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Karen Krigen
# La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Sam 7 Nov - 21:58
Karen Krigen
La femme est une eau fraiche qui tue, une eau profonde qui noie.
Genre : Féminin
Âge : 21 ans
Origine: Norvégienne
Sexualité: Sans preference
Âge : 21 ans
Origine: Norvégienne
Sexualité: Sans preference
Nom du Pouvoir : Water’s origin
Camp : Chasseur
Dieu Référant : Artémis
Camp : Chasseur
Dieu Référant : Artémis
Physique
Taille : 1m75
Corpulence : Elle pèse tout au plus 65 Kg. Son corps est plutôt bien proportionner laissant se dessiner avec charme sa poitrine. Malgré son petit gabarit, on peut discerner tout de même sa musculature dû à des années d’entrainement et d’entretien.
Cheveux : Ces cheveux sont rouge, tressé à leur racines. Elle les teint régulièrement pour cacher sa chevelure qui est normalement blanche.
Yeux : Elle a de jolis yeux rouge.
Signes distinctifs : cicatrice au niveau du ventre, côté droit. Elle à les yeux rouge.
Style vestimentaire : Elle s’habille souvent en noir, des vêtement relativement léger voir échancré. Elle a des piercings à l’oreille gauche.
Corpulence : Elle pèse tout au plus 65 Kg. Son corps est plutôt bien proportionner laissant se dessiner avec charme sa poitrine. Malgré son petit gabarit, on peut discerner tout de même sa musculature dû à des années d’entrainement et d’entretien.
Cheveux : Ces cheveux sont rouge, tressé à leur racines. Elle les teint régulièrement pour cacher sa chevelure qui est normalement blanche.
Yeux : Elle a de jolis yeux rouge.
Signes distinctifs : cicatrice au niveau du ventre, côté droit. Elle à les yeux rouge.
Style vestimentaire : Elle s’habille souvent en noir, des vêtement relativement léger voir échancré. Elle a des piercings à l’oreille gauche.
En bref
Qualités : Calme, patiente, déterminée, discrète, vive.
Défauts : Fermé, insolente, abrupt, désinvolte, rigide.
Description du pouvoir : H2O voilà quelque chose de bien connu maintenant de la science. Ce petit assemblage de molécule… qui donne de l’eau… voilà ce que Karen peut moduler à son bon vouloir… Sa magie suit en partie les règles élémentaire de la chimie si on excite les molécules d’eau, cela fait de la vapeur si on les compact cela fait de la glace… mais au-delà de ces simples règles élémentaire… karen peut donner forme à l’eau, la manipuler comme elle l’entend à partir du moment où elle a accès des molécules d’eau elle peut en faire ce qu’elle veut. Si elle sa création représente quelque chose de vivant elle devra garder sa concentration pour la faire se mouvoir. Elle est donc objectivement capable du pire comme du meilleur avec sa magie… Etant donné que toute vie à de l’eau en elle.
Cependant il ne faut oublier que la magie demande de l’énergie et ça elle n’en a pas non plus à l’infini… plus elle cherchera à commander de grande étendu d’eau et plus son corps se fatiguera vite jusqu’à lui faire perdre connaissance et si jamais elle en vient à s’obstiner alors qu’elle n’a pas encore les compétences nécessaire alors elle risque de mettre sa propre vie en danger.
Arme OU accessoire : Une épée à une main toute noire forgé par Héphaïstos.
Défauts : Fermé, insolente, abrupt, désinvolte, rigide.
Description du pouvoir : H2O voilà quelque chose de bien connu maintenant de la science. Ce petit assemblage de molécule… qui donne de l’eau… voilà ce que Karen peut moduler à son bon vouloir… Sa magie suit en partie les règles élémentaire de la chimie si on excite les molécules d’eau, cela fait de la vapeur si on les compact cela fait de la glace… mais au-delà de ces simples règles élémentaire… karen peut donner forme à l’eau, la manipuler comme elle l’entend à partir du moment où elle a accès des molécules d’eau elle peut en faire ce qu’elle veut. Si elle sa création représente quelque chose de vivant elle devra garder sa concentration pour la faire se mouvoir. Elle est donc objectivement capable du pire comme du meilleur avec sa magie… Etant donné que toute vie à de l’eau en elle.
Cependant il ne faut oublier que la magie demande de l’énergie et ça elle n’en a pas non plus à l’infini… plus elle cherchera à commander de grande étendu d’eau et plus son corps se fatiguera vite jusqu’à lui faire perdre connaissance et si jamais elle en vient à s’obstiner alors qu’elle n’a pas encore les compétences nécessaire alors elle risque de mettre sa propre vie en danger.
Arme OU accessoire : Une épée à une main toute noire forgé par Héphaïstos.
Mental
Si la nature est souvent source de calme de sérénité ça ne veut pas dire qu’elle est pour autant gentil… eh bien Karen est un peu similaire à cela. Elle se fond dans la masse telle une simple brise traversant l’ouragan. Pourtant cela cache mal son caractère bien trempé, remplit de phrase assassine tel un éclair qui s’abat brutalement sur vous. Elle se montre chaleureuse avec ceux qu’elle apprécie tout particulièrement les animaux qui apportent du baume à son cœur meurtri. Elle préfère largement la compagnie de ces amis de la nature à la vôtre soyez-en sur.
Froide comme les neiges éternelles des plus hautes montagnes, elle se montre sans pitié, rarement elle fera attention à ne pas blesser votre orgueil, ou votre petit cœur douillet. Les sentiments sont souvent une perte de temps et d’énergie à ses yeux. Lors d’une mission des sentiments ça peut tuer… alors elle préfère les enfermer au fond de son cœur cacher derrière des blocs de pierre immense.
L’humanité à ces yeux n’a pas de valeur particulière et tuer les siens ne lui pose aucun problème. Cependant prenez garde elle supportera nettement moins qu’on tue des animaux pour assouvir des plaisirs malsain et perfide. Elle considère d’ailleurs Nazel et son épée comme ces deux seuls amis. Elle éprouve beaucoup de respect envers son maitre également, pour tout ce qu’il lui a apporté.
On peut aborder ces colères, aussi violentes que lorsque Poséidon fait la mer se déchainer. Des colères noire, parfois glaciale, parfois explosive. Ne fait pas attention à son insolence qui parfois peu agacé les moins patient. Elle est bornée et n’en fait décidément qu’à sa tête la plus part du temps.
Elle a pour habitude d’entretenir longuement son arme tous les jours, elle ne supporte pas de la voir sale. Parmi ses petits plaisirs, elle aime se balader dans la nature seule et dans le silence le plus absolu. Bien qu’elle ne laisse pas paraitre de peur particulière, elle a une crainte enfouie au fond d’elle… Celle de perdre quelqu’un à qui elle tient. Ce qui nous amène à ça plus grande crainte… éprouver des sentiments fort pour autrui. N’ayant pas l’habitude de d’avoir des sentiments, faut dire qu’avec Uncle c’est pas ce qu’elle a appris.
Froide comme les neiges éternelles des plus hautes montagnes, elle se montre sans pitié, rarement elle fera attention à ne pas blesser votre orgueil, ou votre petit cœur douillet. Les sentiments sont souvent une perte de temps et d’énergie à ses yeux. Lors d’une mission des sentiments ça peut tuer… alors elle préfère les enfermer au fond de son cœur cacher derrière des blocs de pierre immense.
L’humanité à ces yeux n’a pas de valeur particulière et tuer les siens ne lui pose aucun problème. Cependant prenez garde elle supportera nettement moins qu’on tue des animaux pour assouvir des plaisirs malsain et perfide. Elle considère d’ailleurs Nazel et son épée comme ces deux seuls amis. Elle éprouve beaucoup de respect envers son maitre également, pour tout ce qu’il lui a apporté.
On peut aborder ces colères, aussi violentes que lorsque Poséidon fait la mer se déchainer. Des colères noire, parfois glaciale, parfois explosive. Ne fait pas attention à son insolence qui parfois peu agacé les moins patient. Elle est bornée et n’en fait décidément qu’à sa tête la plus part du temps.
Elle a pour habitude d’entretenir longuement son arme tous les jours, elle ne supporte pas de la voir sale. Parmi ses petits plaisirs, elle aime se balader dans la nature seule et dans le silence le plus absolu. Bien qu’elle ne laisse pas paraitre de peur particulière, elle a une crainte enfouie au fond d’elle… Celle de perdre quelqu’un à qui elle tient. Ce qui nous amène à ça plus grande crainte… éprouver des sentiments fort pour autrui. N’ayant pas l’habitude de d’avoir des sentiments, faut dire qu’avec Uncle c’est pas ce qu’elle a appris.
Histoire
Dans un premier temps, soyons d’accord… parmi la tonne de cultes qu’il existe dans le monde pourquoi il a fallu que ce soit les dieux grec qui reviennent sur terre ? Je ne vais pas contester leur toute puissance, ils sont là… on a besoin d’eux et de leur protection c’est un fait…. Et tout ce jolie merdier est arrivé bien avant ma naissance. Mais je suis une nordique, et combien même le monde a radicalement changer. Cependant je n’ai jamais réussi à me désintéresser de la culture qui fut un jour celle de ma terre natale. Je dois le dire les dieux nordique sont vraiment classe…. Mais… la petite fille curieuse que j’étais se faisait régulièrement remonter les bretelles à ce sujet. Il n’y avait pas à contester quoi que ce soit. Bon maintenant que c’est dit clairement que une petite par de moi préfère d’autre types de dieux…. Revenons à mon histoire, mon passé…
Alors oui, le début… je suis née près d’un fjord en Norvège. Dans ces zones éloignées de toute civilisation en plein hiver… mes parents ont dû se contenter de la sage-femme du coin. Elle a fait de son mieux et je suis arrivée en parfaite santé. C’était la nuit de la chandeleur, alors que la neige tombait à flot à l’extérieur mettant à rude épreuve tous les habitants depuis maintenant plusieurs mois. Naitre en plein hiver ici est loin d’être chose facile et pour cause si j’avais eu des problèmes de santé seul un médecin généraliste et une sage-femme possédant autant de matériel que sur champs de bataille aurait dû me sauver. En somme être né en bonne santé était un peu comme si une bonne étoile veillait sur moi. Mes parents étaient très heureux et étant leur premier enfant ils ont vraiment fait attention a bien s’occuper de moi…
La vie près d’un fjord est vraiment difficile et un enfant pourrait se blesser voir mourir très facilement. La nature est reine là-bas et c’est ce qui donne tout son charme à ce lieu… mes premier souvenirs remonte à mes trois ans environ. C’était le printemps, et la neige commençait à fondre laissant place aux premiers bourgeons. Avec eux… des animaux aussi montraient le bout de leur nez. J’accompagnais mon père voir ces faucons et ces aigles, il prenait le temps, en chemin, de montrer la nouvelle génération de nombreux mammifère. Quand il parlait il faisait souvent référence à Artémis et à son frère… Apollon, les dieux de la chasse… difficile de ne pas éprouver du respect face à la nature.
En parallèle de mon apprentissage avec mon père, j’ai eu le droit de pratique un art martial. Certes j’étais jeune… et mon père à un peu regretter mon attirance vers les épées… étant donné que cela ne sert à rien quand on veut tuer un cerf… mais je me suis épanoui pendant de nombreuse année dans ce sport… cela à permis de canaliser mon énergie de m’apprendre la discipline.
J’ai mené la vie la plus tranquille et banale possible jusqu’à mes huit ans. En fait ma vie a changé avec l’arrivé d’une petite chose… qui cri… et qui pleure…. Oui vous l’avez devinez, mes parents ont eu un autre enfant. Un petit garçon tout à fait adorable mais pour moi il me prenait mes parents… leur attention, leur amour. Tout à changer. C’est vers cet âge que je me suis replié sur moi-même, je me suis mise à lire beaucoup, même de vieux livre, notamment ceux sur la mythologie nordique. Peut-être que je cherchais juste à attirer l’attention, loin de moi l’idée de vouloir contrarier les dieux. J’ai cependant apprit qu’eux aussi avait une déesse pour la chasse ; Skadi… je me suis alors rendu compte peu importe le dieu où son nom… l’homme pendant des siècles et des siècles c’est toujours rattacher à des êtres supérieur.
J’ai malgré tout continué à aller aider pères avec ces animaux… et petit à petit ma rancœur c’est aussi apaiser. Après de long moment de parole et à voir que ce petit frère n’était pas non plus le diable en personne je l’ai accepté.
Afin d’apaiser un peu ma colère, mon désaccord à la présence de cet être… père m’a offert un aigle. C’était en été il était encore jeune. J’avais… 10 ans et je l’admets… ce faucon de couleur noir de jais âgé de même pas un an m’a beaucoup aidé… j’ai pu prendre soin de lui, tisser un vrai lien avec lui et l’aider à effectuer son premier vol. C’était vraiment quelque chose de fantastique. Et jusqu’à aujourd’hui Nazel reste mon fidèle compagnon un ami de tous les jours.
Je me suis attaché à ce petit frère, très différent de moi, très vivant et apportant énormément de joie et de bonheur autour de lui. Pourtant je ne peux m’empêcher de repenser à la bêtise qu’il a faite l’hiver de ces cinq ans. Je crois que c’est là que ; de un, j’ai vraiment compris tout l’amour que je porte à ce chieur et de deux, j’ai découvert une autre facette de moi. Je m’explique… Jonas (c’est le prénom de mon frère) est parti dans la forêt à côté de chez nous, en plein hiver alors que la neige faisait déjà bien 30cm au sol. En fait, il a juste voulu suivre un chien, mais il s’est perdu.
Évidement les parents étaient fou de panique… comme je l’ai déjà dit un accident est vite arrivé là-bas. Surtout en hiver quand la neige cache les dénivelés du terrain. Je n’avais que 13 ans mais j’ai insisté pour participer au recherche, pour la première fois de ma vie j’ai cru que ma poitrine allait exploser… je ne pensais pas qu’être inquiet pouvait causer autant de soucis. Mais à force de passer du temps dans cette forêt avec les faucons et les aigles je commençais à bien la connaitre. Jonas avait disparu il y a déjà plus d’une heure mais la neige avait déjà recouvert une bonne partie des traces et le pourcentage de chance qu’il lui soit arrivé quelque chose est fort probable.
En cherchant, j’ai pu trouver un semblant de trace, mais bon je n’étais encore qu’une enfant et au lieu d’aller simplement chercher un adulte j’ai décidé de suivre ma piste à mes risques et périls. Sur ce chemin malgré mes précautions je me souviens mettre prit une branche qui m’a fait chuté et j’ai bien failli tomber dans un petit ravin. Le problème c’était qu’il neigeait de plus en plus… trop même. J’ai descendu le ravin et j’ai trouvé enfin un signe de mon frère, il était allongé plus loin inconscient. C’était une vision désagréable je l’admets mais surtout la neige commençait à s’accumuler sur lui. Dans la panique j’ai voulu le dégager sans savoir ce qui n’allait pas. Et bien croyez-le où non… la neige a disparu… alors que j’essayais de la chasser. Alors disparu est un grand mot mais je l’ai perçu comme ça en réalité elle avait juste fondu. J’ai pu alors voir le corps frigorifier de mon frère, sa cheville était enflée. Tout s’est passé très vite dans ma tête entre l’inquiétude et le calme. J’ai fait au mieux pour le soulever et j’ai crié fortement à m’époumoner. Et encore une fois il s’est passé quelque chose d’assez étrange… l’eau accumulé dans la neige à sembler prendre forme, celle d’un petit renard.
Le petit renard avait couru avec l’intention de demander à l’aide et a réussi à attirer l’attention d’un adulte vers nous. En fait… je ne savais pas trop comment tout ça c’était produit mais j’étais apparemment assez focalisez sur le village pour guider ma création et la ramener à nous. Quand les adultes nous on trouver je pense que je ne devais pas être loin de frôler l’hypothermie j’avais donné mes vêtements à mon frère pour essayer qu’il soit le plus au chaud possible. La poussée d’adrénaline qui avait parcouru mon corps c’est comme évaporer à l’instant où un homme à soulever mon corps. Le petit renard fait de neige c’est également effondré. Disparu comme un rêve à notre réveil, disparu car je n’étais plus focaliser dessus et que je me suis laisser sombrer dans l’inconscience. Plus tard on a compris que en fait c’était ma magie… j’avais la possibilité d’utiliser cette magie en moi et cette magie nous a clairement sauver la vie.
Je me suis réveillé deux jours plus tard, fatiguée… dans mon lit. Passé le soulagement de mes parents de voir que je ne suis pas morte, je me suis sacrément fait engueuler pour mon inconscience entre autre.
Après un peu de repos j’ai pu avoir des nouvelles de mon frère. La convalescence a été assez rapide, et heureusement pour moi car j’avais besoin de comprendre ce qui m’arrivait… cette magie… ces règles et son fonctionnement… mais seule c’était vraiment très compliqué. Les voisins et même ma propre famille avaient développé une forme d’appréhension vis à vis de moi. Il se passait toujours des choses étranges quand j’étais en présence d’eau. J’avais failli blessé mon frère en jouant simplement avec de la neige…
Un matin je me baladais avec Nazel tranquillement, lui volait et revenait me voir régulièrement, quand… une forme au loin c’est dessiné. Soyons d’accord une ombre de plus de deux mètre de haut ce n’est pas normal… et aussi proche du village il n’y avait jamais eu d’ours. Alors qu’est-ce que c’était ? Vous avez pas devinez ? Je ne vous en veux pas, moi non plus à l’époque. En réalité c’était un homme, rien que ça un homme qui ressemblait à une montagne. Il m’a fait signe d’avancer mais je n’ai pas bougé. Sérieusement n’importe qui voudrait juste prendre ces jambes à son cou et c’était ce que j’avais prévu… mais il s’est effondré au sol. Je me souviens avoir rappelé Nazel pour l’envoyer quérir mon père et je suis allé voir l’état de l’inconnu.
Rapidement des adultes sont arrivé, et l’étranger a fini chez le médecin… je tiens à préciser qu’il fallait plusieurs hommes pour le soulever et le transporté tellement il était grand et gros… mon père est reparti au travail et ma mère s’occuper de mon frère à la maison. Moi j’ai demandé à veiller sur l’inconnu… il avait comme une énergie étrange… quelque chose de différents ou alors j’étais juste intimidé par sa présence.
Cet homme c’était réveiller en des temps record. En générale une hypothermie, met KO un certain temps… mais lui en même pas quelques heures il s’est réveillé. Je l’ai remarqué quand il a son ventre qui a fait un bruit digne de celui d’un ours qui rugit… je suis donc aller chercher de la nourriture et de l’eau dans le semblant de cuisine chez le médecin pour lui ramener, il a tout englouti en même pas quelque minutes.
Je sais que tout ça semble manquer d’intérêt mais en fait… ça en a un car cet homme m’a posé la question la plus étrange du monde à l’époque. Il m’a demandé de quoi j’étais capable… Après avoir exprimé mon incompréhension j’ai compris qu’il parlait de ma magie… bon tout aurais pu s’arrêter là. Il aurait pu juste me dire qui je suis et ce que je suis mais disons que les adultes n’était pas d’accord. C’était sans compté mon aspect bornée, je voulais savoir, j’avais besoin de savoir, personne ne me regardait de la même façon depuis plus d’une semaine ! J’ai appris bien plus tard qu’il s’en est rendu compte juste car on se comprenait sans parler la même langue.
Après quelques désaccord je lui ai proposé de venir manger à la maison et à vrai dire je m’attendais ni à ce qu’il fasse des sauts monstrueux pour aller chasser ni à ce qu’il rapporte deux ours entier à la maison pour le repas. Mais c’était… Uncle, avec le recul tout ça me parait beaucoup plus normal. Enfin si on peut parler de normalité en ce qui concerne les Héros. Pour des raisons de clarté j’appellerai Uncle « le vieux » à partir de maintenant.
Donc le vieux à ramener deux ours qu’on a cuisiné et il a expliqué les bases, répondu vaguement à mes interrogations. Pourtant la condition pour tout savoir, pour apprendre était de la suivre. Compliqué de prendre une telle décision… à 13 ans. Suivre un inconnu qui a peut-être les réponses attendu ou… rester près de sa famille et essayer de vivre une vie normale et de faire abstraction des regards et de cette magie. En fait mes parents était pas d’accord pour que je parte… vous connaissez le chantage affectif ? Eh bien c’était cela. Si je partais, je n’avais plus de famille, je n’étais plus leur fille… et bien que j’ai reçu beaucoup d’amour de leur part… je sentais qu’à cette époque il n’avait plus la même affection, il était partagé entre la peur et l’envie de me protéger. Alors je suis partie avec le vieux… il aurait pu me faire mainte chose, on était en plein hiver et je n’étais qu’une enfant. Encore une fois avec le recule je sais que ça n’avait rien de raisonnable de faire ce choix.
Ne pensez pas que je n’ai pas souffert de la séparation avec ma famille, ça à été un calvaire émotionnel les premier mois. Déjà parce que je n’avais plus aucun confort. Voyager est bien plus dur que je ne le pensais. Heureusement j’avais Nazel pour me réconforter et apaiser ma peine. Avec le vieux, j’ai entamé mon apprentissage. Renforcer le corps, perfectionner ma maitrise de l’épée et du combat de manière générale et, le plus dur, maitriser ma magie.
Comment vous dire… contrôler cette magie a été la chose la plus éprouvante de ma vie, à côté se prendre un coup d’épée dans le ventre c’est vraiment une promenade de santé. Au début ça allait quand il s’agissait de s’entrainer sur un petit bol d’eau, d’essayer de moduler à mon souhait les particules d’eau, ça allait. Mais à plus grande échelle réussir à créer un animal ou un objet avec ma magie sans être sous le coup de l’émotion c’était compliqué. Et ne parlons pas du fait de maitrise de grande quantité d’eau. Plus d’une fois j’ai perdu connaissance et plus d’une fois cela a eu des effets indésirables tels que cracher du sang. Le vieux avait toujours des exercices étranges, comme me demander d’éroder une pierre selon une forme spécifique… Et ça c’était les parties sympas de mon entrainement quand on était encore dans les montagnes…
Si de mon point de vue je regrettais d’être partie… bah je n’étais clairement pas prête à la suite. Le vieux et moi on a repris la route et la première… proie que j’ai dû chasser a été un ours… oui oui rien que ça. Je venais d’avoir 14 ans. Alors outre le fait que je devais tuer un ours avec une épée faite par ma magie… ce qui n’est pas vraiment optimale… eh bien un ours debout fait facilement deux fois ma taille. Ce combat n’a ni été simple, ni sans danger et je m’en suis sortie avec de belle griffure qu’Uncle a été obligé de soigner.
Alors oui il ressemble à un monstre dit comme ça, mais il s’avait aussi prendre soin de moi. Me soigner au besoin, me protéger si je risquais de mourir mais aussi veiller à ce que je ne manque de rien. Il a toujours été paradoxal mais je suppose que ça faisait partie de son caractère… Quoi qu’il en soit après l’ours à suivit de nombreux autres animaux puis des monstres… des heures et des heures d’entrainement tous les jours, de magie, de physique mais aussi de mentale. Et après tout ça pour une raison obscure j’ai pu me battre contre d’autre humain… c’est fou... Mais ça me semblait bien plus facile et en même temps plus difficile… l’humain ayant des réactions parfois imprévisible, il peut évoluer au cours d’un combat là où les bêtes reste dans un schéma.
Au cours de nos voyages j’ai beaucoup apprit, sur le monde, sur l’humanité, sur la vie en générale. J’ai appris aussi les bases de plusieurs langues me permettant de mieux m’intégrer dans les populations. Si le vieux était tout sauf discret, moi j’étais comme son ombre, je suis devenue avec le temps l’eau qui dort. Le vieux m’a vraiment beaucoup apprit… et malgré toute les épreuves je le respect encore beaucoup et je suis sûre qu’il a encore beaucoup à m’apprendre.
J’ai passé un peu plus de cinq ans avec ce vieux fou… et comment dire… un matin il m’a envoyé en mission solo. Ce n’était pas ma première fois, comme d’habitude il m’a envoyé tuer un monstre improbable. Je sais que le but était de me pousser à me surpasser, à réussir aussi à innové, après tout ma magie n’a quasiment aucune limite. Alors je suis partie l’air de rien… C’était quelque chose de banal comme d’habitude. J’ai mis deux semaines à trouver, tuer et me rendre à notre lieu de rendez-vous. Ce vieux débris avait toujours des idées improbables comme nous donner rendez-vous au sommet d’une montagne particulièrement pénible à escalader ! Bref moi et mon trophée, épuisé on est arrivé en haut de la montagne. Mais Uncle n’était pas là… ce n’était pas normal, ça ne lui ressemblait pas. Il était toujours là normalement. Puis finalement mes yeux se sont posé une épée noir de jais qui trônait là comme-ci de rien était… Une lame d’une toute beauté je dois l’admettre. En fait à en juger par sa qualité elle a dû être forgé par Héphaïstos lui-même. Et en fait… c’est fort possible… Le vieux avait laissé un de ces comics. C’était très important pour lui, il ne les donnait jamais, ne les prêtais pas. Ce n’était donc définitivement pas normal. Mais… s’il m’avait laissé cela… s’il n’était pas là ce jour-là c’est parce que nos chemin devaient se séparé. Et son cadeau d’adieux était cette épée magnifique et un de ces précieux comics.
Si vous voulez le fond de ma pensée… c’était un vieux complètement irresponsable et vraiment énervant et je lui en voulais d’être partie sans un mot… de m’avoir abandonné seule sur cette montagne… pour la première fois depuis longtemps des larmes on couler sur mes joues. J’étais dans une colère noire et d’ailleurs j’ai comme attirer la pluie à moi, ou provoquer la pluie dans un petit périmètre autour de moi…. Dommage que Zeus ne m’ai pas accordé le pouvoir de faire des éclairs… Après avoir lutter quelques heures pour me calmer, pour respirer, pour reprendre mes esprits, j’ai empoignée l’épée.
Je me suis dit que un jour je lui ferais payer cet abandon. Je venais de perdre ma seul attache sur cette terre, j’avais abandonné ma famille pour le suivre, je n’avais plus rien. En soulevant la lame je me rends compte qu’il y avait une inscription fine sur la lame ; « Meet you at the summit ». J’ai sincèrement explosé de rire en lisant ça avant de l’insulter de tous les noms puis de m’assoir et soupirer. Il me disait d’avancer, de faire mes preuves, de devenir encore plus forte… de le retrouver au sommet… il n’était vraiment pas doué pour le sentimentale… mais c’est le plus beau geste venant de lui. Peut-être que la petite gamine que j’étais a réussi à faire un trou dans son cœur de pierre ? Aucune idée mais une chose est sûr ce message plus son comics signifiait qu’il me faisait confiance et qu’il tenait un minimum à moi.
Je suis resté quelques jours là-bas, dans le doute, ou dans l’espoir je ne sais plus trop aujourd’hui. Et puis je me suis rendu compte qu’il fallait partir, qu’il fallait avancer. Et puis j’étais un Héros, je pouvais ne pas rester là en haut de ma montagne à me morfondre.
Je ne sais trop que dire… je veux dire, j’ai passé la moitié de ma vie dans les fjords de Norvège avec ma famille et l’autre sur les routes avec un vieux pas très commode qui effraye quasiment tout ce qu’il croise. A vrai dire… je n’avais jamais vécu seule… et j’étais soudainement livrer à l’immensité du monde… seule. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire de toutes ces compétences maintenant ? J’avais à peine 19 ans après tout. Après deux mois à errer sans but précis… passant de ville en ville, j’ai choisi de faire route vers le temple d’Artémis. Après tout à défaut d’avoir un but défini j’ai choisi parmi tous les dieux celui que je servirais. Au moins mon épée aura un semblant de but. En chemin je me suis quelque peu improviser assassin, ce n’est pas une chose commune mais c’était pour moi la meilleure façon de faire quelque chose qui me paraissais normal… Et puis j’espérais au cours de mes voyages rencontrer des adversaires qui repousseront mes limites et peut-être ce vieux Uncle qui sait ?
Je dois dire quand même que ma rencontre avec Artémis m’a fait réviser mon jugement sur les dieux grec, enfin au moins sur elle. Je ne sais pas si c’est chose commune mais j’ai pu avoir un semblant de discussion avant qu’elle ne retourne à ses occupations.
Aujourd’hui encore je compte bien servir Artémis au mieux, et bien entendu à effectuer les différents contrats qui se présente à moi. Je deviendrais forte et je tracerai ma propre voie quoi qu’il en coute.
Alors oui, le début… je suis née près d’un fjord en Norvège. Dans ces zones éloignées de toute civilisation en plein hiver… mes parents ont dû se contenter de la sage-femme du coin. Elle a fait de son mieux et je suis arrivée en parfaite santé. C’était la nuit de la chandeleur, alors que la neige tombait à flot à l’extérieur mettant à rude épreuve tous les habitants depuis maintenant plusieurs mois. Naitre en plein hiver ici est loin d’être chose facile et pour cause si j’avais eu des problèmes de santé seul un médecin généraliste et une sage-femme possédant autant de matériel que sur champs de bataille aurait dû me sauver. En somme être né en bonne santé était un peu comme si une bonne étoile veillait sur moi. Mes parents étaient très heureux et étant leur premier enfant ils ont vraiment fait attention a bien s’occuper de moi…
La vie près d’un fjord est vraiment difficile et un enfant pourrait se blesser voir mourir très facilement. La nature est reine là-bas et c’est ce qui donne tout son charme à ce lieu… mes premier souvenirs remonte à mes trois ans environ. C’était le printemps, et la neige commençait à fondre laissant place aux premiers bourgeons. Avec eux… des animaux aussi montraient le bout de leur nez. J’accompagnais mon père voir ces faucons et ces aigles, il prenait le temps, en chemin, de montrer la nouvelle génération de nombreux mammifère. Quand il parlait il faisait souvent référence à Artémis et à son frère… Apollon, les dieux de la chasse… difficile de ne pas éprouver du respect face à la nature.
En parallèle de mon apprentissage avec mon père, j’ai eu le droit de pratique un art martial. Certes j’étais jeune… et mon père à un peu regretter mon attirance vers les épées… étant donné que cela ne sert à rien quand on veut tuer un cerf… mais je me suis épanoui pendant de nombreuse année dans ce sport… cela à permis de canaliser mon énergie de m’apprendre la discipline.
J’ai mené la vie la plus tranquille et banale possible jusqu’à mes huit ans. En fait ma vie a changé avec l’arrivé d’une petite chose… qui cri… et qui pleure…. Oui vous l’avez devinez, mes parents ont eu un autre enfant. Un petit garçon tout à fait adorable mais pour moi il me prenait mes parents… leur attention, leur amour. Tout à changer. C’est vers cet âge que je me suis replié sur moi-même, je me suis mise à lire beaucoup, même de vieux livre, notamment ceux sur la mythologie nordique. Peut-être que je cherchais juste à attirer l’attention, loin de moi l’idée de vouloir contrarier les dieux. J’ai cependant apprit qu’eux aussi avait une déesse pour la chasse ; Skadi… je me suis alors rendu compte peu importe le dieu où son nom… l’homme pendant des siècles et des siècles c’est toujours rattacher à des êtres supérieur.
J’ai malgré tout continué à aller aider pères avec ces animaux… et petit à petit ma rancœur c’est aussi apaiser. Après de long moment de parole et à voir que ce petit frère n’était pas non plus le diable en personne je l’ai accepté.
Afin d’apaiser un peu ma colère, mon désaccord à la présence de cet être… père m’a offert un aigle. C’était en été il était encore jeune. J’avais… 10 ans et je l’admets… ce faucon de couleur noir de jais âgé de même pas un an m’a beaucoup aidé… j’ai pu prendre soin de lui, tisser un vrai lien avec lui et l’aider à effectuer son premier vol. C’était vraiment quelque chose de fantastique. Et jusqu’à aujourd’hui Nazel reste mon fidèle compagnon un ami de tous les jours.
Je me suis attaché à ce petit frère, très différent de moi, très vivant et apportant énormément de joie et de bonheur autour de lui. Pourtant je ne peux m’empêcher de repenser à la bêtise qu’il a faite l’hiver de ces cinq ans. Je crois que c’est là que ; de un, j’ai vraiment compris tout l’amour que je porte à ce chieur et de deux, j’ai découvert une autre facette de moi. Je m’explique… Jonas (c’est le prénom de mon frère) est parti dans la forêt à côté de chez nous, en plein hiver alors que la neige faisait déjà bien 30cm au sol. En fait, il a juste voulu suivre un chien, mais il s’est perdu.
Évidement les parents étaient fou de panique… comme je l’ai déjà dit un accident est vite arrivé là-bas. Surtout en hiver quand la neige cache les dénivelés du terrain. Je n’avais que 13 ans mais j’ai insisté pour participer au recherche, pour la première fois de ma vie j’ai cru que ma poitrine allait exploser… je ne pensais pas qu’être inquiet pouvait causer autant de soucis. Mais à force de passer du temps dans cette forêt avec les faucons et les aigles je commençais à bien la connaitre. Jonas avait disparu il y a déjà plus d’une heure mais la neige avait déjà recouvert une bonne partie des traces et le pourcentage de chance qu’il lui soit arrivé quelque chose est fort probable.
En cherchant, j’ai pu trouver un semblant de trace, mais bon je n’étais encore qu’une enfant et au lieu d’aller simplement chercher un adulte j’ai décidé de suivre ma piste à mes risques et périls. Sur ce chemin malgré mes précautions je me souviens mettre prit une branche qui m’a fait chuté et j’ai bien failli tomber dans un petit ravin. Le problème c’était qu’il neigeait de plus en plus… trop même. J’ai descendu le ravin et j’ai trouvé enfin un signe de mon frère, il était allongé plus loin inconscient. C’était une vision désagréable je l’admets mais surtout la neige commençait à s’accumuler sur lui. Dans la panique j’ai voulu le dégager sans savoir ce qui n’allait pas. Et bien croyez-le où non… la neige a disparu… alors que j’essayais de la chasser. Alors disparu est un grand mot mais je l’ai perçu comme ça en réalité elle avait juste fondu. J’ai pu alors voir le corps frigorifier de mon frère, sa cheville était enflée. Tout s’est passé très vite dans ma tête entre l’inquiétude et le calme. J’ai fait au mieux pour le soulever et j’ai crié fortement à m’époumoner. Et encore une fois il s’est passé quelque chose d’assez étrange… l’eau accumulé dans la neige à sembler prendre forme, celle d’un petit renard.
Le petit renard avait couru avec l’intention de demander à l’aide et a réussi à attirer l’attention d’un adulte vers nous. En fait… je ne savais pas trop comment tout ça c’était produit mais j’étais apparemment assez focalisez sur le village pour guider ma création et la ramener à nous. Quand les adultes nous on trouver je pense que je ne devais pas être loin de frôler l’hypothermie j’avais donné mes vêtements à mon frère pour essayer qu’il soit le plus au chaud possible. La poussée d’adrénaline qui avait parcouru mon corps c’est comme évaporer à l’instant où un homme à soulever mon corps. Le petit renard fait de neige c’est également effondré. Disparu comme un rêve à notre réveil, disparu car je n’étais plus focaliser dessus et que je me suis laisser sombrer dans l’inconscience. Plus tard on a compris que en fait c’était ma magie… j’avais la possibilité d’utiliser cette magie en moi et cette magie nous a clairement sauver la vie.
Je me suis réveillé deux jours plus tard, fatiguée… dans mon lit. Passé le soulagement de mes parents de voir que je ne suis pas morte, je me suis sacrément fait engueuler pour mon inconscience entre autre.
Après un peu de repos j’ai pu avoir des nouvelles de mon frère. La convalescence a été assez rapide, et heureusement pour moi car j’avais besoin de comprendre ce qui m’arrivait… cette magie… ces règles et son fonctionnement… mais seule c’était vraiment très compliqué. Les voisins et même ma propre famille avaient développé une forme d’appréhension vis à vis de moi. Il se passait toujours des choses étranges quand j’étais en présence d’eau. J’avais failli blessé mon frère en jouant simplement avec de la neige…
Un matin je me baladais avec Nazel tranquillement, lui volait et revenait me voir régulièrement, quand… une forme au loin c’est dessiné. Soyons d’accord une ombre de plus de deux mètre de haut ce n’est pas normal… et aussi proche du village il n’y avait jamais eu d’ours. Alors qu’est-ce que c’était ? Vous avez pas devinez ? Je ne vous en veux pas, moi non plus à l’époque. En réalité c’était un homme, rien que ça un homme qui ressemblait à une montagne. Il m’a fait signe d’avancer mais je n’ai pas bougé. Sérieusement n’importe qui voudrait juste prendre ces jambes à son cou et c’était ce que j’avais prévu… mais il s’est effondré au sol. Je me souviens avoir rappelé Nazel pour l’envoyer quérir mon père et je suis allé voir l’état de l’inconnu.
Rapidement des adultes sont arrivé, et l’étranger a fini chez le médecin… je tiens à préciser qu’il fallait plusieurs hommes pour le soulever et le transporté tellement il était grand et gros… mon père est reparti au travail et ma mère s’occuper de mon frère à la maison. Moi j’ai demandé à veiller sur l’inconnu… il avait comme une énergie étrange… quelque chose de différents ou alors j’étais juste intimidé par sa présence.
Cet homme c’était réveiller en des temps record. En générale une hypothermie, met KO un certain temps… mais lui en même pas quelques heures il s’est réveillé. Je l’ai remarqué quand il a son ventre qui a fait un bruit digne de celui d’un ours qui rugit… je suis donc aller chercher de la nourriture et de l’eau dans le semblant de cuisine chez le médecin pour lui ramener, il a tout englouti en même pas quelque minutes.
Je sais que tout ça semble manquer d’intérêt mais en fait… ça en a un car cet homme m’a posé la question la plus étrange du monde à l’époque. Il m’a demandé de quoi j’étais capable… Après avoir exprimé mon incompréhension j’ai compris qu’il parlait de ma magie… bon tout aurais pu s’arrêter là. Il aurait pu juste me dire qui je suis et ce que je suis mais disons que les adultes n’était pas d’accord. C’était sans compté mon aspect bornée, je voulais savoir, j’avais besoin de savoir, personne ne me regardait de la même façon depuis plus d’une semaine ! J’ai appris bien plus tard qu’il s’en est rendu compte juste car on se comprenait sans parler la même langue.
Après quelques désaccord je lui ai proposé de venir manger à la maison et à vrai dire je m’attendais ni à ce qu’il fasse des sauts monstrueux pour aller chasser ni à ce qu’il rapporte deux ours entier à la maison pour le repas. Mais c’était… Uncle, avec le recul tout ça me parait beaucoup plus normal. Enfin si on peut parler de normalité en ce qui concerne les Héros. Pour des raisons de clarté j’appellerai Uncle « le vieux » à partir de maintenant.
Donc le vieux à ramener deux ours qu’on a cuisiné et il a expliqué les bases, répondu vaguement à mes interrogations. Pourtant la condition pour tout savoir, pour apprendre était de la suivre. Compliqué de prendre une telle décision… à 13 ans. Suivre un inconnu qui a peut-être les réponses attendu ou… rester près de sa famille et essayer de vivre une vie normale et de faire abstraction des regards et de cette magie. En fait mes parents était pas d’accord pour que je parte… vous connaissez le chantage affectif ? Eh bien c’était cela. Si je partais, je n’avais plus de famille, je n’étais plus leur fille… et bien que j’ai reçu beaucoup d’amour de leur part… je sentais qu’à cette époque il n’avait plus la même affection, il était partagé entre la peur et l’envie de me protéger. Alors je suis partie avec le vieux… il aurait pu me faire mainte chose, on était en plein hiver et je n’étais qu’une enfant. Encore une fois avec le recule je sais que ça n’avait rien de raisonnable de faire ce choix.
Ne pensez pas que je n’ai pas souffert de la séparation avec ma famille, ça à été un calvaire émotionnel les premier mois. Déjà parce que je n’avais plus aucun confort. Voyager est bien plus dur que je ne le pensais. Heureusement j’avais Nazel pour me réconforter et apaiser ma peine. Avec le vieux, j’ai entamé mon apprentissage. Renforcer le corps, perfectionner ma maitrise de l’épée et du combat de manière générale et, le plus dur, maitriser ma magie.
Comment vous dire… contrôler cette magie a été la chose la plus éprouvante de ma vie, à côté se prendre un coup d’épée dans le ventre c’est vraiment une promenade de santé. Au début ça allait quand il s’agissait de s’entrainer sur un petit bol d’eau, d’essayer de moduler à mon souhait les particules d’eau, ça allait. Mais à plus grande échelle réussir à créer un animal ou un objet avec ma magie sans être sous le coup de l’émotion c’était compliqué. Et ne parlons pas du fait de maitrise de grande quantité d’eau. Plus d’une fois j’ai perdu connaissance et plus d’une fois cela a eu des effets indésirables tels que cracher du sang. Le vieux avait toujours des exercices étranges, comme me demander d’éroder une pierre selon une forme spécifique… Et ça c’était les parties sympas de mon entrainement quand on était encore dans les montagnes…
Si de mon point de vue je regrettais d’être partie… bah je n’étais clairement pas prête à la suite. Le vieux et moi on a repris la route et la première… proie que j’ai dû chasser a été un ours… oui oui rien que ça. Je venais d’avoir 14 ans. Alors outre le fait que je devais tuer un ours avec une épée faite par ma magie… ce qui n’est pas vraiment optimale… eh bien un ours debout fait facilement deux fois ma taille. Ce combat n’a ni été simple, ni sans danger et je m’en suis sortie avec de belle griffure qu’Uncle a été obligé de soigner.
Alors oui il ressemble à un monstre dit comme ça, mais il s’avait aussi prendre soin de moi. Me soigner au besoin, me protéger si je risquais de mourir mais aussi veiller à ce que je ne manque de rien. Il a toujours été paradoxal mais je suppose que ça faisait partie de son caractère… Quoi qu’il en soit après l’ours à suivit de nombreux autres animaux puis des monstres… des heures et des heures d’entrainement tous les jours, de magie, de physique mais aussi de mentale. Et après tout ça pour une raison obscure j’ai pu me battre contre d’autre humain… c’est fou... Mais ça me semblait bien plus facile et en même temps plus difficile… l’humain ayant des réactions parfois imprévisible, il peut évoluer au cours d’un combat là où les bêtes reste dans un schéma.
Au cours de nos voyages j’ai beaucoup apprit, sur le monde, sur l’humanité, sur la vie en générale. J’ai appris aussi les bases de plusieurs langues me permettant de mieux m’intégrer dans les populations. Si le vieux était tout sauf discret, moi j’étais comme son ombre, je suis devenue avec le temps l’eau qui dort. Le vieux m’a vraiment beaucoup apprit… et malgré toute les épreuves je le respect encore beaucoup et je suis sûre qu’il a encore beaucoup à m’apprendre.
J’ai passé un peu plus de cinq ans avec ce vieux fou… et comment dire… un matin il m’a envoyé en mission solo. Ce n’était pas ma première fois, comme d’habitude il m’a envoyé tuer un monstre improbable. Je sais que le but était de me pousser à me surpasser, à réussir aussi à innové, après tout ma magie n’a quasiment aucune limite. Alors je suis partie l’air de rien… C’était quelque chose de banal comme d’habitude. J’ai mis deux semaines à trouver, tuer et me rendre à notre lieu de rendez-vous. Ce vieux débris avait toujours des idées improbables comme nous donner rendez-vous au sommet d’une montagne particulièrement pénible à escalader ! Bref moi et mon trophée, épuisé on est arrivé en haut de la montagne. Mais Uncle n’était pas là… ce n’était pas normal, ça ne lui ressemblait pas. Il était toujours là normalement. Puis finalement mes yeux se sont posé une épée noir de jais qui trônait là comme-ci de rien était… Une lame d’une toute beauté je dois l’admettre. En fait à en juger par sa qualité elle a dû être forgé par Héphaïstos lui-même. Et en fait… c’est fort possible… Le vieux avait laissé un de ces comics. C’était très important pour lui, il ne les donnait jamais, ne les prêtais pas. Ce n’était donc définitivement pas normal. Mais… s’il m’avait laissé cela… s’il n’était pas là ce jour-là c’est parce que nos chemin devaient se séparé. Et son cadeau d’adieux était cette épée magnifique et un de ces précieux comics.
Si vous voulez le fond de ma pensée… c’était un vieux complètement irresponsable et vraiment énervant et je lui en voulais d’être partie sans un mot… de m’avoir abandonné seule sur cette montagne… pour la première fois depuis longtemps des larmes on couler sur mes joues. J’étais dans une colère noire et d’ailleurs j’ai comme attirer la pluie à moi, ou provoquer la pluie dans un petit périmètre autour de moi…. Dommage que Zeus ne m’ai pas accordé le pouvoir de faire des éclairs… Après avoir lutter quelques heures pour me calmer, pour respirer, pour reprendre mes esprits, j’ai empoignée l’épée.
Je me suis dit que un jour je lui ferais payer cet abandon. Je venais de perdre ma seul attache sur cette terre, j’avais abandonné ma famille pour le suivre, je n’avais plus rien. En soulevant la lame je me rends compte qu’il y avait une inscription fine sur la lame ; « Meet you at the summit ». J’ai sincèrement explosé de rire en lisant ça avant de l’insulter de tous les noms puis de m’assoir et soupirer. Il me disait d’avancer, de faire mes preuves, de devenir encore plus forte… de le retrouver au sommet… il n’était vraiment pas doué pour le sentimentale… mais c’est le plus beau geste venant de lui. Peut-être que la petite gamine que j’étais a réussi à faire un trou dans son cœur de pierre ? Aucune idée mais une chose est sûr ce message plus son comics signifiait qu’il me faisait confiance et qu’il tenait un minimum à moi.
Je suis resté quelques jours là-bas, dans le doute, ou dans l’espoir je ne sais plus trop aujourd’hui. Et puis je me suis rendu compte qu’il fallait partir, qu’il fallait avancer. Et puis j’étais un Héros, je pouvais ne pas rester là en haut de ma montagne à me morfondre.
Je ne sais trop que dire… je veux dire, j’ai passé la moitié de ma vie dans les fjords de Norvège avec ma famille et l’autre sur les routes avec un vieux pas très commode qui effraye quasiment tout ce qu’il croise. A vrai dire… je n’avais jamais vécu seule… et j’étais soudainement livrer à l’immensité du monde… seule. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire de toutes ces compétences maintenant ? J’avais à peine 19 ans après tout. Après deux mois à errer sans but précis… passant de ville en ville, j’ai choisi de faire route vers le temple d’Artémis. Après tout à défaut d’avoir un but défini j’ai choisi parmi tous les dieux celui que je servirais. Au moins mon épée aura un semblant de but. En chemin je me suis quelque peu improviser assassin, ce n’est pas une chose commune mais c’était pour moi la meilleure façon de faire quelque chose qui me paraissais normal… Et puis j’espérais au cours de mes voyages rencontrer des adversaires qui repousseront mes limites et peut-être ce vieux Uncle qui sait ?
Je dois dire quand même que ma rencontre avec Artémis m’a fait réviser mon jugement sur les dieux grec, enfin au moins sur elle. Je ne sais pas si c’est chose commune mais j’ai pu avoir un semblant de discussion avant qu’elle ne retourne à ses occupations.
Aujourd’hui encore je compte bien servir Artémis au mieux, et bien entendu à effectuer les différents contrats qui se présente à moi. Je deviendrais forte et je tracerai ma propre voie quoi qu’il en coute.
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Chasseur-esse
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Selena Ioannis
# Re: La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Sam 7 Nov - 22:04
Bienvenue à toi la rougequine o/
Chevalier
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Héra
# Re: La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Sam 7 Nov - 23:01
Bienvenu parmi les héros Karen, nous avons hâte de pouvoir t'accueillir parmi les chasseresses, Artémis est impatiente de t'avoir dans ses rangs. Toutefois, nous devons de demander de corriger certains éléments de ta présentation avant de pouvoir procéder à ta validation:
En effet, si les héros s'attirent entre eux, ils ne sont pas capables de ressentir la présence d'un autre héros, ou de déterminer qu'une personne qui est en leur présence est un héros. Or, Karen ressent que Uncle est différent. Et Uncle l'a immédiatement interrogé sur ses pouvoirs sans qu'il ne soit indiqué qu'il en ai entendu parler.
Une fois ces éléments corrigés, tu pourras être validée ^^
En effet, si les héros s'attirent entre eux, ils ne sont pas capables de ressentir la présence d'un autre héros, ou de déterminer qu'une personne qui est en leur présence est un héros. Or, Karen ressent que Uncle est différent. Et Uncle l'a immédiatement interrogé sur ses pouvoirs sans qu'il ne soit indiqué qu'il en ai entendu parler.
Une fois ces éléments corrigés, tu pourras être validée ^^
Olympien
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Edward Silverback
# Re: La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Sam 7 Nov - 23:14
Encore bienvenue Kraken :D
J'espère que tu te plairas avec nous, sinon je t'envoi nettoyer les écuries de Thor :p
J'espère que tu te plairas avec nous, sinon je t'envoi nettoyer les écuries de Thor :p
Tsunami
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Localisation : Quelque part sur les océans
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Karen Krigen
# Re: La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Dim 8 Nov - 0:10
Merci à tous, je fais le modif demain et je compte pas nettoyer les écuries de thor !
Chasseur-esse
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Shajara Abu Tariin
# Re: La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Dim 8 Nov - 0:12
Bienvenu par Minou! 
J'espère que tu te plairas ici et que Uncle n'a pas trop traumatisé ton persos
J'espère que tu te plairas ici et que Uncle n'a pas trop traumatisé ton persos
Faucheur
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Karen Krigen
# Re: La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Dim 8 Nov - 19:40
Voilà voilà, j'ai réussis à éditer o7
Chasseur-esse
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Héra
# Re: La solitude est ma vocation, l'eau est ma destinée - Dim 8 Nov - 19:54
congrats Karen Krigen
te voilà validé !
Artémis est fière d'accueillir une si bonne chasseuse vouant un tel amour aux animaux. Tel le chasseur guettant sa proie, ton calme à toute épreuve te permettra d'appréhender toutes les situations l'esprit clair, mais je n'aimerai pas être là quand la source paisible se transformera en torrent tumultueux.
pour finaliser ton inscription, suis le lien !
Olympien
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