant à mon tour. Il prit ma potion lumineuse et la retourna entre ses doigts pour l’observer d’un air songeur avant de lever les yeux vers moi.
- Tu es un héros n’est-ce pas ? Ce que tu fais avec tes potions, c’est plus que te la simple science.
Une nouvelle pique perça mon cœur. Je n’ai même pas put l’annoncer à mes parents. Mais je m’efforçais d’écarter ces sombres pensées pour répondre ;
- Oui. J’ai découvert ça cette année. Je… Suis encore un peu maladroit.
Il reposa ma potion sur ma table de chevet avec précaution, comme s’il s’attendait à ce que, par maladroit, je voulais dire que toutes mes concoctions risquaient de lui exploser dans la main. Puis, il se pencha en avant et me regarda droit dans les yeux.
- Ecoute gamin. J’ai peut-être un plan pour toi. Aujourd’hui, un groupe à réclamé ton accident dans la gare.
J’écarquillais les yeux en protestant.
- Quoi ? Mais je ne travaille avec personne ?!
- Je le sais bien. Mais les autres, non. Et certains groupes on intérêt à prétendre avoir des héros dans leurs rangs. Si on te met la main dessus, tu es en danger.
Je me sentis trembler et me ratatinais sur moi-même. Soudain, ma dispute sur les activités criminelles de mon compagnon me semblait bien ridicule.
- Mais j’ai un plan pour te sortir de là et te mettre en sécurité. Il existe un camp de héros qui offre protection aux gens comme nous. Je peux t’y amener.
Je lui lançais un regard surpris.
- Et comment tu sais comment t’y rendre ?
- Je suis un héros moi aussi. »

Mon partenaire posa sa main sur mon épaule dans un geste encourageant. J’avalais ma salive. Je pouvais me sentir trembler comme une feuille. Mais mon ami fut assez empathique pour ne pas commenter.
« J’ai confiance en toi Kerri, tu peux le faire.
Souffla-t-il.
- Merci Hakim. »
Ce n’était que depuis que nous avions rejoint les Hermès que nous avions commencé à nous appeler par nos prénoms. Par réellement communiquer et construire une relation. J’inspirais à fond et m’éloignais de lui. Cela faisait quelques mois que nous avions rejoint les Mercenaires, et je m’entrainais- à contrecœur- à voler. Jusque-là, Hakim payait à Hermès mon droit de séjour, mais cette perspective m’insupportait.
Une fausse arme dans la main afin de pouvoir menacer mes cibles, je choisis une personne au hasard et surgit devant elle.
« Donnez-moi votre argent !
Bordel. Mes jambes tremblaient plus qu’un téléphone sur vibreur ! Mon instinct me hurlait de fuir, mais mon corps était figé comme une statue. La langue soudainement devenue pâteuse, je parvins à articuler à travers des larmes qui commençaient à couler ;
- S’il-vous-plaît. »
La personne devant moi me dévisagea, les yeux arrondis par la surprise. Puis, elle s’approcha de moi en sortant quelque chose de sa poche. La vue brouillée par les larmes, je ne parvenais par à voir de quoi il s’agissait. Une arme ? Un téléphone pour appeler la police ? J’essayais de me rassurer en me répétant que, si les choses tournaient mal, Hakim surveillait la scène, non loin, prêt à intervenir.
« Prends ça, petit. Prends soin de toi. »
Fit la personne avant de continuer son chemin. Je fermais les doigts. La chose dans ma main était froide, et cliquetais mélodieusement. Je baissais les yeux. Des pièces. Elle m’avait donné des pièces !
Hakim me rejoint, le regard dubitatif.
« Je ne suis pas sûr de la technique, mais le principal, c’est que ça ait marché je suppose. »

J’étais étendu sur le dos, fixant la toile de la tente au-dessus de moi, enveloppé dans mes draps pour me protéger du froid mordant de la nuit du désert. Hakim ne dormait pas encore, je pouvais l’entendre, je reconnaissais sa respiration quand il était réveillé, ou quand il était assoupi. Il m’avait conseillé de camper dans la même tente que lui, estimant que, si je logeais seul, tous les Hermès me prendraient collectivement pour cible. Il n’avait pas tort. Je pouvais sentir leurs regards me bruler plus la peau que le soleil du désert quand je m’aventurais dans le camp avec lui. J’étais un agneau dans une meute de loups.
« Hakim.
Soufflais-je, rompant le silence. Mon camarade se tourna vers moi pour essayer de me regarder dans la pénombre.
- Hm ?
Je tendis mon bras pour agiter ma fiole de lumière afin de pouvoir parler en nous voyant, même si, sans mon monocle, je ne voyais quasiment rien sur l’un de mes yeux.
- Comment tu en es arrivé à voler ? Tu ne m’as jamais raconté… Tu es quelqu’un de bien, depuis le temps de que je te connais, j’ai pu m’en rendre compte. Tu n’es pas du tout comme je me l’imaginais au début. Alors… Pourquoi ?
Hakim demeura silencieux un moment. Si longtemps en fait que je fini par me dire qu’il n’allait pas répondre, que la question le dérangeait. Mais il finit par soupirer avant de commencer à parler ;
- Je n’ai pas toujours été celui que tu connais. Je… J’ai fait beaucoup d’erreurs. Par ma faute, on s’est retrouvés endettés.
Je me redressai à ces mots, en appuis sur mon coude.
- On ?
Répétais-je.
- Ma femme et moi. Et avec notre enfant dont il fallait s’occuper… C’était dur. Très dur. Alors j’ai cru qu’avec mon pouvoir, je pourrais redresser notre situation d’un coup. Avec une grosse bêtise qui me rapporterais beaucoup. Je me suis fait prendre évidemment. Et je me suis évadé. Et je ne pourrais plus jamais vivre avec ma femme et mon fils pour ne pas les mettre en danger.
Je baissais les yeux, le cœur serré. Les visages de mes parents s’imposèrent à mon esprit malgré moi.
- C’est pour ça que tu mets toujours de l’argent de côté ? Pour eux ?
Hakim ne répondit pas. Il se recoucha en silence. Mais il n’avait pas besoin de confirmer pour que je comprenne. Un poids tomba sur mon estomac. Tout ce temps, il avait pris soin de moi, et m’avait trainé comme un boulet, alors qu’il essayait de pourvoir sa famille. Et moi, j’étais toujours aussi incapable de subvenir à mes propres besoins.
- Je suis désolé Hakim.
- Dors Kerri. »

J’étais tétanisé. Les yeux ronds comme des soucoupes, j’essayais de me faire aussi petit que possible, fixant Hakim dans l’espoir de le voir faire demi-tour, de réaliser la folie de notre entreprise.
« Hakim, on ne peut pas faire ça !
Répétais-je pour la centième fois.
- Si on fait ça, on aura assez d’argent pour résoudre nos problèmes.
Souffla mon camarade, les yeux rivés devant lui. J’avalais ma salive. Il ne pouvait pas être sérieux. Le moindre bruit me faisait sursauter. Le moindre mouvement attirait mon attention. Mes sens étaient plus aux aguets que jamais. J’étais déjà facilement déconcentré habituellement, mais là, je me sentais particulièrement éparpillé.
- Hakim, on risque gros ! Il y a deux dieux dans les camps des Faucheurs qui pourraient nous tomber dessus ! Ou pire, on pourrait déclencher une guerre entre nos camps !
Un horrible frisson me parcouru.
- Je veux laisser une trace dans dans l’histoire, d’accord, mais pas CE genre de marque.
Finalement, il hésita. Le soulagement commença à fleurir en moi, diffusant une douce vague de chaleur. Mais il fronça brusquement les sourcils.
- C’est trop tard pour faire demi-tour. Si tu ne veux pas y prendre part, je ne t’y forcerais pas, mais moi, j’y vais.
Je baissais les yeux un instant avant de me redresser en serrant les poings pour me donner du courage.
- Je ne te laisserais pas tout seul ! »
Il hocha la tête et on se leva. Mon estomac était plus tordu que jamais alors que je le suivais dans cette folle entreprise. Essayer de voler les Faucheurs… Qu’est-ce qui lui était passé par la tête ? Etait-ce de ma faute ? Est-ce que je n’apprenais pas assez vite, et qu’il peinait à payer Hermès pour nous deux, nous maintenir en vie, et pourvoir sa famille ? Ma tête tourna à cette idée et je manquais de trébucher.
Quelque-chose n’allait pas.
Je m’arrêtais pour tendre l’oreille. Le vent sifflait dans les branches, dans les brins d’herbes, dans les cultures. Mais j’entendais autre chose. Comme le souffle d’une bête. Des pas légers qui foulaient le sol.
« Kerri, dépêche-toi. »
M’appela Hakim par télépathie- son pouvoir- pour que personne ne l’entende. Je pivotais vers lui, ouvrant la bouche pour lui signaler ce que j’avais entendu, quand, soudain, un aboiement féroce déchira l’air. Je fis volte-face, les yeux écarquillés. Un énorme chien blanc bondissait vers nous, dévoilant une gueule pleine de crocs.
« Qui est là ?! »
Cria une voix en réponse à la voix tonnante du chien. Mon sang ne fit qu’un tour. On nous avait repérés.
« HAKIM ! »
Paniquai-je. Mon ami s’était figé pendant un instant, mais il se reprit aussitôt. Il se mit à courir, saisissant mon bras au passage pour me pousser à le suivre. Je me poussais à courir aussi vite que possible, mais je me retrouvais rapidement à bout de souffle, et je pouvais entendre qu’on nous rattrapait. Ou du moins, qu’on me rattrapait.
« Hakim ! Ils nous rattrapent ! »
Le Mercenaire tourna la tête pour jauger de la situation. Quelque chose passa dans son regard pendant un instant. Il avait une idée. Il allait nous sortir de cette situation. Il ralentit un peu pour me laisser le rattraper. J’ouvris la bouche pour le remercier, mais sentit brusquement quelque chose me saisir. L’instant suivant fut un court moment de chaos, puis, je percutais durement le sol. Je me redressais, confus, pour voir Hakim disparaitre devant moi. Je n’arrivais pas à y croire. Il m’avait abandonné, il m’avait sacrifié pour fuir.
Et pourtant, je ne lui en voulais pas. Pas après tous les efforts qu’il avait fait pour moi.
Je me redressais, le chien s’était arrêté à quelques pas de moi, grognant, montrant les crocs, mais il n’attaquait pas. Il n’était probablement pas dressé pour attaquer, plus pour chasser les intrus. Son maître, par contre, s’avança derrière. Il était grand, il était blond, il était borgne, et il était armé d’une lance en os qu’il jeta de toutes ses forces dans ma direction.
Non.
Ce n’est ni comme ça, ni aujourd’hui que je mourrais.
J’avais encore trop de choses à comprendre et à découvrir. Je refusais que mon nom ne soit connu que comme celui d’un terroriste et d’un voleur. Je devais encore devenir un grand scientifique. Je ne me laisserais pas tuer. Pas aujourd’hui.
Sans réfléchir, je sortis une fiole de mon sac et l’ouvrit. Sitôt que son contenu rentra en contact avec l’air, un court sifflement d’alerte s’éleva avant qu’une déflagration aveuglante ne nous souffle tous, ainsi que l’arme. Quand le calme revint, mes oreilles sifflaient. J’étais étalé dans l’herbe, et une douleur insupportable déchirait mon avant-bras. En me tordant de douleur, je rouvris les yeux pour m’assurer que le chien et son propriétaire allaient bien.
« Kevin, laisse-le. Demeter veut le voir. »
Fit une voix. Je clignais des yeux, d’autres personnes étaient arrivées. Quelqu’un s’approcha de moi et m’aida à me relever. Je me mis à trembler. Demeter… Je ne pouvais rien face à une déesse.
« Tu es un bien piètre voleur… Mais Demeter pense que tu pourrais faire un bon Faucheur. »
J’écarquillais les yeux. Pourquoi ? Pourquoi la déesse me proposait une place dans son camp après qu’on ait essayé de les voler, Hakim et moi ?
Hakim…
Mon cœur se serra en repensant à lui. Je repoussais cette pensée aussi loin que possible et me laissais porter jusqu’au camp, grimaçant de douleur et tenant me bras contre moi.
Soudain, le chien blanc se figea et tourna la tête. Il me sembla aussi entendre un bruit derrière nous. Mais en tournant la tête, je ne vis rien. Une voix cependant, résonna dans mon esprit.
« Au revoir Kerri. Tu seras bien plus à ta place ici que chez les Mercenaire. Tu as intérêt à ce que j’entende parler de toi pour une grande découverte dans quelques années. »
Mes larmes se mirent à couler. Il ne m’avait pas abandonné.

Je finis d’ajuster l’appareil sur mon bras droit. Depuis mon accident avec la potion, le jour où j’ai été recruté par les Faucheurs, mon avant-bras a été sérieusement endommagé et ne fonctionne plus correctement sans appareil pour le soutenir. C’est le souci de potions avec des ingrédients magiques. Leurs effets peuvent êtes imprévisibles. Je sortit de mon lit pour m’approcher de ma pile de bouquins. Cultures, plantes disparues, plantes magiques, études scientifiques sur l’agriculture, ces derniers jours, je m’étais plongé assidument dans des recherches pour maitriser ce nouvel univers dans lequel j’allais à présent vivre. Je me sentais à nouveau vivre, mon esprit bouillonnait à nouveau avec milles idées, milles questions, milles expériences à essayer. Je n’étais peut-être pas taillé pour travailler dans les champs, mais je pouvais aider les Faucheurs avec mon approche scientifique. Je fermais les yeux, imaginant un monde futur ou on parle du génie Arquémie qui a découvert comment soigner la terre fatigué, qui a découvert un engrais  miracle qui n’empoisonne pas les terres, a trouvé comment régler le problème des marées vertes qui ont si souvent fauché des vies… Sous ma main fébrile, les mots s’alignent sur mon cahier alors que les rêves dansent devant mes yeux.
Ma vie est revenue sur ses rails, et il est temps que je rattrape mon retards sur ma destinée.





La science consiste à passer d'un étonnement à un autre | Kerridwen Asenai10

Halloween
Kerridwen Arquémie
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Héra
congrats Kerridwen Arquémie
te voilà validé !

Un gentil garçon comme toi n'avait rien à faire chez les mercenaires. En revanche, maintenant que tu as trouvé le chemin de ta nouvelle famille, ma sœur prendra bien soin de toi, comme si tu étais son propre fils.
J'espère que tu deviendras un grand héros alchimiste et que tu deviendras moins maladroit avec le temps.
pour finaliser ton inscription, suis le lien !
Héra
Olympien
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