Salut ! Moi c’est Alexis, Alexis Svarog. Je ne peux pas vous dire grand-chose sur ma naissance, je ne m’en souviens pas vraiment. Je sais juste que j’ai grandis dans une sorte de bidonville en Russie. Où en Russie ? aucune idée. Ce que je sais, c’est que j’ai été vendu assez jeune, je dirais vers mes 5 ou 6 ans. A partir de là à commencer un enfer sur terre pour moi. Même si les bidonvilles de Russie ne sont pas non plus une partie de plaisir. Bref je ne sais pas comment ni pourquoi je me suis retrouvé en Afrique plus précisément dans la république démocratique du Congo.  

Ça a presque un nom qui claque pour un pays ! mais pas de chance quand comme moi on n’est pas riche ou tout simplement libre… bah les enfants se retrouve à travailler dans les mines. Mon maitre n’était pas un homme sympa. Plutôt violent et colérique. Il avait une petite mine qu’il exploitait, ce n’était peut-être pas la seule… mais nous, les enfants, on était rassemblés dans un campement proche pour favoriser le rendement.  

La vie au campement était réglée comme une horloge, la mine devait tourner matin, midi, et soir. Les enfants étaient séparés en trois équipe et on travaillait largement 8 à 10h par jour minimum. Quand un était malade ou mort il fallait compenser sa perte donc plus de travail pour ceux qui reste. Je suis resté là-bas 4 ans. Il fallait extraire du minerai en masse et pas d’exception parce que je suis une fille ou une enfant. J’ai sympathisé avec quelques gosses de mon équipe et on se tenait les coudes le plus possible, les repas étaient également dosés et bien moins conséquents que le minimum.

Bref au bout de 4 ans j’ai été revendu, cette fois à un homme possédant cette fois différentes mines. J’ai commencé par une mine de fer, semblable à mon ancien lieu de travail.  Et puis je ne suis jamais resté longtemps au même endroit, en fait j’ai fait plusieurs mines et apprit à reconnaitre différents minerais. Je ne m’attachais jamais à personnes mais je positivais toujours, de bonne humeur et de bonne constitution visiblement j’aidais toujours les plus faibles.  J’essayais de leur apporter un peu de baume au cœur je pense. Après tout cette vie était dure et injuste. J’ai plus ou moins gravit les « échelon » en grandissant, je pouvais gérer une équipe d’enfant plus jeune que moi et je devais m’assurer que les quotas était respecté.  Mais c’était vraiment dur pour moi car pousser à bout d’autre enfant ce n’était pas quelque chose de naturel chez moi ni de bien à mes yeux. Aucun d’eux n’avait mérité cela. La torture humaine n’est pas vraiment quelque chose auquel j’adhère.  

Alors tout a dérapé l’année de mes 14 ans.  Il y avait ce pti gars de 8 ans à peine très fragile mais volontaire dans mon équipe. En générale j’effectuais mon travail pour deux mais ce jour-là mon supérieur devait être plutôt mal luné ou je ne sais pas trop quoi mais il l’a littéralement battu à mort sous mes yeux.  J’ai senti monté en moi une vague de chaleur en moi, un vague de colère extrême. Et j’ai eu comme une petite voix dans ma tête… une voix… disons plutôt tentante… et malicieuse.  Puis une douleur, flagrante dans mon bras gauche une douleur… dépassant tous les coups que j’avais pu avoir ces dernières années. C’était comme si mes muscles se déchiraient et que mes os se cassaient… j’ai cru un instant que j’allais perdre connaissance. Finalement la douleur latente semble rester constante, et mon corps répondait à des ordres qui ne semblait pas venir de moi, un vrai carnage… dans une mine… je vous laisse un peu imaginer que ce bras démoniaque c’est fait un plaisir de démolir les fondations de la mine… qui à commencer à s’effondrer.

Je ne sais pas bien comment j’ai survécu à cela. Je me souviens du poids de pierre sur mon corps… un poids assez conséquent que je ne pouvais pas soulever. J’ai reperdu connaissance avant de me réveiller juste dans la terre… comme si quelqu’un avait déplacer les roche… mais rien à l’horizon. Alors je me suis lever péniblement mon bras semblait engourdi, mes jambes flasques et j’ai marché du mieux que j’ai vu, dans une direction parmi tant d’autre… lorsque je me suis effondré je ne le savais pas mais c’était non loin d’un gisement de minerai rare. C’est surement ce qui ma sauver, car le dieu Héphaïstos était justement de passage pour récupérer cela… Il m’a alors recueilli au sein des chevalier dans sa forge.  

Après seulement quelques jours de soin, j’étais sur pied. Allez savoir pourquoi ? mais je me sentais incroyable bien… si on omet la voix dans ma tête. J’ai appris finalement que mon feu… était en faite une sorte de démon mangeur de monstre… ce qui vraiment n’était pas rassurant. Le plus important pour moi à été d’apprendre un maximum de chose en fille libre ! j’ai appris plein de nouveau minéraux, car oui finalement mes années d’esclavage on fait naitre en moi une vraie passion pour ces petits bouts de minerais. J’ai appris leur caractéristique physique et chimique, lesquelles pouvait servir dans des alliages et ceux qui ne pouvaient pas. J’ai appris à les purifier et les fondre pour en faire la matière première des forges et à en faire des armes également. C’était le plus dur, travailler à la forge ! Quelque chose de très physique mais je m’en sortais bien et je donnais du cœur à l’ouvrage. Hephaistos m’avais sauvé la vie, par hasard peut-être mais c’est tombé sur lui. Il m’a fourni un toit et de quoi me nourrir correctement, et même de l’argent !  

J’ai un peu commencé une seconde vie à ce moment-là. J’ai découvert la technologie, les divertissements et le combat rapproché. Oui ce dernier point est vite devenu primordiale, d’un pour me défendre seule et de deux car… le bras démoniaque… n’étais pas très agréable à sortir et en plus il fallait le nourrir…  Bien qu’on s’habitue à la douleur elle n’a jamais vraiment agréable et pour chasser des monstres il me fallait au moins savoir me battre.  En parallèle de tout cela j’ai fait des recherches sur mes origine, je n’avais pas oublié mon vrai prénom ni mon nom de famille. Mes recherches mon plutôt amusé vous saviez que svarog était un dieu slave ? celui du feu et de la métallurgie. Peut-être que le hasard fait bien les choses en fait ?

Ah oui j’allais oublier ! le démon enfin mon feu je lui ais aussi donné un petit nom à force de parler avec lui dans ma tête. Azazel… bon ce n’est peut-être pas le vrai mais il me faisait beaucoup penser à ce démon.  Et puis c’était bien plus simple que de l’appeler « démon » à tout va.

Quoi qu’il en soit aujourd’hui, c’est ma famille. J’ai trouvé mes marques dans ce monde et je m’y sens bien. Et surtout n’oubliez pas de continuer à vous battre même dans les situations les plus dur et les plus désespéré ! la vie n’est pas une fatalité, même si parfois il faut survivre avant de pouvoir vivre ! Et je n’abandonnerais pas, car même l’enfer n’aura pas raison de moi.