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Edward Silverback
# Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Lun 9 Nov - 17:09
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
feat Veena Gotra
Le navire avait enfin pu quitter la méditerranée et, étrangement, le capitaine n’avait pas vraiment envie d’y retourner de suite. Franchement, qui voulait jouer à la bataille navale dans une piscine, alors qu’il avait le large sous les yeux ? Alors, heureux de pouvoir passer le détroit de Gibraltar, le capitaine avait l’intention de faire voile vers le pacifique, sans savoir ce qu’il lui tomberait dessus. A peine sorti, qu’un petit bateau vint vers le Poseidon Atla, une jeune femme faisant un signe de main. Edward la laissa monter à bord et lui donner sa prochaine mission, déjà. Poséidon venait de finir sa dernière bouteille de vin et voulait faire une grande fête dans quelques semaines. Alors, comme si c’était normal, il voulait qu’Edward se rende en Inde, pour y acheter les meilleures bouteilles de Dionysos.
Même si le navire était rapidement, il fallait déjà plusieurs jours pour contourner l’Afrique et atteindre l’océan indien. Pendant la moitié du trajet, l’équipage pu entendre le capitaine hurler dans sa cabine qu’il n’était pas un « putain de transporteur », mais qui en sortait tout sourire, pour ne pas inquiéter ses hommes. Pour faire passer le temps, Edward avait vidé quelques bouteilles de rhum, préférant être saoul et joyeux, le temps de cette traverser qu’il trouvait inutile. Après tout, il était un pirate.
En arrivant en Inde, il rencontra alors un premier problème. Il devait pouvoir se rendre dans les vignes de Dionysos et ne pouvait donc pas demander au premier crétin venue. Encore une perte de temps, dont il se serait bien passé. Et le trajet, dans une vieille voiture qui ne devrait plus rouler, sur des routes qui ne devraient pas porter ce nom, avaient une légère tendance à le rendre nauséeux, presque comme si… il avait le mal de terre. Et tout ça, sans pouvoir vider le moindre verre, juste avec de… l’eau.
Quand le capitaine arriva enfin à destination, il fut heureux, comme ne l’avait pas été depuis bien longtemps. Le pays du vin, enfin une région terrestre qu’il aurait plaisir à visiter, même si ce n’était pas la priorité. Il se dirigea naturellement vers ce qui ressemblait à l’accueil, ou une vieille ferme peut-être.
Pour seul réponse, le jeune homme reçu une autre direction, comme s’il fallait faire la demande à quelqu’un d’autre pour acheter de simples bouteilles d’un alcool passable. Alors, un peu hargneux sur les premiers pas, il prit la direction qu’on lui avait indiquée. Il toqua ensuite au bâtiment, en espérant, avant de voir qu'une jeune femme, ou une enfant, venait dans sa direction. Il décida donc de lui demander directement.
« halloween »
Même si le navire était rapidement, il fallait déjà plusieurs jours pour contourner l’Afrique et atteindre l’océan indien. Pendant la moitié du trajet, l’équipage pu entendre le capitaine hurler dans sa cabine qu’il n’était pas un « putain de transporteur », mais qui en sortait tout sourire, pour ne pas inquiéter ses hommes. Pour faire passer le temps, Edward avait vidé quelques bouteilles de rhum, préférant être saoul et joyeux, le temps de cette traverser qu’il trouvait inutile. Après tout, il était un pirate.
En arrivant en Inde, il rencontra alors un premier problème. Il devait pouvoir se rendre dans les vignes de Dionysos et ne pouvait donc pas demander au premier crétin venue. Encore une perte de temps, dont il se serait bien passé. Et le trajet, dans une vieille voiture qui ne devrait plus rouler, sur des routes qui ne devraient pas porter ce nom, avaient une légère tendance à le rendre nauséeux, presque comme si… il avait le mal de terre. Et tout ça, sans pouvoir vider le moindre verre, juste avec de… l’eau.
Quand le capitaine arriva enfin à destination, il fut heureux, comme ne l’avait pas été depuis bien longtemps. Le pays du vin, enfin une région terrestre qu’il aurait plaisir à visiter, même si ce n’était pas la priorité. Il se dirigea naturellement vers ce qui ressemblait à l’accueil, ou une vieille ferme peut-être.
« - Excusez-moi, je voudrais acheter du vin pour le seigneur Poséidon.»
Pour seul réponse, le jeune homme reçu une autre direction, comme s’il fallait faire la demande à quelqu’un d’autre pour acheter de simples bouteilles d’un alcool passable. Alors, un peu hargneux sur les premiers pas, il prit la direction qu’on lui avait indiquée. Il toqua ensuite au bâtiment, en espérant, avant de voir qu'une jeune femme, ou une enfant, venait dans sa direction. Il décida donc de lui demander directement.
« - Excusez-moi, on m’a dit de venir ici pour acheter du vin, le seigneur Poséidon veut absolument celui des terres de Dionysos.»
« halloween »
Tsunami
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Veena Gotra
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Lun 9 Nov - 22:02
"Qui n'aime point le vin, les femmes ni le chant, restera un sot toute sa vie durant"
[Martin Luther King]
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Mais après une matinée à courir partout et invoquer mes amis, j’admets qu’après le repas de midi m’a cassé. Et j’ai fini par prévenir mes collègues que cela suffisait, j’avais besoin de repos et ce n’était pas en travaillant que j’allais me reposer. J’avais de toutes façons assez prit d’avance pour partir une semaine en vacances sans que l’on ne puisse m’en empêcher. Mais bon… Avec mes invocations, j’avais l’obligation de diriger les communs qui travaillaient avec moi. Si moi, Héro, je ne montrais pas l’exemple, on manquerait pas d’insulter notre Dionysos. Et si cela arrivait, je me sentirais dans l’obligation de le mettre de meilleure humeur. ET SI JE PEUX ÉVITER D’ÊTRE LE BOUFFON AU LIEU DE LE SUPPORTER… Et bien ça m’arrangerait.
Ainsi j’étais à la maison, en train de prendre le soleil tranquillement, sur le dos de ma Shaïna préférée. Elle marchait lentement et me berçait alors que je dormais à moitié. Je reposais mon corps, plein de courbatures lorsque Shaïna s’arrêta de bouger. Mon dos s’est redressé et j’ai observé une silhouette. Ma tête se penche et je descends de mon amie, la laissant disparaître. Bah. Mon plan était de terminer dans ma petite clairière, dormir dans l’herbe encore un peu humide et les animaux. Jouer avec eux et retourner chez moi en fin de soirée. Aider mes parents, manger, dormir. Et reprendre demain en forme.
Mais bon… Si la vie était aussi simple, ça se saurait. D’abord on m’a interrompu. On est venu me chercher pour des soucis de comptabilité. Forcément. Je tire un bonheur à être la meilleure en calcul mental. Enfin… Je n’ai pas eu le temps d’atteindre le bâtiment administratif qu’une voix m'interpelle. Une voix où il manquait quelque chose. Une voix qui ne vient pas d’ici.
- Excusez-moi, je voudrais acheter du vin pour le seigneur Poséidon.
“Seigneur”? Et bien. Dionysos devrait être jaloux. En voilà un qui semble bien intègre à son Dieu. Peut-être que son Dieu mérite sa dévotion. Pourtant, je me laisse chercher mon ami, souvent cacher pas loin de moi.
- Dev? Dev vient ici!
Et Dev couine avant de courir vers moi. Je m’étais accroupie et il grimpe le long de mon bras pour se poser sur mon épaule. En me redressant, je caresse sa gorge et lui sourit alors que mon corps se tourne lorsque la voix m’arrête.
- Excusez-moi, on m’a dit de venir ici pour acheter du vin, le seigneur Poséidon veut absolument celui des terres de Dionysos.
- Ah. Je vais t’emmener.
Je soupire en caressant un peu plus Dev. Dev qui, lui, quitte mon épaule pour se concentrer sur… l’homme. Moi-même je le détaille avant de rappeler Shaïna et grimper sur son dos en soupirant.
- Il en veut combien? Il t’a dit? Je ne sais pas trop ce qu’il nous reste en stock… Avec ce que consomme Dionysos, je doute que Poséidon s’amuse avec ce qu’il reste..
Il est grand… Même sur Shaïna je ne suis pas plus grande que lui. Ce qui prouve que je suis petite. Et lui grand. Il a un chapeau à trois pointes, un long manteau qui a l’air plus lourd que moi. Il a l’air de venir d’il y a longtemps. Je sais que je ne suis pas celle qui devrait en parler, mais entre moi qui regarde ce grand homme d’un autre temps et moi, en jean t-shirt, sur mon cheval de feu… On est d’accord que c’est lui qui est décalé? Je suis bizarre mais pas à ce point non?
- De toutes façons, je ne comprends pas ce que vos Dieux attendent du mien. Si moi j’ai pigé qu’il était aussi incompétent et qu’ivre… Vraiment, je ne comprends pas comment les autres dieux n’ont pas pu le voir. Enfin… Ce n’est pas la première fois qu’il décevra un de ses camarades. Je m’appelle Veena. J’ai oublié de me présenter. Et toi, tu es?
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Mer 11 Nov - 15:09
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
feat Veena Gotra
A peine avait-il terminé sa phrase, que le pirate reconnu entièrement son erreur. Comment avait-il pu la prendre pour une enfant, alors qu’il avait sous les yeux une femme magnifique. Heureusement pour lui, elle ne lisait pas dans les pensées, du moins il l’espérait. Il ne manquerait plus que ça, qu’il tombe par hasard sur une héroïne lisant dans les pensées et qui lui balancerait quelques vérités blessantes. La réponse qu’elle avait prononcée, d’une voix qu’il trouvait plutôt douce, lui donna immédiatement envie de lui faire confiance. Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres, pendant que ses yeux commencèrent à détailler la jeune femme.
Si presque tout le monde paraissait petit aux yeux du capitaine, la demoiselle lui semblait encore plus petite. Ses longs cheveux, d’un blanc presque surnaturel, aurait déjà dû mettre la puce à l’oreille du jeune homme, sur sa nature héroïque. Son corps fin, presque fragile, et sa peau, qui lui semblait douce, lui donnait déjà envie de la serrer dans ses bras, pour la protéger du danger extérieur. L’animal qu’elle possédait été plutôt étrange, mais ramena le héros à la réalité, qui put se focaliser sur ce qu’on lui demandait.
Le pirate chercha un peu dans ses poches, avant de sortir une feuille de l’une d’entre elles.
Alors qu’il avait toujours le papier tendu devant lui, le jeune homme ne put retenir un rire, sincère, en entendant les paroles de la jeune femme.
Le pirate essaya de se ressaisir, pour paraître un peu plus sérieux, mais c’était la première fois qu’il entendait quelqu’un parler ainsi de son dieu. Peut-être, que contrairement à lui, la jeune femme n’avait pas eu la chance d’avoir une première bonne impression, ni de cadeau capable de changer complètement sa vie, au point d’être dévoué à son seigneur, qu’importe les ordres étranges qu’il pouvait donner. Une fois le rire passé, il retira son chapeau et fit une révérence, presque théâtrale.
Il se redressa ensuite, attendant que la jeune femme lui montre le chemin. Mais une idée lui vint alors en tête, se disant qu’il pouvait profiter d’être ici, tout en découvrant un peu mieux cette magnifique créature qu’il avait devant lui, bien plus séduisante que l’appel des sirènes.
Sans comprendre pourquoi, Edward était devenu mal à l’aise d’un coup. Peut-être n’avait-il pas un taux d’alcool assez haut dans son sang ou la mer lui manquait déjà plus qu’il ne le croyait. Toujours était-il qu’il se sentait étrange en face de la jeune femme, comme si, malgré sa petite taille, elle pouvait l’écraser d’un simple battement de cils.
« halloween »
Si presque tout le monde paraissait petit aux yeux du capitaine, la demoiselle lui semblait encore plus petite. Ses longs cheveux, d’un blanc presque surnaturel, aurait déjà dû mettre la puce à l’oreille du jeune homme, sur sa nature héroïque. Son corps fin, presque fragile, et sa peau, qui lui semblait douce, lui donnait déjà envie de la serrer dans ses bras, pour la protéger du danger extérieur. L’animal qu’elle possédait été plutôt étrange, mais ramena le héros à la réalité, qui put se focaliser sur ce qu’on lui demandait.
« - Eh bien, il me semble qu’il en veut beaucoup. Il veut organiser une fête, du même style que celle de Dionysos. Il prévoit surement de l’inviter aussi, alors peut-être que votre dieu a des réserves spéciales famille. Attendez…»
Le pirate chercha un peu dans ses poches, avant de sortir une feuille de l’une d’entre elles.
« - Voilà, j’ai le message du seigneur Poséidon, avec son sceau et tout, preuve que je ne viens pas juste pour m’amuser.»
Alors qu’il avait toujours le papier tendu devant lui, le jeune homme ne put retenir un rire, sincère, en entendant les paroles de la jeune femme.
« - J’avoue que pour le coup, vu comment il a été accepté parmi les olympiens !»
Le pirate essaya de se ressaisir, pour paraître un peu plus sérieux, mais c’était la première fois qu’il entendait quelqu’un parler ainsi de son dieu. Peut-être, que contrairement à lui, la jeune femme n’avait pas eu la chance d’avoir une première bonne impression, ni de cadeau capable de changer complètement sa vie, au point d’être dévoué à son seigneur, qu’importe les ordres étranges qu’il pouvait donner. Une fois le rire passé, il retira son chapeau et fit une révérence, presque théâtrale.
« - Enchantez de vous rencontrer dame Veena, je suis le capitaine Edward, disciple de Poséidon.»
Il se redressa ensuite, attendant que la jeune femme lui montre le chemin. Mais une idée lui vint alors en tête, se disant qu’il pouvait profiter d’être ici, tout en découvrant un peu mieux cette magnifique créature qu’il avait devant lui, bien plus séduisante que l’appel des sirènes.
« - Vous pourriez… me faire visiter un peu, avant de voir les vins que vous vendez ici, histoire de… faire un peu connaissance. Enfin, si vous avez envie de faire connaissance avec un pirate, bien sûr.»
Sans comprendre pourquoi, Edward était devenu mal à l’aise d’un coup. Peut-être n’avait-il pas un taux d’alcool assez haut dans son sang ou la mer lui manquait déjà plus qu’il ne le croyait. Toujours était-il qu’il se sentait étrange en face de la jeune femme, comme si, malgré sa petite taille, elle pouvait l’écraser d’un simple battement de cils.
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Veena Gotra
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Mer 11 Nov - 23:34
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- Enchantez de vous rencontrer dame Veena, je suis le capitaine Edward, disciple de Poséidon.
Dame Veena. Ah. AH! Ah!!!!
- Ah oui mais non. Pas de Dame Veena. Juste Veena. Et tutoie moi, je n’aime pas le vouvoiement.
Shaïna se tourna pour se préparer à me conduire aux réserves puis aux magasins. Et il me demanda de lui faire visiter. Mon visage se penche avant que je ne lui rende son papier.
- Tu peux le reprendre. Je ne comprends pas ce qu’il y a écrit dessus. Ce sont de beaux dessins mais je serais incapable de dire ce que ça veut dire.
Dev se love dans mon cou, en boule, alors que je me laisse lui faire apparaître une Shaïna.
- Tu peux l’utiliser si tu veux. Le domaine est grand. Même si j’ai du mal à comprendre ce que tu veux découvrir dans un vignoble. Tu es plus à l’aise à pied? Tu veux faire un tour co…
- Veena! Veenaaaa! Ah! Veena! Bonjour Monsieur. On a besoin d’aide. Ta bestiole. Avec plein de bras. Tu peux m’en faire … trois? On a vraiment besoin d’aide!
Je soupire et me laisse inspirer, trois versions de mon ami aux bras multiples apparaissant.
- Vous aidez Adita. Gentiment et quand elle vous le dit, vous revenez. D’accord?
Les bestioles me saluent et grimpent sur ma collègue. Cette dernière sourit et s’éloigne en me remerciant. Je la salue à mon tour.
- Donc, pardonne-moi cette interruption. Je disais. Tu préfères marcher ou être à dos de cheval? Tu as du temps devant toi? Je suis presque sûre que je vais devoir demander à Dionysos où fournir Poséidon… Alors si tu n’es pas pressé, je peux te faire découvrir cette après-midi. Et demain on voit pour le vin? Poséidon est-il à une journée près?
Mes doigts remuent doucement, à la recherche d’un ami à papouiller. Mais Shaïna ne bouge pas et je n’ai pas envie de m’épuiser alors que je ne suis plus censée travailler. On sent qu’il n’est pas d’ici. Il a l’air si… différent. Si sûr de lui. Un homme en soi non? Oh et bien… Ce n’est qu’un héro. Il n’y a pas de raison que ça tourne mal. Dionysos sera obligé de bouger. Mais je ne comprends pas son regard. Doux et… étonné un peu? Je ne comprends pas. Enfin, si je dois le guider… Je vais apprendre à la connaître non?
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Ven 13 Nov - 17:04
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
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La manière qu’avait eue la jeune femme de reprendre le pirate, l’amusa un peu. Pour simple réponse, il acquiesça de la tête, afin de lui faire comprendre qu’il avait bien compris. De plus, pouvoir revenir sur quelque chose de plus familier l’arrangé un peu, n’étant pas obligé de se cacher sous de fausses bonnes manières. Elle lui rendit ensuite son ordre de mission, lui avant qu’elle ne comprenait pas ce qui y était écrit. Le feu pouvait permettre beaucoup de choses, mais il était vrai que si le héros ne savait pas lire, il ne pouvait comprendre les langages écrits. Un léger voile de tendresse se dessina alors sur le visage du jeune homme, qui avait un peu de peine pour cette héroïne qui avait l’air coupée du monde.
Alors qu’il rangeait sa missive dans sa poche, une créature apparue de nulle part. Voyant directement la ressemblance entre la monture de Veena et elle, le capitaine comprit qu’il s’agissait là du pouvoir de l’indienne. Il se demanda si la créature qu’elle avait sur l’épaule était aussi une de ces créations, tellement elle lui paraissait étrange. Puis, il reposa de nouveau son regard sur la nouvelle monture, appréhendant déjà de la monter. Le pirate avait déjà un peu de mal avec les véhicules roulant, mais devoir grimper sur le dos d’un animal, sans aucun contrôle dessus, lui faisait un plutôt peur, à croire qu’il avait vraiment le mal des transports, quand il n’était pas en mer. En revanche, il n’aurait pas vraiment le choix, s’il ne voulait pas passer plusieurs jours à faire le tour du vignoble.
L’irlandais allait lui répondre, du moins quand elle aurait fini, quand une femme vint lui demander un service. Sans effort visible, l’héroïne fit apparaître trois nouvelles créatures, différentes des autres. Les créatures ressemblaient à un amas de végétations, pouvant se mouvoir, et possédant de multiple bras étranges. Elle leur donna ensuite un ordre, avant qu’elles ne repartent avec la femme, pour travailler. Le pirate trouvait la situation plutôt étrange, et en même temps assez fascinante. Le héros se demandait déjà si les créatures étaient le fruit d’une autre mythologie. Après tout, il avait appris beaucoup de choses sur la mythologie grecque et seulement un peu des autres, alors peut-être que les mythes indiens avaient d’autres créatures qu’il ne connaissait pas. Ses pensées furent interrompues, quand elle lui adressa de nouveau la parole.
Appréhendant un peu, il grimpa sur le dos de ce qui ressemblait à un cheval. Il se positionna correctement, du moins il l’espérait, et attendit le départ de la jeune femme, pour la suivre.
Il chercha ensuite à en connaître un peu plus sur elle, en commençant par son âge, ce qu’elle faisait ici, ce qu’elle aimait. Il voulait en apprendre plus sur elle, pour mieux la cerner, mais aussi parce qu’il était vraiment curieux de la connaître.
« halloween »
Alors qu’il rangeait sa missive dans sa poche, une créature apparue de nulle part. Voyant directement la ressemblance entre la monture de Veena et elle, le capitaine comprit qu’il s’agissait là du pouvoir de l’indienne. Il se demanda si la créature qu’elle avait sur l’épaule était aussi une de ces créations, tellement elle lui paraissait étrange. Puis, il reposa de nouveau son regard sur la nouvelle monture, appréhendant déjà de la monter. Le pirate avait déjà un peu de mal avec les véhicules roulant, mais devoir grimper sur le dos d’un animal, sans aucun contrôle dessus, lui faisait un plutôt peur, à croire qu’il avait vraiment le mal des transports, quand il n’était pas en mer. En revanche, il n’aurait pas vraiment le choix, s’il ne voulait pas passer plusieurs jours à faire le tour du vignoble.
L’irlandais allait lui répondre, du moins quand elle aurait fini, quand une femme vint lui demander un service. Sans effort visible, l’héroïne fit apparaître trois nouvelles créatures, différentes des autres. Les créatures ressemblaient à un amas de végétations, pouvant se mouvoir, et possédant de multiple bras étranges. Elle leur donna ensuite un ordre, avant qu’elles ne repartent avec la femme, pour travailler. Le pirate trouvait la situation plutôt étrange, et en même temps assez fascinante. Le héros se demandait déjà si les créatures étaient le fruit d’une autre mythologie. Après tout, il avait appris beaucoup de choses sur la mythologie grecque et seulement un peu des autres, alors peut-être que les mythes indiens avaient d’autres créatures qu’il ne connaissait pas. Ses pensées furent interrompues, quand elle lui adressa de nouveau la parole.
« - On fera comme tu veux, comme ça on sera sur d’aller au même rythme.»
Appréhendant un peu, il grimpa sur le dos de ce qui ressemblait à un cheval. Il se positionna correctement, du moins il l’espérait, et attendit le départ de la jeune femme, pour la suivre.
« - Je suis mon propre capitaine tu sais, le navire ne partira pas sans moi. Et puis, si Poséidon veut faire sa fête plus tôt, il n’aura qu’à venir chercher son vin lui-même. De toute façon, le rhum est bien meilleur…»
Il chercha ensuite à en connaître un peu plus sur elle, en commençant par son âge, ce qu’elle faisait ici, ce qu’elle aimait. Il voulait en apprendre plus sur elle, pour mieux la cerner, mais aussi parce qu’il était vraiment curieux de la connaître.
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Veena Gotra
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Dim 15 Nov - 7:57
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Vraiment, je n’arrive pas à comprendre. J’ai l’impression d’avoir dit quelque chose de bien alors que… bah … j’ai rien dis de mal mais rien de forcément bien… si? C’est trop bizarre. C’est à cause de son bout de papier? Comme si c’était important! Bah… Autre lieu, autre façon de vivre je suppose… Et puis lui avait l’air de passer un certain temps entre deux lieux. Nos vies sont trop différentes pour que j’arrive à comprendre la moitié de ce qu’il pense et voit. Et c’est sûrement réciproque.
- On fera comme tu veux, comme ça on sera sur d’aller au même rythme.
Au même rythme… Mais mon rythme est lent ou trop rapide. Je n’ai jamais été douée pour m’habituer au rythme des autres… On m’a même dit que j’imposais le mien. Mais je ne comprends pas vraiment. Je sais que je n’aime pas suivre celui des autres… Mais bon. L’homme grimpe sur mon invocation et les montures ont commencé à bouger. Doucement, pour qu’il s’y habitue. Il n’a pas l’air d’être à l’aise…
Il m’apprend qu’il est capitaine, qu’il est le patron de son navire et il semble avoir une relation… étrange avec son dieu. Comme s’il lui obéissait sans le vouloir. Un peu comme moi… Non pas vraiment. Moi je n’aime pas la vie de Dionysos et ses choix de débauche. Mais j’obéis assez bien à ses ordres. T’façons la majorité de ses ordres vont dans mon sens alors… Est-ce que ce sont toujours des ordres… ?
- Je ne sais pas trop… J’aime beaucoup le vin qu’on fait ici. Avec le chant des oiseaux et une clope magique… C’est un bel endroit quand on sait où aller.
Si on ne savait pas… Peut-être que le pays était moins beau. Je ne connais pas grand chose à mon pays. Mais je connais parfaitement les alentours de ma ville. Que ça soit les endroits où il ne faut pas aller tout comme les endroits où chacun devrait aller. Lentement, les pas de mes chevaux nous font avancer, passant par les vignobles.
Et je me laisse répondre à ses questions. D’abord lui dire que j’ai 24 ans, que j’étais employée dans le vignoble en plus d’être l’héroïne de Dionysos.
- J’aime… Hum. C’est une bonne question. J’aime le travail bien fait. J’aime travailler seule. Quand je suis avec des gens, c’est toujours plus lent. Enfin, avec mes amis - Je caresse la crinière de Shaïna en souriant -, je ne suis pas vraiment “seule”. Mais comme ça vient de ma tête, je peux leur donner des ordres bien plus clairement que quand c’est quelqu’un d’autre.
Je réfléchis un peu plus.
- En fait… Je crois que c’est ça… J’aime pas travailler avec des gens. C’est trop lent. Du coup je perds du temps, je fais plus d’efforts pour un résultat plus mauvais. Alors que toute seule, au pire, je mets le même temps mais j’aurais mis en groupe. Mais j’aurais travaillé efficacement et mon boulot serait parfait. Alors qu’en travaillant avec des gens, je pourrais pas vraiment me reposer. Si on me demande un truc sur ce qu’on a fait en groupe, je devrais arrêter mon moment détente pour gérer ça. Et je n’aime pas arrêter mes instants. Quand je travaille, je travaille. Quand je travaille pas, je travaille pas.
Je ne sais pas trop s’il a compris. Je ne suis pas forte pour m’exprimer je trouve. En ça c’est aussi un avantage que d’être avec mes invocations. Et je poursuis la conversation, lui retournant ses questions, lui demandant pourquoi il est sur l’eau et… Et comment il fait pour ne pas être sur la terre. Pour moi qui ne connait que la terre… C’est trop bizarre de ne pas être dessus… L’idée me dépasse…
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Mar 17 Nov - 17:23
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Le capitaine commença à suivre la jeune femme, non sans une pointe de surprise quand la monture commença à se déplacer. Et pendant qu’ils commençaient leur visite, l’indienne répondit à ses questions. Malgré la première impression qu’elle donnait, la jeune femme n’était pas une enfant coincée, comme on pouvait le trouver dans certaines familles chrétiennes d’Irlande. Au contraire même, puisqu’elle aimait boire du vin, ce qui paraissait assez logique pour une disciple de Dionysos, et appréciait fumer des… « clopes magiques ». Le pirate tiqua un peu sur cette expression, avant de comprendre de quoi elle parlait exactement. Personnellement, il n’en prenait pas, mais il ne jugeait pas les autres pour autant. Après tout, chacun ses vices, et les Enfers seront bien gardés.
Elle lui donna ensuite son âge et ce qu’elle faisait pour occuper ses journées. L’Indienne ne faisait rien de très palpitant, mais une force étrange attirait l’attention du jeune homme. Etait-ce cette fragile apparence ? Ou bien la douceur dans sa voix ? Ou simplement le fait qu’elle paraissait semblable à l’eau, calme et lisse à l’extérieure, mais renfermant des trésors et des remous à l’intérieure.
La jeune femme lui expliqua ensuite ce qu’elle aimait, en parlant surtout de son travail et le fait qu’elle préférait le faire seule. Le pirate eut alors une très mauvaise image des faucheurs en général, se disant qu’il ne s’agissait que d’un tas de fainéant, passant le plus clair de leur temps à boire et dormir, comme si les disciples de Dionysos étaient les seuls dans le camp. Il compara ensuite avec sa propre situation, en se disant que ça ne serait pas possible avec son équipage. Ses hommes étaient comme sa famille, voir une extension de lui-même. Avec le temps, il n’avait même plus besoin de donner ses ordres, surtout une fois en mer, puisqu’ils savaient déjà ce qu’ils devaient faire. Très vite, les questions revinrent vers lui.
Le tsunami s’arrêta alors, le regard plongé dans un souvenir lointain et douloureux.
Avant de terminer, il réfléchit un peu plus longuement.
Edward se sentait un peu bête de se livrer ainsi à une inconnue, mais ça lui faisait du bien de parler de son univers.
« halloween »
« - Je veux bien te croire. Cette région a l’air magnifique, même si je n’arriverai pas à y rester bien longtemps. La mer me manque assez rapidement, ce qui doit être normal pour un fils de pêcheur.»
Elle lui donna ensuite son âge et ce qu’elle faisait pour occuper ses journées. L’Indienne ne faisait rien de très palpitant, mais une force étrange attirait l’attention du jeune homme. Etait-ce cette fragile apparence ? Ou bien la douceur dans sa voix ? Ou simplement le fait qu’elle paraissait semblable à l’eau, calme et lisse à l’extérieure, mais renfermant des trésors et des remous à l’intérieure.
La jeune femme lui expliqua ensuite ce qu’elle aimait, en parlant surtout de son travail et le fait qu’elle préférait le faire seule. Le pirate eut alors une très mauvaise image des faucheurs en général, se disant qu’il ne s’agissait que d’un tas de fainéant, passant le plus clair de leur temps à boire et dormir, comme si les disciples de Dionysos étaient les seuls dans le camp. Il compara ensuite avec sa propre situation, en se disant que ça ne serait pas possible avec son équipage. Ses hommes étaient comme sa famille, voir une extension de lui-même. Avec le temps, il n’avait même plus besoin de donner ses ordres, surtout une fois en mer, puisqu’ils savaient déjà ce qu’ils devaient faire. Très vite, les questions revinrent vers lui.
« - J’ai 27 ans, donc de peu ton aîné. Je suis né en Irlande, dans une ville portuaire, qui fait passer la pêche en priorité. Autant dire que mes parents ont de suite étés d’accord pour suivre les préceptes de Poséidon. A la base, je devais devenir pêcheur, avec mon frère, comme mon père…»
Le tsunami s’arrêta alors, le regard plongé dans un souvenir lointain et douloureux.
« - Finalement, j’ai préféré punir les bateaux qui pêchaient trop et tuer les créatures nuisibles. Après un temps, j’ai fini par rejoindre Poséidon, sur l’Atlantide. Il m’a offert des choses que j’avais perdues, ainsi qu’un navire. C’est comme ça que je suis devenu un vrai pirate. Et on peut dire que j’aime ce que je fais, car ces crapules ne méritent pas mieux que leur sort. Sinon, j’aime aussi le rhum et les jeux, surtout avec des dés. On ne pari pas d’argent par contre, on préfère faire boire le perdant, c’est bien plus amusant.»
Avant de terminer, il réfléchit un peu plus longuement.
« - Pour dire la vérité, ça va faire quatre ans que je n’ai pas posé le pied à terre, si je n’avais pas eu besoin de venir jusqu’ici, j’aurai pu continuer pendant un moment. Etre sur l’eau, c’est être en permanence en contact avec la nature, c’est elle qui décide de tout pour toi et tu dois faire avec. Parfois, elle est capricieuse et se déchaîne, obligeant tout le monde à bien s’accrocher, les vagues venant frapper la coque, comme si l’océan voulait nous engloutir ; mais à d’autres moments, elle est magnifique, les animaux venant nager si proche de nous, qu’on pourrait presque les toucher. Mon navire est à la fois un moyen de transport et ma maison, il est l’endroit au monde où je me sens le mieux. Alors que sur terre… enfin tu le vois surement… j’ai l’impression de ne pas être à ma place.»
Edward se sentait un peu bête de se livrer ainsi à une inconnue, mais ça lui faisait du bien de parler de son univers.
« - Parles moi de tes amis, s’il te plait. Si j’ai bien compris, il s’agit là de ton feu, mais je n’ai jamais vu quelqu’un capable de créer quelque chose ainsi. Tu dois être très puissante et aussi une combattante douée.»
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Veena Gotra
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Mar 24 Nov - 0:01
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Il me croyait, selon ses mots. Il attestait que l’endroit avait l’air beau mais il finir aborder un truc que je ne comprends pas. La mer. Je ne comprends pas le rapport en fait. Il me dit que c’est un fils de pêcheur. Donc il y a une grande notion d’eau. Non mais si, j’ai déjà entendu parler de la mer… Mais comme je travaille et que j’ai l’air d’avoir plus de logique que mes voisins, je n’ai qu’une vague définition en tête. Mais d’accord. Il aime l’eau. Et comme il m’a écouté, je l’écoute à mon tour lorsqu’il se décrit. Plus vieux que moi, il me parle un peu de sa vie. De l’Irlande, pays que je ne connais pas. Il a grandi près de l’eau. Un pêcheur quoi. Un fils de pêcheur. Et comme Poséidon est le Dieu de l’Eau… Oui non pas de l’eau… Mais… De tout ce qu’il y a dans l’eau… Comment…? Ah oui, “le monde marin”.
Il me parle un peu de sa famille. Il a un frère et un père. D’accord. Il ne s’y attarde pas, préférant me dire qu’il aimait “punir” les bateaux qui pêchaient trop. On peut trop pêcher? Sûrement. Ma réflexion est bête. Si on peut trop chasser, on peut trop pêcher. Par contre… C’est quoi une “créature nuisible” pour lui? Peut-être que, parce que j’y connais rien, j’en sais rien. Mais c’est quoi une créature nuisible? Enfin, je n’ai pas le temps de trop y réfléchir qu’il me parle du Dieu de la Mer et de l’Atlantide. Je ne sais pas ce que c’est. Un lieu visiblement… Il a l’air d’avoir perdu des choses… mais je ne comprends pas. Peut-être qu’il va pas si bien que ça…?
Pourtant il finit, après explication de jeux à boire, par m’avouer qu’il n’a pas mit le pied à terre depuis quatre ans. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas du tout:
- Mais on ne peut pas ne pas vivre sur la terre… - souffle ma voix alors qu’il poursuit sa vérité.
Et plus il parle, moins je comprends. Il me dit que la nature décide, ça je connais. Mais il parle de coque, de manger, de beau de… de…. de… Je ne comprends pas… Je ne comprends plus rien! Ce qu’il dit n’a pas de sens! Ta maison peut pas être ta voiture! C’est… Enfin si tu peux… Mais c’est si triste…
- Alors que sur terre… enfin tu le vois surement… j’ai l’impression de ne pas être à ma place.
Ah! Ah ça je comprends. Enfin un peu. Il a pas l’air super à l’aise… Mais c’est sûrement parce qu’il connaît pas la région! Je devrais lui faire visiter! Il ira mieux! Oh! C’est peut-être pour ça qu’il est pas bien. Et si on est dans un film, il se mettra à dire des choses cohérentes.
- Hein? Mes amis? De…? Ah! - Je ricane - ah ah ah! Ah non. Non non. Je ne suis ni puissante ni… Hum. Je ne peux pas dire que je suis une combattante douée. Je n’ai jamais combattu. Je ne me suis jamais battue d’ailleurs.
Les chevaux s’arrêtent alors que je dévisage le visiteur.
- Tu le vois pourtant, que je n’ai pas un corps à manier une arme. La seule que j’ai c’est une longue épée qui vient d’Asie. Et elle me sert plus de gri-gri qu’autre chose. Comment veux-tu que je me batte sans arme?
Je claque dans mes mains, comme pour me reprendre. Il voulait en savoir plus sur mes amis! Je me devais de les lui présenter.
- Le cheval que nous montons tous les deux s’appelle Shaïna. Elle court plus vite qu’une voiture! Celui que tu as vu toute à l’heure, c’est Maadakata. Il est pratique pour ses bras. Très utile en temps de récolte. Je suppose que l’on avait besoin de mains... - Dans un léger “pof”, un ourson aux pattes marronnées, rayé de rose et de blanc, apparaît - Voici Chandra. Chandra c’est mon protecteur. C’est lui qui tape les vilains pour moi. - Docilement Chandra se lève sur ses pattes pour imiter un boxeur, son visage détendu lui offrant un manque de sérieux. Il laisse sa place pour un petit éléphant bleu - Ah! Lalamani! Ma petite boule d’énergie. Toujours sautillante, elle m’aide à arroser le vignoble. - Lalamani lance sa trompe au dessus d’elle pour lancer un fil filet d’eau, dansant dessous. Un vrombissement se fait entendre et une petite fée claire apparue. Et je m’entends rire - Et enfin ma petite princesse, Gauri. Gauri me sert d’oeil. Tout ce qu’elle voit, je le vois. Et… Avec Dev, sur mon épaule, ce sont mes principaux amis. Après… Peut-être que mon feu est là pour combler le fait que je sois faible. Avec eux, je peux être un peu plus forte. Mais ce n’est pas de la puissance. C’est juste pour aider avec le vignoble!
Les deux Shaïna reprennent leur marche alors que Gauri se pose près du pirate.
- Comme tu peux le voir, le vignoble de Dionysos est grand. Et mon corps ne me permet pas d’être partout… Alors mon feu m’aide. Ce n’est rien qui doit être relevé. Et toi? C’est quoi ton feu? Tu sais, j’ai pas compris grand chose. Tous ces trucs de la mer… Je ne connais pas. Quand tu parlais de coque et tout… Tu veux bien m’expliquer?
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Ven 27 Nov - 16:28
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
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Le pirate avait du mal à la comprendre, peut-être son malaise actuel ne l’aider pas, mais elle était puissante, il en était sûr, malgré ce qu’elle disait. Pouvoir manipuler autant de créatures, sorties tout droit de son esprit, était un feu puissant, même si elle ne se servait pas pour combattre. Sans vraiment être prévenu, les deux montures s’arrêtèrent d’un coup, laissant un peu le capitaine perplexe, mais l’arrêt lui faisait le plus grand bien. Elle lui expliqua alors qu’elle possédait bien une arme, mais qu’elle ne s’en servait pas, parlant de son corps non taillé pour le combat. Les yeux d’Edward détaillèrent la silhouette de l’indienne, une silhouette envoutante, qui lui donnait bien plus envie de l’emmener dans un champ, plutôt que de les visiter.
L’irlandais eut un petit sourire charmeur, avant de réécouter ce que la belle avait à lui dire. Tapant dans ses mains, la jeune femme s’était mise à lui parler de ses amis, commençant par les deux montures. Rapidement, le pirate fut perdu avec les noms de chacune, se promettant de faire un effort plus tard. Une fois le tour de ces créatures terminé, le capitaine eut un léger rire amusé.
Le tsunami caressa doucement la petite boule de féérie qui s’était posée près de lui, tandis que les montures reprenaient leur route. Maintenant qu’elle lui avait parlé de son feu, elle voulait en connaître plus sur le sien, ce qui était normal. Mais elle voulait comprendre un peu plus ce qu’il lui avait raconté juste avant, laissant le jeune homme un peu perplexe. Comment ce faisait-il qu’elle ne connaissait pas tout ça ?
Le pirate se racla ensuite la gorge, se préparant à parler plus longuement. Il expliqua alors, avec le plus de mots simples possible, pour expliquer à Veena ce qu’était l’océan, les animaux marins et les navires. Etrangement, il prenait plaisir à lui expliquer ce qu’il connaissait, ce qu’il avait vu. Être avec elle le rendait un peu plus doux et patient que d’habitude, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Trouvant qu’il faisait plutôt chaud ici, le jeune homme se permit de retirer son manteau, retirer ses gants et remonter ses manches, manquant de perdre l’équilibre à un moment. Puis, sans qu’il n’y ait eu de commentaire, il se dépêcha de rebaisser sa manche gauche et de recouvrir sa main, comme s’il voulait cacher son bras mécanique, qu’il trouvait lui-même contre nature.
« halloween »
« - Je t’assure que ton corps est capable de combattre, mais pas forcément ce genre de combat.»
L’irlandais eut un petit sourire charmeur, avant de réécouter ce que la belle avait à lui dire. Tapant dans ses mains, la jeune femme s’était mise à lui parler de ses amis, commençant par les deux montures. Rapidement, le pirate fut perdu avec les noms de chacune, se promettant de faire un effort plus tard. Une fois le tour de ces créatures terminé, le capitaine eut un léger rire amusé.
« - Waw… c’est… magnifique. Mais je ne comprends pas… comment peux-tu dire que tu ne peux pas combattre, avec des amis comme eux ? Tu as un pouvoir pouvant te permettre de frapper très fort, là où j’ai dû m’entrainer au sabre pour pouvoir me battre correctement.»
Le tsunami caressa doucement la petite boule de féérie qui s’était posée près de lui, tandis que les montures reprenaient leur route. Maintenant qu’elle lui avait parlé de son feu, elle voulait en connaître plus sur le sien, ce qui était normal. Mais elle voulait comprendre un peu plus ce qu’il lui avait raconté juste avant, laissant le jeune homme un peu perplexe. Comment ce faisait-il qu’elle ne connaissait pas tout ça ?
« - D’accord… je vais essayer d’être le plus précis possible alors. Mon pouvoir consiste à manipuler les ondes sonores. Je peux les amplifier, les diminuer ou les rediriger. C’est plutôt pratique, mais non létal en soit. En revanche, je peux déstabiliser mon adversaire… comment te l’expliquer… avec certains sons, dirigeaient directement dans les oreilles, on peut faire perdre l’équilibre à quelqu’un. Un peu comme s’il avait trop bu.»
Le pirate se racla ensuite la gorge, se préparant à parler plus longuement. Il expliqua alors, avec le plus de mots simples possible, pour expliquer à Veena ce qu’était l’océan, les animaux marins et les navires. Etrangement, il prenait plaisir à lui expliquer ce qu’il connaissait, ce qu’il avait vu. Être avec elle le rendait un peu plus doux et patient que d’habitude, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Trouvant qu’il faisait plutôt chaud ici, le jeune homme se permit de retirer son manteau, retirer ses gants et remonter ses manches, manquant de perdre l’équilibre à un moment. Puis, sans qu’il n’y ait eu de commentaire, il se dépêcha de rebaisser sa manche gauche et de recouvrir sa main, comme s’il voulait cacher son bras mécanique, qu’il trouvait lui-même contre nature.
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# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Mer 6 Jan - 12:14
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- Je t’assure que ton corps est capable de combattre, mais pas forcément ce genre de combat.
Il m’assure des choses que je sais fausse. Je ne peux pas me battre avec ce corps. C’est impossible. Je serais trop vite fatiguée. Et si jamais quelque chose m’attaque… Je ne sais ni me protéger ni fuir. Oui parce que fuir c’est courir. Et je ne peux pas courir longtemps… Il a regardé tous mes amis et en a conclu que je pouvais me battre avec. Mais… Mais non. Aucun de mes amis n’est fait pour se battre! Je ne sais même pas contre quoi je vais devoir me battre…
Mon ventre se tord et Dev vient coller son front au mien. Shaïna est revenue, assise, m’entourant longuement. Je n’ai rien répondu. Je l’ai écouté. Il pensait que mon ourson était plus fort que sa lame. Mais non hein. Enfin… Je crois pas. J’ai jamais essayé… Mais bon, je m’occupe de l’écouter. D’essayer de comprendre son Feu. Lui… Il jouait avec… Avec le son? Du coup … Il jouait avec un peu tout non? Surtout s’il peut les changer. J’aimerais bien avoir un Feu comme ça. Invisible, qui peut protéger. Moi… J’ai juste des animaux… j’imagine assez bien un homme ivre - regardez mon Dieu - mais sans alcool… Je vois à peu près le comportement mais je ne comprends pas vraiment….
Et je continue de l’écouter alors qu’il me parle longuement de l’océan et des animaux qui y vivent, des moyens de se déplacer aussi. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce qu’il me dit. J’essaie d’imaginer quelque chose que je ne peux pas imaginer. C’est difficile. Je fronce des sourcils sous l’effort. Et peu importe ce que j’imagine, cela ne fonctionne pas. Je ne suis pas de ce monde là…
Finalement, il retire son manteau. C’est vrai qu’il doit avoir chaud. Le pauvre. Moi je ne sens plus la chaleur, j’ai l’habitude et bien moins de vêtements que lui. Je le vois manquer de tomber et tend mon bras vers lui. Heureusement il n’a pas besoin de mon aide. Je vois bien que son bras n’est pas de la même couleur que le reste. C’est un autre métal? Sûrement. Je ne m’y connais pas trop… Mais cette couleur, je ne l’avais jamais vu. C’est beau… Pourtant il recouvre son membre, comme pour le cacher.
Je me laisse réinvoquer Lalamani avant de me laisser descendre de ma Shaïna. Lentement, sa monture à lui s’agenouille, pour l’amener à mon niveau. Et seulement là, je réalise qu’il est super grand. Il me faut me mettre sur la pointe de mes pieds pour relever ses deux manches. Et j’attrape mon petit éléphant pour qu’il le mouille un peu.
- Ça va un peu mieux? Tu peux me demander, je te mouillerais régulièrement. Tu dois pas être habitué.
Je me laisse tourner un peu autour avant de lever son bras sombre. Dessous, le lui pose Lalamani, le coinçant un peu.
- Voilà! Comme ça tu n’auras plus chaud! C’est mieux non? Allez! On retourne finir la visite du vignoble!
Je remonte sur mon cheval et nous refait avancer au pas, lentement, pour lui éviter d’être mal. Mais je sais pas trop pourquoi il est pas bien… Quand à son bras… Et bien, cela ne me regarde pas. Au moins, il a toujours ses deux bras, et valides. C’est un avantage que beaucoup ici n’ont pas.
- Ça va? Tu n’es pas malade? On peut s’arrêter si tu préfères… Ou… Ou marcher? Je te trouve blanc… Ça va...?
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Lun 11 Jan - 14:49
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
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La jeune femme s’arrête soudainement, avant de descendre de sa monture et de demander à celle du pirate de se baisser. Et avec tendresse, elle lui découvrit les bras, avant d’utiliser une de ses créatures pour le rafraichir. Le capitaine ne comprenait pas vraiment pourquoi elle voulait rafraîchir son bras gauche, il n’avait pas de terminaisons nerveuses dans celui-ci et ne sentait pas la chaleur avec, il avait plutôt remonté sa manche par réflexe, comme pour ne pas être dépareillé dans sa tenue. L’indienne déplacé sa prothèse, comme s’il s’agissait d’un vrai bras, comme s’il était « normal ». La gentillesse de Veena empli le cœur du jeune homme, qui essaya de cacher sa gêne et sa surprise.
La jeune femme lui avait laissé l’invocation sous le bras, afin qu’il puisse se rafraîchir régulièrement. En réalité, la chaleur du soleil lui faisait du bien, mais celle provenant de son malaise restait désagréable et impossible à stopper juste en l’arrosant. Alors, de sa petite voix, la demoiselle lui demanda s’il allait bien, s’il voulait s’arrêter ou continuer à pieds. Le pirate se demanda s’il était raisonnable de s’arrêter maintenant, surtout si les champs étaient si grands.
La gêne se lisant un peu sur son visage, lui qui essayait de paraître toujours fort devant de son équipage, il devrait bien admettre sa faiblesse pour une fois.
Le pirate regarda la jeune femme, avec un regard qu’il n’avait jamais eu encore. Pour la première fois, il avouait une faiblesse à quelqu’un, quelqu’un qui lui était inconnu, mais en qui il voulait placer sa confiance.
« halloween »
« - M… merci»
La jeune femme lui avait laissé l’invocation sous le bras, afin qu’il puisse se rafraîchir régulièrement. En réalité, la chaleur du soleil lui faisait du bien, mais celle provenant de son malaise restait désagréable et impossible à stopper juste en l’arrosant. Alors, de sa petite voix, la demoiselle lui demanda s’il allait bien, s’il voulait s’arrêter ou continuer à pieds. Le pirate se demanda s’il était raisonnable de s’arrêter maintenant, surtout si les champs étaient si grands.
« - Je pense, enfin… si tu es d’accord, que je devrais continuer à pieds. Mais seulement si ta monture peut avancer doucement, à mon rythme.»
La gêne se lisant un peu sur son visage, lui qui essayait de paraître toujours fort devant de son équipage, il devrait bien admettre sa faiblesse pour une fois.
« - En fait, si je ne suis pas en mer, j’ai un mal des transports. Si je suis sur mes pieds, ça me va, mais tous les autres transports, s’ils ne sont pas sur l’eau, je me sens mal. Surement parce que je suis presque né sur un bateau et que je n’ai connu que la mer.»
Le pirate regarda la jeune femme, avec un regard qu’il n’avait jamais eu encore. Pour la première fois, il avouait une faiblesse à quelqu’un, quelqu’un qui lui était inconnu, mais en qui il voulait placer sa confiance.
« halloween »
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Veena Gotra
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Sam 6 Fév - 12:39
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Il a l’air nerveux quand il me remercie. Il devait avoir super chaud… Je devrais apprendre à faire plus attention… Enfin… Peut-être que j’ai mal deviné. Ou peut-être qu’il n’est pas habitué à la chaleur. Et il m’avoue préférer être à pied. Lentement je laisse mon visage hocher.
Veena - Bien sûr. Je peux aussi bien lui demander de courir que de s’arrêter ou marcher. Néanmoins je n’aurais pas assez de force pour faire le tour du vignoble. Il est trop grand et je n’ai pas assez de souffle.
Peut-être que je me répète à dire que je ne suis pas capable de le faire… Mais c’est un fait. J’ai déjà essayé. J’ai déjà sincèrement essayé. Je me suis faite gronder. Par mes parents. Par Dionysos aussi. Il m’a dit que si j’avais un Feu, et que je ne voulais pas l’utiliser pour pallier à mon faible corps, j’étais stupide. J’avais quatorze ans. Je lui avais répondu que je n’avais choisi ni mon Feu, ni mon Corps. Et lui qui m’a sourit, il s’est moqué de moi.
Dionysos - Et alors? Tu comptes rester une mauvaise héroïne, une fausse Commune? Tu comptes laisser mourir ton Feu et garder ton faible corps? Alors tes parents ont raison de te chercher un mari.
J’avais eu - une fois de plus - envie de le frapper. Je n’avais pas dis que je ne voulais pas utiliser mon Feu. Je voulais de mon Feu mais pas de mon corps… Et Edward reprit la parole, me sortant de mon souvenir.
Veena - Un mal de la terre?
J’y réfléchis un peu. Pour moi c’est dur à imaginer. Je veux dire, comment ne pas être bien sur la Terre? C’est sympa, c’est dur, ça bouge pas… Enfin si, des fois, ça bouge… Mais les séismes sont rares…
Veena - Je suis pas sûre de comprendre… Je veux dire… C’est pas compliqué? Par exemple… Si tu veux aller tout en haut de l’Inde… Vers New Delhi par exemple… L’eau est loin de la terre… Très loin hein… Mon père a dû aller une fois voir une soeur je crois. Il est parti presque une semaine. Il paraît qu’il a roulé plus de dix heures de suite! Alors si toi t’es malade quand t’es pas à pied… Mais ça va te prendre des jours!
Je ne comprenais pas comment il peut vivre comme ça. Et ma réflexion continue sans que je n’essaie de l’arrêter.
Veena - Après… Il paraît qu’il y a plus d’eau que de terre sur la planète… Alors peut-être que c’est toi qui a raison… Mais… Mais les humains et les structures sont sur la Terre… Donc c’est handicapant de pas aimer les transports…
Shaïna se cale sur la vitesse d’Edward. Elle marche lentement pour me laisser à son niveau. Quelque part, j’aimais bien parler avec lui. C’était doux. Il m’écoutait. Et puis… Ce n’était pas un indien. Il ne me jugeait pas avec les critères d’ici… Ça faisait du bien.
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Mer 17 Fév - 17:16
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
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Le pirate se mit à sourire doucement aux paroles de la jeune femme, trouvant l’idée un peu amusante de se rendre dans une ville loin dans les terres. Enfin, amusant sur le coup, mais absolument pas dans son intention, surtout s’il doit être malade pendant tout le transport.
Le jeune homme cacha son envie de rire, avant de reprendre, plus sérieusement.
Le capitaine écarta ensuite les bras, laissant un courant d’air venir caresser sa peau.
Edward continua d’écouter la jeune femme, lui souriant doucement, pendant qu’elle cherchait toujours à comprendre pourquoi il préférait la mer. Quand elle eut terminée, l’irlandais posa sa main sur l’encolure de Shaïna, sans arrêter sa marche.
En fouillant dans sa mémoire, le capitaine retrouva une vieille légende, ou plutôt une histoire, maintenant qu’on savait que les dieux étaient réels.
Le jeune homme se sentit soudain bête. Il venait de sortir ça, comme s’il connaissait pleins de choses, alors qu’il ne connaissait en réalité presque rien au monde. Son monde était les océans et les combats, s’intéressant surtout aux lectures sur les monstres, afin de mieux les affronter plus tard. Il retira alors sa main de la monture, avant de regarder le doux visage de la jeune femme.
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« - Disons que je fais plus simple, je n’y vais pas du tout.»
Le jeune homme cacha son envie de rire, avant de reprendre, plus sérieusement.
« - En réalité, je n’ai jamais eu à me poser la question. En travaillant pour le seigneur Poséidon, j’ai rarement des missions qui me conduisent à terre. Heureusement d’ailleurs, parce que c’était un calvaire de venir jusqu’ici en voiture, avec les routes… enfin les chemins pleins de trous.»
Le capitaine écarta ensuite les bras, laissant un courant d’air venir caresser sa peau.
« - Mais quand je ne regrette presque pas d’être venu, rien que pour la vue et surtout pour la compagnie.»
Edward continua d’écouter la jeune femme, lui souriant doucement, pendant qu’elle cherchait toujours à comprendre pourquoi il préférait la mer. Quand elle eut terminée, l’irlandais posa sa main sur l’encolure de Shaïna, sans arrêter sa marche.
« - Je n’ai pas vraiment raison tu sais. Si les humains étaient faits pour vivre sur l’eau, ils auraient surement des branchies et des nageoires. Pourtant, malgré le fait qu’il y a plus d’eau que de terre, ils vivent sur terre. Mais… Shaïna, même en étant ta création, est un bon exemple pour dire que la terre et la mer ne font qu’un.»
En fouillant dans sa mémoire, le capitaine retrouva une vieille légende, ou plutôt une histoire, maintenant qu’on savait que les dieux étaient réels.
« - Shaïna ressemble beaucoup aux chevaux, tu l’as surement créé comme ça d’ailleurs. Enfin… tu as le droit de me frapper si je me trompe. Et les chevaux ne sont pas nés comme ça. Poséidon les a façonnés à partir de l’écume, pour les offrir aux athéniens. Ils sont donc la représentation parfaite de l’association des deux mondes.»
Le jeune homme se sentit soudain bête. Il venait de sortir ça, comme s’il connaissait pleins de choses, alors qu’il ne connaissait en réalité presque rien au monde. Son monde était les océans et les combats, s’intéressant surtout aux lectures sur les monstres, afin de mieux les affronter plus tard. Il retira alors sa main de la monture, avant de regarder le doux visage de la jeune femme.
« - Finalement, c’est peut-être toi qui a raison, il vaudrait mieux vivre sur terre. Mais je ne sais pas si j’en serais capable, du moins pas sans une bonne raison et pas sûr que ce soit définitif. Pourquoi pas une maison sur pilotis à la limite…»
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Veena Gotra
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Mer 3 Mar - 12:48
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Il n’y allait pas. Comment ça il n’y allait pas?! Comment mangeait-il? Comment s’amusait-il? Comment se détendait-il? Il manquait sûrement de place. Un peu comme … comme… Comme être en forêt mais bloqué dans une cabane… C’est dommage non? Je ne comprends pas. Je ne pourrais pas être attachée quelque part. Je ne supporterais pas ça. Je le vois dans ma vie de tous les jours. Être mariée m’enlèverait trop de liberté. Je le vois bien sur les autres femmes. Alors qu’on m’attache quand je peux bouger? Sans moi. Ça ne m’intéresse pas. Si lui y arrive… Tant mieux. Mais je ne pense pas être capable de faire ça tout le temps. Je peux me retenir, pour quelques jours, peut-être quelques semaines.
Il a l’air d’être bien avec ça. Il en rit même. Il m’explique que Poséidon “l’empêche” de trop mettre le pied au sol. Il critique les routes. Bah… J’ai un cheval, je n’ai pas le même soucis. Pour moi, Shaïna se déplace de la même façon, peu importe le terrain. Edward continue en disant qu’il regrette pas, qu’il aime la vue et la compagnie. Je comprends. Mon pays est beau… Et Shaïna est surprenante! Je suis sûre que lui aussi l’aime bien!
Le pirate m’explique que Shaïna est de la terre et de la mer. Et je ne comprends pas. J’hausse un sourcil en écoutant la suite, attentive. Shaïna ressemble aux chevaux. Alors. Oui. C’est un cheval. C’est normal qu’elle y ressemble… Mais… Les chevaux ne sont pas nés “comme ça”. C’est à dire? Il m’explique que c’est Poséidon qui a créé les chevaux. A base… de … de je sais pas quoi… Mais… Mais ce n’est pas logique…
Veena - Mais je comprends pas… Si les chevaux viennent de l’eau, ils sont donc venus sur Terre. Alors pourquoi certains Hommes sont restés ou allés sur l’eau… Quand à avoir une raison… Il faut vraiment une raison pour tout? Tu as besoin d’une raison pour vivre sur la terre? Mais si t’aime pas être sur terre… Il faudrait une super bonne raison non? Parce que je pense que je pourrais pas vivre dans un endroit que j’aime pas…
Enfin… La question ne se pose pas vu que je resterais toujours pas loin de l’autre idiot de Dionysos… Malgré tout, je lui dois au moins ça… Mon partenaire de discussion reprend ses réflexions; cette fois-ci en me regardant. Peut-être que j’ai raison. Il me parle de “pilotis”. J’ignore ce que c’est…
Veena - Je ne sais pas… Je ne suis pas sûre que ça soit important. Handicapant oui. Mais… Le mieux c’est de vivre là où on peut vivre et où on aime vivre non? Après… La vie est plus compliquée sur l’eau. Mais elle est pas impossible non? Sinon tu serais pas là.
J’hausse les épaules avant de croiser mes mains dans ma nuque, levant mon visage vers le soleil. Mon regard se ferme et je poursuis.
Veena - Je pense que c’est un peu bête de se casser la tête à réfléchir à ça. Je ne connais pas ton monde ni toi le mien. Ça ne sert à rien d’essayer quelque chose qu’on peut pas comprendre.
Les pas de nos Shaïna nous amènent vers les premiers bâtiments agricoles. Nous dépassons les habitations et j’observe et explique l’utilité de chaque endroit.
Veena - [...] Un peu plus loin on embouteille, étiquète. Et ici on vend. Et Dionysos est… là.
Je pointe l’habitat de mon Dieu, éloigné de nous. Ce palais me donne envie de retourner chez moi et de jouer avec Dev, innocemment.
Veena - Du coup le bâtiment d’à-côté, c’est le magasin. Si tu as besoin de vin, c’est là qu’on pourra se fournir…
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Dim 14 Mar - 15:46
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
feat Veena Gotra
Le jeune homme éclata de rire en entendant le résonnement de la jeune femme. Il trouvait amusant de la voir chercher une raison logique, alors qu’elle avait visiblement une logique différente, puisqu’elle n’avait jamais vraiment quitté son pays, voir même son vignoble.
Le regard du pirate se perdit sur l’étendue du vignoble, comme s’il s’imaginait un navire voguant dessus.
Le capitaine se rappelle les quelques souvenirs qu’il avait avec ses parents, des week-ends à se tirer les cheveux pour savoir comment rembourser des crédits, payer des impôts.
D’accord avec la conclusion de la jeune femme, le tsunami continua de la suivre, sans continuer sur le sujet. Il écoutait ses explications, essayant d’être attentif, même s’il était un peu trop distrait par l’indienne.
Il se prépara à se rendre vers la boutique, avant de se tourner vers la faucheuse.
Se faire petit serait en réalité compliqué, surtout avec la taille du jeune homme, mais il passait un bon moment en compagnie de Veena et ne voulait pas repartir de suite. Surtout s’il devait reprendre un transport jusqu’au port. Il se rendit ensuite dans la boutique, afin de faire sa commande de vin pour le seigneur Poséidon. Une commande énormissime, puisqu’elle devait pouvoir désaltérer tous les convives présents, ce qui représenterait beaucoup, surtout si le seigneur Dionysos était présent lui-même. Après avoir pris la commande, indiqué où les emmener et signaler qu’il fallait mettre sa sur le compte du dieu des océans, le pirate ressorti.
« halloween »
« - Ce n’est pas que je n’aime pas la terre… plutôt que je préfère largement les océans. Quand on peut vivre dans le milieu qu’on aime le plus, autant en profiter non ? Et puis bon, les champs verdoyants ont un petit effet mer calme.»
Le regard du pirate se perdit sur l’étendue du vignoble, comme s’il s’imaginait un navire voguant dessus.
« - Je pourrais peut-être m’y faire, mais pas éternellement. Enfin, je ne peux pas non plus la savoir, pas comme si j’avais essayé de me poser définitivement quelques part. Mais franchement, je ne trouve pas la vie plus compliqué…»
Le capitaine se rappelle les quelques souvenirs qu’il avait avec ses parents, des week-ends à se tirer les cheveux pour savoir comment rembourser des crédits, payer des impôts.
« - Pour moi, c’est même plus simple. Après, ce n’est que mon point de vue, en tant que marin libre. Je n’ai pas de souci avec les frontières ou les lois qui régissent les pays. Les règles que je dois suivre sont celles du seigneur Poséidon et elles vont complètement avec ma vie. Nous pêchons ce qu’il nous faut pour nous nourrir, attaquons les navires qui pollue les océans ou font de la surpêche, et dépensons l’argent que nous gagnons en boissons ou en loisirs, quand on passe dans les ports.»
D’accord avec la conclusion de la jeune femme, le tsunami continua de la suivre, sans continuer sur le sujet. Il écoutait ses explications, essayant d’être attentif, même s’il était un peu trop distrait par l’indienne.
« - Je devrais donc me rendre ici pour acheter…»
Il se prépara à se rendre vers la boutique, avant de se tourner vers la faucheuse.
« - Tu as quelque chose d’autre de prévu après ? Je veux dire… l’achat ne va pas prendre longtemps et je ne pense pas repartir avant demain matin, alors… je pensais qu’on pourrait continuer à faire le tour, pourquoi pas voir les endroits que tu préfères. Si tu veux, j’essaierais même de me faire tout petit.»
Se faire petit serait en réalité compliqué, surtout avec la taille du jeune homme, mais il passait un bon moment en compagnie de Veena et ne voulait pas repartir de suite. Surtout s’il devait reprendre un transport jusqu’au port. Il se rendit ensuite dans la boutique, afin de faire sa commande de vin pour le seigneur Poséidon. Une commande énormissime, puisqu’elle devait pouvoir désaltérer tous les convives présents, ce qui représenterait beaucoup, surtout si le seigneur Dionysos était présent lui-même. Après avoir pris la commande, indiqué où les emmener et signaler qu’il fallait mettre sa sur le compte du dieu des océans, le pirate ressorti.
« - Voilà une bonne chose de faite, même si j’avoue ne pas aimer servir de transporteur divin…»
« halloween »
Tsunami
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Localisation : Quelque part sur les océans
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Veena Gotra
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Sam 27 Mar - 16:41
"Qui n'aime point le vin, les femmes ni le chant, restera un sot toute sa vie durant"
[Martin Luther King]
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Je me tais lorsqu’il éclate de rire. Je ne comprends pas vraiment pourquoi il rit… J’ai dis quelque chose de drôle? Pourtant je ne pense pas avoir dis de gros trucs très drôles… il me dit préférer la mer à la terre. Mais je pense comprendre un peu ce qu’il me dit. J’ai déjà vu des champs de kurakkan sous un léger vent. Et c’est beau. Calme. Ça ondule. Oui c’est beau. Juste beau.
L’homme me dit qu’il n’a pas de soucis avec les frontières. Ou les lois. Et mes sourcils se froncent. Les pays ne possèdent pas que la terre non? Par exemple, je sais qu’au Sud, l’Inde a des îles. Kalpeni est indienne et l’eau entre Kalpeni et la côte indienne est indienne aussi, n’est-ce pas? Alors il me semble logique que les lois y soient les mêmes que sur la terre… Les mots d’Edward ressemblent un peu à mon quotidien. Il pêche quand je cultive, il attaque des navires quand les Faucheurs combattaient incendiaires et autres pollutions de la flore. Il dépense son argent en boisson et en loisir. On dirait mes camarades. En fait, les Tsunamis de Poséidon c’est les Faucheurs de la Mer. Il fait les mêmes choses…
Quand nos Shaïna s’arrêtent, il descend de sa monture. On fait face aux commerces et il se retourne vers moi pour me demander ce que j’ai prévu après. Je cligne du regard en le détaillant longuement. Après? Je n’ai rien prévu. Enfin, fumer mon herbe magique, caresser Dev et profiter de ma clairière? Peut-être dormir dehors? Je sais pas. Pourquoi est-ce que j’aurais prévu quelque chose? Il voulait rester avec moi? Pourquoi? Je ne comprends pas. Mais je n’ai rien contre…
Veena - Je peux t’attendre… Mais… Je n’ai rien prévu.
Il me laisse en entrant dans l’échoppe. Il voulait se faire tout petit… Mais même si c’était possible… Je n’ai rien de prévu. Me reposer. Me détendre. Ce matin résonne encore dans mes muscles trop peu reposés. Je m’écroule presque en soupirant sur mon amie.
Veena - Dis Shaïna… Tu crois que je fais bien de rester ici? Ça a l’air un peu drôle la mer non?
Shaïna ne répond pas. C’est normal. Je n’ai pas d’avis, elle non plus. Alors j’attends qu’il sorte, qu’il ait commandé son vin. Et… Et je ne sais pas trop… Je ne sais pas ce qu’il veut faire…
Veena - Tu veux faire quoi? Parce qu’à part te montrer où on loge les invités, si tu repars demain… On a plus rien à faire…
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Localisation : Sûrement dans "son" vignoble
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Edward Silverback
# Re: Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare. - Dim 4 Avr - 20:37
Entre l'Inde et l'Irlande, une bouteille les sépare.
feat Veena Gotra
Maintenant qu’il n’avait plus rien à faire à par attendre le lendemain que les cargaisons soient prêtes, le jeune homme se demanda ce qu’il pourrait bien faire. La seule chose dont il était sûr, était qu’il voulait rester en compagnie de l’indienne qui lui changeait rendement de ses fréquentations habituelles. Il regarda alors autour de lui, cherchant au loin ce que les faucheurs avaient comme activités.
Le pirate ne cachait l’intérêt qu’il avait pour la jeune femme, même si pour une fois, cet intérêt n’était pas juste une attirance physique, pour un plaisir d’un soir. Il chercha un peu dans sa mémoire, pour essayer de trouver des informations sur les faucheurs, tout en décidant de parler d’un sujet qu’il maîtrisait.
Il regarda de nouveau Veena, lui souriant avec affection, sachant qu’elle ne comprendrait pas tout ce qu’il venait de lui raconter. Le capitaine espérant quand même lui montrer tout ça un jour.
Le côté orgie ne l’intéressait pas plus que ça, il préférait largement n’avoir qu’un partenaire à la fois. En revanche, il ne dirait pas non aux restes, du moins pour voir ce que ça pouvait donner. Mais même si la fête se faisait, il était encore bien trop tôt pour qu’elle commence, à moins que les participants veuillent rouler sous les tables, avant même la tomber de la nuit.
« halloween »
« - Je n’sais pas vraiment… du moment que je passe un peu de temps avec toi, tout me va…»
Le pirate ne cachait l’intérêt qu’il avait pour la jeune femme, même si pour une fois, cet intérêt n’était pas juste une attirance physique, pour un plaisir d’un soir. Il chercha un peu dans sa mémoire, pour essayer de trouver des informations sur les faucheurs, tout en décidant de parler d’un sujet qu’il maîtrisait.
« - Si on était sur l’Atlantide, j’aurai surement trouvé un coin sympa, enfin… j’en connais pas vraiment, je passe mon temps en mer. En revanche, je sais comment finir ma journée de travail. En général, je fais quelques jeux avec l’équipage et je parie mon salaire. Parfois je perds, parfois je gagne, mais la chance y est toujours pour quelque chose quand on joue avec des dés. Et après, il m’arrive souvent de grimper en haut du grand mat, je me sens presque seul et tout petit, au milieu d’une étendue infinie d’eau. Et je vide ma bouteille de rhum, qui n’est jamais la première de la journée, ni même la dernière.»
Il regarda de nouveau Veena, lui souriant avec affection, sachant qu’elle ne comprendrait pas tout ce qu’il venait de lui raconter. Le capitaine espérant quand même lui montrer tout ça un jour.
« - Ton dieu fête toujours les dionysies ? Avec musique, alcool et… orgie je crois ?»
Le côté orgie ne l’intéressait pas plus que ça, il préférait largement n’avoir qu’un partenaire à la fois. En revanche, il ne dirait pas non aux restes, du moins pour voir ce que ça pouvait donner. Mais même si la fête se faisait, il était encore bien trop tôt pour qu’elle commence, à moins que les participants veuillent rouler sous les tables, avant même la tomber de la nuit.
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Tsunami
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