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Mercenaire
Joan Steincroft
Un médecin ne devrait pas voler de vie | Joan Steincroft Kevins10

Joan Steincroft


L’honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu’à quel point on peut voler. Et comment faire bon usage de ce qu’on vole.



Genre : Genderfluid
Âge : 25 ?
Origine: Royaume-Uni (Leeds)
Sexualité: Bisexuel
Un médecin ne devrait pas voler de vie | Joan Steincroft Pyrene11
Nom du Pouvoir : Dr. Parasite
Camp : Mercenaire
Dieu Référant : Arès



Physique


Taille : 1m73
Corpulence : 56kg
Cheveux : Noirs, teint en rose
Yeux : Bleu
Signes distinctifs : Facultatif
Style vestimentaire : Varie beaucoup, mais toujours très soigné. Iel prend toujours beaucoup de temps à se préparer, pas parce qu’iel pense en avoir besoin, mais parce que ça lui plait. Bien sûr, s’il est vraiment nécessaire de faire vite iel saura faire une exception et ne prendra pas son temps.


En bref


Qualités : Optimiste / Prévenant / Affectueux / Dynamique / Audacieux / Ambitieux
Défauts : Désinvolte / Hautain / Jaloux / Tempétueux / Calculateur / Susceptible

Description du pouvoir : Le pouvoir de voler. Tant de héros chez les Hermès tueraient pour un tel pouvoir. Mais il y a un hic. Un détail qui briserait immédiatement les rêves de richesses que caresserait immédiatement un certain dieu des voleurs en entendant ces mots. Joan ne peut rien voler de matériel, de physique. Pas avec son pouvoir du moins. Dr. Parasite ne permet de se nourrir que de choses immatérielles, comme la force, ou les sens.

Le pouvoir se présente sous la forme d’une seringue. Joan ne peut en invoquer qu’une seule à la fois. Pour voler une personne, il lui est nécessaire d’extraire ce qu’il désire voler, à la façon dont il prendrait du sang. Il lui est possible de ne voler qu’une portion, ou la totalité de « l’objet » désiré- à condition, bien sûr, qu’il y parvienne. Mais plus la quantité volée sera importante, moins longtemps il lui sera possible de la contenir.
En effet, voler un « bien » immatériel n’est pas comme déposséder quelqu’un de son porte-monnaie. Il est impossible de le garder éternellement. Ainsi, sitôt son vol effectué, Joan a devant lui 1 à 30 minute –en fonction de la quantité volée- pour en disposer avant que l’objet de son vol ne retourne à son propriétaire. Il lui est possible de se l’injecter lui-même pour en profiter, l’injecter à quelqu’un d’autre, ou juste le laisser dans la seringue. Mais si la seringue est brisée, ce qui a été volée va instantanément retourner à son propriétaire.

Il lui est possible de voler du Feu. Mais le Feu est bien plus difficile à contenir. Qui plus est, ce vol ne lui permettra pas de récupérer le pouvoir de l’autre héros, mais simplement de booster son propre pouvoir.

Arme OU accessoire : Une trousse de « premier secours ». Qui contient généralement bien plus que ce qu’on trouve dans une trousse de premier secours ; notamment des pochettes de sang –seulement s’iel sait avec qui iel va partir en mission et que ses coéquipier ont accepté de remplir à l’avance son formulaire de santé demandant, entre autre, leur groupe sanguin. Le contenu de sa trousse peut être adapté au besoin s’iel a connaissance  l’avance des spécificités sur ses partenaires ou ses missions.


Mental


C’est dans nos expérience que se façonnent nos qualités et nos défauts, nos particularités, nos traits de caractères. C’est dans nos expériences que nous devenons qui nous sommes. Il en est de même pour Joan. Elevé sur un piédestal depuis sa jeunesse, considéré comme un prodige, un génie, par les autres, habitué à un traitement spécial, il est normal qu’iel ait intégré qu’iel était, en effet, spécial, meilleur, plus intelligent. Iel est habitué à être traité comme un être exceptionnel, et est facilement confus ou frustré quand on l’aborde comme une personne « normal », ou pire, quand on le prend de haut. Susceptible, iel ne manquera alors pas de vous remettre à votre place. Habitué à obtenir ce qu’iel veut, ne connaissant que très peu la frustration, iel fait de ses colères un vrai scandale. Ne connaissant que très peu l’amertume de l’échec, iel réagirait très mal s’iel devait y faire face.
Joan manifeste également un léger manque d’empathie. Iel n’est pas totalement indifféremment à la souffrance et aux émotions des autres, mais présente des difficultés à comprendre pleinement, et donc prendre en compte, l’impact émotionnel des expériences qu’iel n’a pas vécu personnellement. Cette lacune peu mener à des propos maladroits voir blessants, et lui vaut une réputation de personne cruelle auprès de certaines personnes, ce qui est pourtant loin d’être le cas. Joan, malgré son mauvais caractère, apprécie la compagnie, et se révèle être une personne étonnement affectueuse. Iel aime partager ses passions avec les gens qui l’entourent, et l’amour de ses paroles sauront réchauffer votre cœur durant les pires épreuves, et son dynamisme à toute épreuve sera vite contagieux. Anciennement médecin, Joan reste fidèle à cette profession en sachant se montrer prévenant. Il rêve d’un monde meilleur, et compte bien participer à sa création.

Anecdote ; A peur d’être nu en public. Si vous vous dites que ça ne doit pas être très handicapant, demandez-vous comment les Arès se lavent.


Histoire




The child you were…

Si vous demandez, beaucoup de gens vous répondront sans doute que- biologiquement, l’homme est homme ou femme. D’autre, un peu plus renseignés, diront que l’on peut aussi être intersexe. Joan précisera qu’il existe plusieurs « type » d’intersexualité. Et qu’être intersexe ne signifie pas qu’iel a eu le même vécu qu’un autre.
Parce que, oui, il est peut-être nécessaire de préciser, pour mieux comprendre son vécu durant son adolescence, que Joan n’est pas né avec des organes génitaux uniquement masculins, ce qui amena les médecins à convaincre ses parents qu’une opération pour le normaliser était absolument nécessaire. C’est ainsi qu’il fut décidé, alors que Joan était bien trop jeune pour émettre son opinion, qu’iel était absolument une fille. A cette époque, son prénom n’était pas encore Joan, mais il ne vous ait pas nécessaire de savoir comment ses parents l’ont nommé à sa naissance, son nom est Joan à présent.

Malheureusement, les choses ne sont pas aussi simples que l’humain voudrait qu’elles le soient. Malheureusement, ce ne sont pas les médecins, ni les parents, qui eurent à en payer le prix, mais Joan. A l’adolescence, son corps ne se développa pas comme les filles de sa classe. Ses seins ne se développèrent pas. Et si Joan- genderfluid qui s’ignorait- ne s’en inquiétait guère au début, cette différence attira rapidement l’attention non désirée de ses camarades, au point où la simple idée de se changer dans les vestiaires avec elles provoquait chez Joan des crises de panique.

Et puis, tout changea du jour au lendemain. Encore une fois, sans qu’il ne soit question de l’avis de Joan. Un jour, on lui annonça qu’iel avait un haut potentiel, plus grand que tous ses camarades, et qu’il méritait- devait- être exploité. Soudain, ses parents investirent plus encore dans son éducation- et attendirent de leur enfant qu’iel en fasse de même. Joan quitta l’école pour suivre des cours soutenus – « à son niveau ». Moins de temps lui fut accordé pour les distractions, et ses relations sociales se réduisaient aux adultes de son entourage. Le brusque changement fut difficile au début, mais, abreuvé de grands discours sur son potentiel, sur son grand avenir, Joan s’accrocha, déterminé à devenir cette grande personne qu’on lui promettait. On gonfla son égo en lui accordant sans cesse des traitements de faveur, on lui ouvrit trop tôt des portes qui auraient dut lui rester closes des années encore. Joan était encore un enfant, et, déjà, étudiait aux côtés d’adultes sur les sièges d’universités.
C’est ainsi que Joan acheva complètement ses études, sa formation pour travailler en hôpital à un âge ou ses camarades étudient encore sur les bancs sur l’université.
On l’entendra dire, un sourire hautain sur les lèvres ; « Le problème de mes collègues, c’est qu’ils pensent toujours mieux savoir que leurs patient et négligent de les écouter. Je ne répèterais pas cette erreur. Parce que je sais VRAIMENT mieux que tout le monde. »

… Will not return

Joan était frustrée. Elle avait été surexcitée d’enfin devenir interne, mais l’excitation avait vite laissé place à la déception, et cette constante frustration. Elle était là pour apprendre, pas en tant que simple étudiante en médecine, mais en tant que prodige. Elle devrait être traitée différemment ! Mais on ne lui laissait pas assez faire à son goût. Elle savait déjà faire tout ce qu’on lui demandait. Elle excellait dans tout ce qu’on lui laissait faire. Pourquoi les choses n’allaient pas plus vite ?
Elle s’arracha à ses pensées pour reporter son attention sur la patiente étendue dans le lit d’hôpital à qui le personnel parlait. C’était sans doute la seule chose à laquelle elle n’excellait pas. Parler aux patients. Elle avait fait pleurer un enfant la veille. Et quand elle avait essayé de le rassurer, elle n’avait fait qu’aggraver les choses. Incompréhensible. A son âge, elle aurait adoré savoir les détails d’une opération chirurgicale qu’elle allait subir ! Ceci-dit, elle était un prodige. Ce n’était pas donné à tout le monde. C’était pour ça qu’elle devait travailler deux fois plus dur. Elle ne pouvait pas gâcher son potentiel, elle devait accomplir de grandes choses, pour l’humanité, pour tous ceux qui vivaient juste une vie normale.

« Joan, tu fais la prise de sang ? »

Joan fronça le nez. Plus de responsabilités ! Par pitié ! Mais elle s’exécuta sans protester. Dans un geste mécanique qu’elle avait déjà exécuté tant de fois, elle prit le bras du patient, piqua et…

« Hum… C’est normal que le sang n’est pas rouge ? »

Le patient écarquilla les yeux, paniqué, en fixant le liquide blanc brillant qui emplissait la seringue. Joan n’était pas rassuré non plus. D’accord, elle avait demandé plus de responsabilité, elle avait demandé à apprendre, mais elle était à peu près sûre que ça n’était pas censé arrivé ! Elle n’avait jamais entendu parlé de chose similaire, ni en cours, ni dans les livres, ni sur le terrain. Alors que la panique commençait à la gagner, son responsable fronça les sourcils.

« De quoi tu parles Joan ? Tu n’as pas encore prit la seringue. Le patient saigne ? »

Hébété, Joan pivota vers son responsable. Il tenait une seringue vide. La vraie seringue. Celle que Joan était censé utiliser. Mais Joan tenait aussi une seringue. Pleine de ce liquide brillant. Tous deux se dévisagèrent avec incompréhension un long moment. Aucun ne savait quoi faire face à cette situation inconnue. Puis, sans prévenir, la seringue disparue de la main de Joan, lui arrachant un sursaut.

« Qu’est-ce que…

- Est-ce que c’était ce que je pense ? »


Un frisson d’excitation parcouru Joan. Elle était un héros. Elle était encore plus prodigieuse qu’elle ne l’imaginait. Ses responsabilités envers l’humanité étaient incommensurables.

« Je vais accomplir de grandes choses.

~~~

Pourquoi on ne m’écoute jamais ici ? Sous prétexte que je suis la plus jeune, je devrais écouter les autres ? Ils n’ont pas mon intellect, ils n’ont pas mon potentiel, ils ne savent pas comme moi. J’ai assez vécu pour savoir que l’âge ne fait pas des gens des sages. J’ai croisé beaucoup d’idiots qui étaient plus âgés que moi. Ils devraient m’écouter. C’est moi le médecin prodige ici !

Joan se retint de justesse de claquer la porte derrière elle. Ils avaient un cas difficile en ce moment. Malgré leurs efforts, ne montrait aucune amélioration, et ne semblait pas plus près de se réveiller qu’à son arrivé. Son état ne s’aggravait pas non plus, mais Joan savait que ce ne serait plus vrai pour très longtemps s’il ne trouvait pas de solution. Elle avait alors proposé une solution à ses collèges. Une solution certes risquée, mais elle savait ce qu’elle faisait, tout se serait bien passé. Mais ses collègues avaient refusé. Pire, le plus âgé d’entre eux lui avait répondu avec un sourire condescendant , comme s’il ne parlait pas à un prodige, mais à un jeune inconscient qui ne savait pas de quoi il parlait. Il lui avait dit qu’ils avaient d’autres choses à essayer avant, moins risquées. Et que si éventuellement ça ne marchaient pas, ils re-consideraient sa proposition. Joan afficha une mine pincée. S’ils attendaient, ils risquaient de le perdre ! Pourquoi refusait-on de l’écouter ? Elle savait mieux qu’eux ! Elle savait mieux que n’importe qui ici !
Elle se dirigea en salle de pause d’un pas rigide pour se servir un café au lait, ruminant sa frustration.

Quand il s’agit d’utiliser mon pouvoir, là, ils n’utilisent pas. Je suis in-dis-pen-sable. Mais apparemment donner mon avis c’est trop ? J’ai étudié moi aussi !

Après que Joan ait découvert qu’elle était un héros quand elle était une interne, son pouvoir s’était montré si utile que ses collègues ont rapidement compté sur elles pour les anesthésies. Elle pouvait voler la douleur, pile la quantité nécessaire, sans risquer le moindre effet secondaire. Elle devait avouer que c’était ça, plus que son intellect, qui lui avait valu le surnom de médecin prodige. Mais elle savait qu’elle était un prodige aussi pour son haut potentiel.
Mais c’était exactement CA qui était frustrant ! Pourquoi refusaient-ils de reconnaître qu’elle savait mieux qu’eux ce qu’il fallait faire ? Que grâce à son potentiel, elle n’avait pas besoin de l’expérience qu’ils avaient pour obtenir de meilleurs résultats ? Pourquoi refusaient il de voir qu’elle était supérieure

On ne lui avait jamais fait ça. Depuis qu’on avait découvert son potentiel, tout lui avait été facilité, on l’avait traité différemment, comme elle méritait d’être traité, afin d’exploiter ses talents aux maximum. Elle ne pouvait pas les laisser tout gâcher !

S’ils ne comprennent pas… Je dois leurs montrer. Je dois leur faire comprendre qui je suis, et que les choses ici ont changé avec mon arrivée. Mes idées sont les bonnes, ils doivent s’y faire, ils doivent oublier les leurs et apprendre de moi. Il faut que je leur prouve que ce n’est pas parce que je suis jeune que mon opinion doit être négligé !

Elle se leva brusquement. C’était décidé. Elle allait suivre son idée, en dépit de la décision de ses collègues. Ils ne pourraient pas être en colère quand ils verraient qu’elle avait sauvé la vie de leur patient ! Ils seraient bien obligés d’admettre qu’elle avait raison !

~~~

Joan fixait le sol. A travers la porte, il pouvait entendre la voix étouffée de son supérieur, ainsi que les sanglots de la famille de son patient.
De celui qui avait été son patient.
Il se mordit la lèvre inférieure pour l’empêcher de trembler, mais il ne pouvait empêcher ses larmes de couler. Quel était cet étrange sentiment qui lui faisait si mal ?
Oh. La culpabilité. Il n’aimait pas ça du tout.
Son idée avait viré à la catastrophe. Il n’avait pas sauvé son patient. Il l’avait tué. Il ne comprenait pas. Il était pourtant si sûr de lui ! Ca n’aurait pas dû se produire…
Bien sûr, quand il avait réalisé son erreur, il s’était montré prêt à l’admettre aux proches du défunt. Mais on l’avait immédiatement découragé. « Joan, souvient toi ce qui s’est passé la dernière fois qu’on t’as laissé avec la famille d’un patient. Tu leur as dit que leur fils était stupide et qu’il allait vite revenir dans un lit d’hôpital. »
Ce n’était pas comparable. Il avait eu raison cette fois-là. Le fils avait de nouveau été hospitalisé un mois plus tard, et ça le faisait rire. Il n’était pas responsable de son inconscience.
Un léger claquement de porte l’arracha à ses pensées. Joan redressa la tête et croisa le regard de son supérieur. Il ouvrit la bouche mais aucun mot n’en sortit. Sa gorge était trop serrée. Et puis, au final, il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait bien dire. Après un moment de silence, il finit par marmonner ;

- Je suis désolé, je pensais bien faire.

- Je sais.


Joan baissa à nouveau la tête.

- J’aurais dut vous écouter.

- C’est un peu tard pour t’en rendre compte. »


Joan se crispa à ces mots. Ils étaient durs, mais cruellement vrais. Il avait tué quelqu’un ! Peu importe quelles étaient ses intentions, il était censé soigner les gens, pas…
Laisser son arrogance l’aveugler, et le laisser croire qu’il savait mieux que les autres quand ce n’était de toute évidence pas le cas…


~~~


« Comment êtes-vous rentré chez moi ? »

Joan était affalé dans son lit. Il était affalé dans son lit depuis plusieurs jours.  Il était sûr d’avoir verrouillé sa porte. Et pourtant, il entendait distinctement les pas de quelqu’un qui se mouvait dans la pièce voisine. Il aurait sans doute dut s’inquiéter. Mais depuis l’incident, un brouillard encombrait son esprit. Les pas cessèrent pendant un instant, puis, la porte de sa chambre s’ouvrit sur une personne qui était totalement inconnue à Joan.

« Joan Steincroft. Votre pouvoir a attiré l’attention des Mercenaires. Une place vous attend là-bas, ainsi que l’opportunité de fuir la justice.

Joan fronça les sourcils.

- Je n’ai pas prévu de fuir la justice. Bien au contraire. Je vais reconnaitre mon tort.

L’autre sembla estomaqué.

- Pas prévu de… Vous ne pouvez pas être sérieux ! comme Joan haussa les épaules en guise de réponse, il ajouta, Vous avez un grand potentiel. Votre pouvoir a attiré l’attention d’Hermès en personne ! Vous ne pouvez pas gâcher ce potentiel !

Cette fois-ci, Joan se redressa avec intérêt. Non. Il ne pouvait pas gâcher son potentiel. Il avait le devoir de réaliser de grandes choses. Un sourire amer étira ses lèvres. Mais bien sûr, c’est Hermès qui me remarque, pas Apollon. Pas après que j’ai tué quelqu’un. Il se leva.

- C’est d’accord. Je me rachèterais en créant un monde meilleur ! »


~~~


Joan plissa les yeux sous le soleil. Elle n’était pas sûre d’aimer le camp des Mercenaire. Le désert ? Vraiment ? Il faisait chaud, sec, et il n’y avait que du sable à l’horizon. Elle attacha ses cheveux pour dégager sa nuque et reporta son attention sur Hermès qui expliquait que pour rejoindre le camp, il fallait passer une épreuve, un genre de test. Pour les Hermès, il fallait voler quelque chose. Pour les Arès, il fallait gagner un combat. La jeune femme réprima un soupir et laissa son regard se perdre à l’horizon. Si elle n’avait pas tué quelqu’un, peut-être passerait elle une épreuve de médecine avec Apollon. Elle n’était ni une voleuse, ni une combattante.
Mais elle était intelligente. Plus intelligente que n’importe qui ici. Elle se redressa fièrement et déclara ;

« Je vais rejoindre les Arès ! »

Les deux dieux semblèrent surpris par cette annonce. L’un la dévisageait, ou plutôt détaillait son corps frêle comme s’il l’imaginait déjà se briser au premier coup. L’autre grommelait quelque chose à propos de l’avoir recruté lui-même, et qu’un pouvoir de voler devrait lui revenir. Joan fut présentée à son adversaire. Un héros imposant qui pouvait probablement briser des os d’une main. Joan lui sourit poliment.

« Permettez que je vous offre un petit bilan de santé avant ? Je ne voudrais pas affronter un adversaire affaibli par une mauvaise santé et…

Elle laissa une ombre passer sur son visage, détournant le regard de façon évasive sans finir sa phrase avant de reprendre ;

- Je suis médecin vous savez. J’ai l’œil pour ce genre de chose. Il y a des maux qu’il ne faut pas laisser trainer. »

Le sous-entendu n’échappa à son adversaire qui accepta aussitôt. Réprimant un sourire, Joan fit apparaître une seringue et absorba sa force.

- C’est bon, fausse alerte, on peut commencer le combat !

Déclara-t-elle joyeusement

- Vous êtes sûr ? Je me sens un peu faible…

- Mais oui, c’est juste l’effet nocebo. »


Chantonna-t-elle en prenant place sur le terrain. Son adversaire l’imita, de toute évidence peu assuré. Joan se transféra la force volée et affronta l’autre. Sous les yeux étonnés de tous, elle le contrôla sans la moindre difficulté- l’effet de surprise joua énormément- avant de pivoter fièrement vers les dieux.

« Je crois que ça fait de moi une Arès ? J’aurais besoin d’un tente plus grande, et… Propre pour y installer un cabinet médical. Je ne vais pas soigner le camp au milieu du sable. Et que personne ne s’aventure à me voler, ou je risque de me tromper dans les dosages des médicaments, ou oublier l’anesthésie avant une opération.

Bien sûr, elle n’appliquerait jamais ces menaces. Mais ils n’étaient pas obligés de le savoir.





Un médecin ne devrait pas voler de vie | Joan Steincroft 37b37210

Halloween
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Joan Steincroft
Mercenaire
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Age : 27
Localisation : Dans son infirmerie
Olympien
Héra
congrats Joan
te voilà validé !

Tout comme pour ton genre, ton allégeance s'est faite en ne choisissant aucun des deux dieux qui auraient pu te convenir. Mais même en étant avec mon fils, tu vas pouvoir faire de grandes choses, et puisque tu as rejoins les mercenaires, tu peux te considérer comme un médecin libéral.
pour finaliser ton inscription, suis le lien !
Héra
Olympien
Messages : 41
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