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Chasseur-esse
Leander Iris
Chaque mensonge porte les blessures de la vérité. - Leander Iris Theova12

Leander Ezio Iris


“Il n'est pire haine que la haine de soi, car elle vous interdit d'aimer les autres.”



Genre : Masculin
Âge : 20 ans
Origine: Etats-Unis
Sexualité: Homosexuel.
Chaque mensonge porte les blessures de la vérité. - Leander Iris Theova11
Nom du Pouvoir : World-Stop
Camp : Chasseur
Dieu Référant : Apollon



Physique


Taille : 1m73
Corpulence : 65kg
Cheveux : Blonds
Yeux : Bleus
Signes distinctifs : Facultatif
Style vestimentaire :Souvent noirs. Il aime porter des vêtements sans manches, même en hiver. Il a rarement froid. Quand il ne porte pas de vêtements noirs, c’est pour porter des vêtements issus de jeux vidéo ou de mangas. Même un pull jaune pétant n’est pas dérangeant qu’il s’agit d’un pull choccobo.


En bref


Qualités : Passionné/ Chaleureux/ Empathique/ Patient/ Persévérant/ Diplomate/ Sensible/ Pacifique
Défauts : Secret/ Dragueur/ Menteur/ Anxieux/ Borné/ Dépensier/ Jaloux/ Irresponsable

Description du pouvoir : Une simplification de ce pouvoir serait de dire que Leander est capable d’arrêter le temps. Et si c’est en effet l’impression que ça donne d’extérieur, World-Stop est en réalité nettement plus complexe. En effet, un pouvoir si puissant ne peux pas se réaliser à l’infinie, sur demande, sans restrictions.
Tout d’abord, il a besoin d’un objet où focaliser son feu pour activer son pouvoir. Dans son cas, ce sont les appareils photos, car c’est avec un appareil photo qu’il l’a activé la première fois. Ainsi, il est obligé d’utiliser son appareil photo pour mettre le monde sur pause. Sans, il ne peut plus se servir de son pouvoir. Et, même si, en photographe qui se respecte, il possède un appareil de rechange, il n’en dispose pas à l’infinie et peut facilement se faire neutraliser. S’il ne peut plus « prendre une photo », il ne peut plus arrêter le temps.
Deuxième restriction ; il n’arrête pas le monde contrairement à ce que le nom de son pouvoir pourrait laisser penser. Il ne peut stopper le temps que dans un rayon de 10 mètres. Il peut choisir où placer son périmètre via son appareil photo mais reste sensible à toute attaque extérieur à son périmètre.
Son temps maximum d’arrêt du temps est de 9 secondes, au-delà de cette limite, son pouvoir se stoppe automatiquement, et les effets sur son corps pourraient être désastreux (coma, dommages irréversibles, mort…). Mais, même sans dépasser les 9 secondes, plus il maintient le temps à l’arrêt, plus cela se répercute physiquement. Les effets peuvent varier ; maux de tête, troubles de la respiration, douleurs…
Arme OU accessoire : Un sniper dont il n’aime pas se servir


Mental


Leander et un jeune homme dont la vie est animée de deux grandes passions ; les animaux, et la photographie. Ainsi, elles s’unissent en une passion ; la photographie d’animaux sauvages. Plus qu’une passion, cette pratique est devenue son travail une bonne partie de sa vie, et passer des heures, des jours, des semaines même, à chercher l’animal de ses rêves pour une photo a forgé chez lui une patience remarquable, et une persévérance à toute épreuve. Non sans humour, il justifie sa place chez les chasseurs en expliquant qu’il est un chasseur d’images.
Mais sa chaleur, son empathie, il ne la réserve pas qu’aux animaux. Toute personne qui l’a connu vous le décrira comme une personne extrêmement chaleureuse avec ses proches. Comme quelqu’un qui manifeste de l’empathie pour tout le monde, y compris les inconnus, et les personnes avec qui il est en total désaccord.
D’ailleurs, pacifique et diplomate, il déteste les confrontations, ou, pire encore, les combats. Il cherchera toujours, tant que ce sera possible, à résoudre les problèmes via la voix de la négociation. Il considère que toutes les vies ont autant de valeur que la sienne, et l’idée de blesser, ou pire, prendre une vie lui est insupportable.
Malheureusement, Leander n’est pas un être infusé uniquement de qualités et de bienfaisance. En effet, il serait erroné de dire qu’il se montre respectueux et bienfaisant envers toutes les vies ; Il ne l’est pas envers lui-même. Il n’arrive pas à accepter son homosexualité. Il est prêt à tout pour la cacher, pour qu’on le pense hétéro. Y compris des comportements complètement irresponsables. Tant pis si cela signifie draguer excessivement toutes les femmes qui croisent son chemins. Tant pis si ses ex le détestent- et que lui-même se déteste de les avoir blessé. Tant pis s’il doit mentir, repousser bien trop durement des personnes qui ne le méritent pas- se détester un peu plus. Il est constamment anxieux d’être percé à jour. Surtout depuis que les gens sont au courant qu’il est un héros. Sans doute dépend-t-il trop du regard des autres… Quoi qu’il en soit, ce secret qui l’empêche d’être qui il est le rend jaloux. Jaloux du bonheur des autres. Jaloux de ceux qui s’assument.
Leander est également un grand fan de jeux vidéos. Un peu de manga aussi. Mais surtout de jeux vidéos. Et il est extrêmement dépensier. Son appartement déborde de vêtements, goodies, éditions limités. Et de chocobo. Partout. En peluches, en vêtements, en coque de téléphone, en sonnerie de téléphone… S’il s’est mit en tête d’acheter quelque chose, n’essayez pas de l’en dissuader, de toute façon, c’est probablement déjà fait.
Note : Il est iatrophobe, il a la phobie des médecins. Il possède deux animaux de compagnie ; un cerf qu’il a recueillit alors qu’il était un faon, nommé Shishigami qui reste généralement dans la forêt des Artémis. Et un poussin, aussi recueillit, qui semble ne pas donner signe de croissance, nommé Chocobo.


Histoire




TW: Homophobie internalisée/ Discrimination/ Haine de soi/ Suffocation

Leander est né dans l’Utah, d’une famille très croyante. Dans sa ville, être un héros n’étais pas vu comme une bonne chose. C’était vu comme de la sorcellerie, comme une tromperie de Satan, des signes de péchés. Bref, rien de bien divin.
C’est dans ce contexte que le petit Leander a grandit. Deuxième enfant d’une femme qui élevait seule ses fils, il reçu énormément d’amour. Il vécu une enfance heureuse, sans incident majeure, et, s’il enregistrait les préceptes de sa famille, il n’était pas encore assez âgé pour leur donner sens.

Et puis tout bascula. Quand il découvrit qui il était.

Tout avait commencé à la manière d’une journée comme les autres. Leander, 13 ans, s’était rendu en cours et avait rejoint son meilleur ami. Quand il le trouva, deux camarades de classes étaient en train de l’embêter. Les yeux baissés, son ami n’osait pas leur tenir tête. Leander s’empressa de les rejoindre pour s’interposer.
« Laissez-le.
Son ton n’était pas agressif. Il parlait fermement, mais de façon posée, calme.
- Sinon quoi ? Tu vas me frapper ?
Rétorqua l’autre, bravache. Leander l’observa en silence un instant, comme s’il pesait cette option.
- Non. Je ne te ferais rien. Je te demande simplement d’arrêter. Et de le laisser tranquille.
Leurs camarades partirent, non sans rire entre eux.
- Ils vont recommencer, tu sais ? Peut-être même vont-ils s’en prendre à toi.
Le blondinet sourit en entendant son meilleur ami, et se tourna vers lui :
- Je sais. Je serais là pour t’aider, ne t’en fais pas.
- Merci Leander. Je t’aime vraiment.
L’intéressé tiqua à ces mots. Il cligna des yeux un instant, fixant son ami, avant de demander :
- Tu… M’aimes ?
- Oui. Tu es mon ami. Qu’est-ce que tu pensais ?
Demanda celui-ci, amusé. Leander secoua la tête.
- Rien. Rien du tout. Viens, allons en cours. »
Il observa son meilleur ami alors qu’il partait devant, silencieux. Bien sûr qu’il parlait d’amitié… Alors, pourquoi pendant un instant, son cœur s’était emballé ? Pourquoi avait-il eu si chaud ? Pourquoi se sentait-il si… déçu ?

~~~

Leander était étendu dans son lit, un bras sur les yeux, luttant pour chasser les images et pensés de son esprit. Il n’aimait pas les hommes. Ce n’était pas possible. Il se méprenait. Pleins de gens devaient se méprendre sur leur orientation. L’amitié et l’amour, c’était si proche après tout. Il se redressa en inspirant profondément pour se calmer. Il lui suffisait de penser à ça de façon rationnel plutôt que de laisser ses sentiments parler…
Dit comme ça, ça semblait stupide. Ne pas laisser parler ses sentiments parler en parlant d’amour. Mais il avait une idée en têt qui devrait marcher ! Il suffisait qu’il se prouve à lui-même qu’il était hétéro ! Il ferma les yeux.
Bien, quels étaient les preuves de ça… Il réfléchit. Réfléchit. Rien ne vint. Mais si ! Il devait bien avoir trouvé une fille attrayante ! Ou un personnage dans un jeu !
Pas vraiment non…
Bon, oublions ça. Ca ne prouvait rien du tout. Ne pas avoir trouvé de personne qu’on aime ne prouve pas que l’on n’aime pas ces personnes. Non, il suffisait qu’il se prouve qu’il n’était pas intéressé par les hommes !
Il ferma de nouveau les yeux. Il pensa à son ami. A la sensation de bien être qui l’enveloppait quand il était avec lui. A son sourire. A son humour. A sa gentillesse. A son regard chaleureux. A sa voix qui l’envoutait. A son envie de le revoir, d’être avec lui.
Non. Ca n’allait pas.
Il sauta de son lit. Ca ne prouvait rien. Juste qu’ils étaient meilleurs amis. Et… Et oui ! Il le trouvait beau ! Mais il n’y avait rien de mal à trouver son meilleur ami beau, non ? Même un hétéro pouvait trouver qu’un homme était beau, ça n’engageait à rien ! Mieux valait s’occuper que de se torture avec ces pensés idiotes ! Il s’approcha de sa pile de jeu pour chercher à quoi jouer afin de s’occuper l’esprit. Mais, rapidement, ses tourments revinrent à la charge. Et si ce personnage masculin qu’il avait toujours cru admirer comme un exemple à suivre était en fait plus que ça ? Si en fait il l’avait toujours trouvé attirant ? Rapidement, son cerveau se mit à faire la liste de tous les personnages masculins qu’il appréciait jusqu’à ce qu’il craque et retourne dans son lit.
« Je ne suis pas gay. Je ne veux pas l’être. »

~~~

« Maman ? Je peux te parler un instant ? »
Leander venait de sortir de sa chambre pour rejoindre sa mère. Il avait beaucoup réfléchit ces derniers jours. Plus il passait de temps aux côtés de son ami, plus il se sentait heureux, et quand il n’était pas avec lui, il pensait à lui. Il ne rayait pas la possibilité qu’il se trompe, mais il ne pouvait plus fermer les yeux sur la possibilité qu’il aime les hommes. Et ça ne cessait de le tourmenter. En particulier : Qu’en penserait sa mère ? Il devait savoir.
« Bien sûr mon chéri. Il y a un souci ?
Demanda-t-elle en s’installant dans le canapé et en l’invitant à venir s’asseoir à côté d’elle. Il hésita un instant avant de la rejoindre.
- Je ne sais pas trop… Heu… Pas vraiment… Non. Non, ce n’est pas un souci. Juste… Une interrogation.
- Tu as l’air tourmenté.
Il s’interrompit aux mots de sa mère. Elle lisait trop en lui, il ne voulait pas qu’elle devine de quoi il retournait avant qu’il soit sûr qu’il pouvait de confier à elle :
- Je… J’ai un… Ami. Et… Il vient d’annoncer à ses parents qu’il est gay.
Il essaya de lire sa réaction dans son regard, mais son visage demeura indéchiffrable.
- He bien, je lui souhaite d’être heureux, et que ses parents l’acceptent… elle lui sembla un regard inquisiteur, C’est tout ce que tu avais à me dire ?
Demanda-t-elle d’une voix qui signifiait qu’elle se doutait qu’il y avait plus à son annonce.
- Non… Enfin… Si, si… C’est juste… J’étais inquiet… Inquiet pour lui, j’entends ! Et… J’avais besoin d’en parler à quelqu’un.
Il se perdit dans ses pensés. Sa mère semblait ne pas mal réagir. Peut-être pourrait-il être honnête avec elle ?
- Je suis soulagée. J’avais peur que tu ne le sois aussi, mais mes prières ont été entendues.
Leander se crispa aussitôt. Elle ne voulait pas qu’il soit gay. Elle avait peur qu’il le soit. Elle avait prié pour qu’il ne le soit pas. S’il lui annonçait… Si elle l’apprenait d’une quelconque manière… Elle le détesterait.

***

Quand Leander se réveilla, un bras était enroulé autour de lui. Il pouvait sentir de la chaleur émaner d’un corps endormit qui se serrait contre son dos. Il bougea afin de se libérer, soulevant les draps, prêt à quitter le lit en silence, quand il perçut un mouvement derrière lui et une voix à moitié endormie l’interpeller :
« Tu es déjà réveillé ?
Il se figea un instant avant de réprimer un soupir et de pivoter pour embrasser la jeune femme qui venait de se réveiller :
- Désolé si je t’ai réveillé.
- Ce n’est rien, au moins je peux te dire au revoir plutôt que tu ne t’enfuis comme un voleur.
- Tu sais très bien que ce n’est pas ce que je faisais.
Elle le ramena à nouveau dans le lit avant de le garder contre lui et lui rendre son baiser.
- Presque. Tu ne t’attardes jamais dans mes bras.
Leander retint une grimace. C’est qu’il n’en avait pas envie. Moins de temps il passait avec sa copine, mieux il se sentait.
- C’est vrai. Mais j’ai beaucoup de choses à faire. Et puis, il faut que je m’habitue à me lever tôt. Et j’ai ma musculation à faire.
Il essaya de se lever, mais elle le retint.
- Leander ! Tu vas bientôt rejoindre l’armée. Je ne sais pas dans combien de temps je vais te revoir. On pourrait au moins profiter de cette journée. Parfois, j’ai l’impression que tu passes autant de temps avec moi qu’avec celles avec qui tu n’es pas sortit.
Il détourna le regard.
- N’exagère pas. Tu as rencontré ma mère…
Cette fois-ci, il parvint à se dégager et se leva pour tourner le dos à la jeune femme.
- Mais tu as raison. On ne se verra plus pendant longtemps. On ferrait mieux d’arrêter là.
- Quoi ?!
Il entendit sa copine se lever à son tour, surprise et indignée :
- Comment peux-tu dire ça ?! Je ne compte pas à tes yeux ?
- Si mais…
- Oh, vraiment ? On aurait pourtant vraiment dit que ça ne te fait ni chaud ni froid de rompre avec moi. Pas une once d’émotion !
Il pivota. Elle avait les yeux remplis de larmes. Son cœur se serra de culpabilité. Elle tenait vraiment à lui.
- Si tu m’aimais vraiment, tu ferais tout pour que notre couple tienne le coup !
Il posa une main sur son épaule :
- Je ne veux pas que tu attendes seule on ne sait combien de temps. Je veux que tu puisses te trouver quelqu’un d’autre. Et être heureuse.
Il commença à ramasser ses affaires quand la jeune femme lâcha amèrement :
- Tu sais. Ton ex m’avais prévenu. Elle pensait que tu étais gay. C’est pour ça que tu ne t’es jamais vraiment intéressé à moi, pas vrai ?
Il l’observa un instant avant de sourire :
- Ne dis pas n’importe quoi. Tu es ravissante. J’aurais adoré pouvoir te garder rien que pour moi. Mais je ne veux pas être égoïste. »
Puis, il sortit, son sourire s’effaçant aussitôt. Au moins, quand il serait à l’armée, il n’aurait pas besoin de prétendre quoi que ce soit, il serait bien trop occupé.
En marchant dans la rue, il aperçut un éclair vif du coin de l’œil et s’arrêta pour apercevoir un colibri voleter autour de fleurs. Le jeune homme s’arrêta aussitôt pour sortir son appareil photo de son sac. Il s’était récemment découvert une passion pour les photos d’animaux, et il était hors de question qu’il manque cette opportunité. Essayant de se faire aussi discret que possible, il tenta d’identifier l’oiseau qu’il avait devant lui quand celui-ci tourna brièvement la tête. Les plumes noires de son cou virèrent alors au rose pendant cet instant. Il retint son souffle. Un colibri d’Anna. Il FALLAIT qu’il ait sa photo. Mais surtout, qu’il l’ait avec les plumes révélant leur rose. Il attendit un long moment, tentant plusieurs clichés qui ne furent jamais satisfaisant. L’oiseau bougeait trop, les plumes étaient noires, l’angle était mauvais…
Soudain, le colibri commença à s’éloigner des fleurs, prêt à partir, et avec, la chance de Leander de prendre une belle photo de lui s’envolait.
« Non ! Attends ! »
Cria-t-il en dressant machinalement son appareil photo, prenant un cliché du désespoir.
L’oiseau se figea dans l’air. Ne battant même plus des ailes. En dessous, les fleurs ne semblaient même plus frémir sous la brise. Leander cligna des yeux, interdit. C’était comme si le temps venait de s’arrêter. Il observa son appareil photo, comme s’il était responsable de ce tour de passe-passe, puis, regarda autour de lui, cherchant un responsable. Finalement, il prit un cliché de l’animal, profitant de son immobilité pour prendre la photo parfaite. Mais, alors qu’il prenait son temps, un mal de tête semblait s’installer, s’intensifiant à chaque secondes. Une fois son cliché prit, le temps sembla aussitôt reprendre son cours, l’oiseau continua son envol l’air de rien, comme s’il n’avait rien remarqué de ce qui venait de se passer.
Leander avala sa salive en rangeant son appareil, craignant la signification de ce qui venait de se produire.
Il ne pouvait pas être AUSSI un héros…

***

Il n’aurait jamais put être aussi heureux. Être dans l’armée était peut-être la carrière qui était faite pour lui tout compte fait ? Plus besoin de prétendre être attiré par les filles, il avait bien trop à faire. Aussi, il s’était découvert un talent au sniper. S’il avait un regret, c’était sans doute de ne pas pouvoir continuer à passer son temps à prendre des photos d’animaux. Et qu’il craignait toujours qu’on découvre ses secrets.
« Ah, tu es là Leander !
Le blondinet tourna la tête pour apercevoir Tiamat, un de ses camarades. Le jeune homme s’entendait beaucoup avec lui, et en plus de ça, il était beau comme un dieu !
Bon, peut-être pas comme un dieu, sinon Apollon allait s’énerver.
« On n’échappe jamais au dragon ! Tu me cherchais ?
Son ami sourit en s’asseyant à côté.
- Le dragon… Tu ne voudrais pas que je réclame… Combien de tête c’était déjà ? Cinq lance-flammes pour nourrir tes fantaisies ?
- Six têtes. Cinq, c’est le même nom, c’est aussi un dragon, mais ce n’a vient pas de la même chose. Et, oui, j’adorerais que tu réclames six lances-flammes. Juste pour le plaisir de te voir essayer d’en utiliser six en même temps.
Les deux militaires rirent ensembles avant que Tiamat ne reprenne :
- Je ne te cherchais pas. Enfin… Si, mais ce n’est rien d’important. Enfin, si aussi, c’est important, mais ce n’est rien de grave ni qui vienne de là-haut. Enfin, pour moi ça n’est rien de grave. Pour toi, ça dépend de si je t’ai bien jugé.
Leander commença à être nerveux. Il rit afin de le cacher :
- Qu’est-ce que tu raconte ? Dis-moi pourquoi tu me cherches au lieu de tourner autour du pot !
- Je t’aime Leander. T’es un chic type. Tu es sympa, sensible, et tu penses aux autres. Et puis, disons le, tu es sacrément bien taillé aussi. Je voulais te le dire, même si ça risque de changer notre amitié. Parce qu’il y a aussi une chance que ça change notre amitié en quelque chose de mieux.
Le blondinet le dévisagea sans répondre, ni cacher sa surprise. Tiamat attendit un instant avant de soupirer :
- C’est bon, c’est rien, je m’y attendais un peu. On se revoit…
- Non, attends ! l’interrompit Leander, Je… Désolé, j’étais juste surpris parce que… Je n’ai jamais osé déclarer mon amour à personne. Ton courage m’a prit de court. Tu… Tu es génial aussi. J’aime beaucoup être avec toi et… Tu es beau aussi.
Il rougit à ces derniers mots. Son ami lui lança un regard étincelant :
- C’est un oui ?!
- C’est un peut-être.
Tiamat sourit et posa sa main sur la sienne.
- Je suis content. D’habitude, quand je fais ma déclaration à quelqu’un, je peux le rayer de mes amis. Soit ils m’insultent et je leur casse la gueule. Soit ils se comportent différemment avec moi. « Oh, désolé Tiamat, on a oublié de t’inviter à la piscine. » Comme si je les aurais matés, ils ne sont clairement pas à mon niveau ! Et puis j’adore la piscine.
- Même celui à qui tu as fait ta déclaration ?
- Evidemment ! Quand on me rejette on descend immédiatement au niveau zéro ! Me dire non, à moi ! Faut avoir aucun goût pour ça !
Ils rirent ensemble de bon cœur. Pour la première fois, Leander ne se sentait plus seul face au monde, et l’audace de Tiamat lui donnait même du courage.

***

« Poussin, je peux te parler un instant ? C’est important.
Leander sursauta en entendant la voix de Tiamat et le rejoint précipitamment :
- Ca ne va pas de m’appeler comme ça en public ? Tu veux qu’on nous grille ou quoi ?
- Oh, t’inquiète pas pour ça, tout le monde pensera que je t’appelle comme ça ironiquement. Tu dois être le seul mec- la seule personne- au monde à vouloir qu’on le surnomme poussin.
Le blondinet se renfrogna.
- Je ne vois pas pourquoi.
Tiamat leva les yeux au ciel avec amusement avant de croiser les bras :
- Du coup, je peux te la dire cette chose importante ?
Leander sourit et demanda d’un ton taquin :
- Quel niveau d’importance ? Du niveau d’un je t’aime ? Ou d’un niveau officiel ?
Mais son copain répondit avec un air grave :
- C’est vraiment important, Leander.
Il se tut aussitôt, inquiet, et l’écouta en silence.
- Je sais ce que tu es.
Le blondinet rit nerveusement :
- Bien sûr, puisque nous sortons ensembles…
- Non. Je sais que tu es un héros.
Les mots firent l’effet d’une pierre dans l’estomac de Leander. Il rit un peu plus nerveusement :
- Qu’est-ce que tu racontes ? Allons, tu…
- Je t’ai vu.
Leander s’interrompit aussitôt. La panique commença à monter en lui. On l’avait percé à jour. Ca y est. Ce n’était plus un secret. Tiamat allait le détester.
- Calme-toi, calme-toi. Tout vas bien. Moi aussi je suis un héros.
Leander le dévisagea, interloqué.
- Je n’aurais jamais cru… Toi et moi sommes si similaires…
Son compagnon sourit :
- Tu l’as dit. Enfin, ce n’est pas pour ça que je voulais te parler. Enfin, si, mais en partie seulement. Je vais quitter l’armée.
- Quoi ?!
- L’armée c’est bien cinq minutes mais… J’ai d’autres ambitions. Des ambitions persos… J’ai beaucoup réfléchit et je vais rejoindre les Mercenaires. Je pense pouvoir trouver un moyen de les réaliser de là.
Leander sentit les larmes lui monter aux yeux :
- Tu me laisses seul alors ?
- Non. Au contraire. Tu ne me feras pas croire que tes ambitions s’arrêtent à l’armée. Je suis sûr que, toi aussi, tu as d’autres rêves. Viens avec moi ! On pourra les réaliser ensemble ! Sans avoir plus à se cacher !
Leander hésita :
- Je… Je ne sais pas… Laisse-moi réfléchir, d’accord ?
- Je te laisse un peu de temps. Mais ne me fait pas attendre. »

***

Leander et Tiamat profitaient d’une pause, dans les bras l’un de l’autre. Le blondinet n’avait pas encore prit sa décision, mais ne cessait d’y réfléchir. Quand il était contre son amour, heureux, avec la sensation que rien ne pourrait lui arriver tant qu’il était contre lui, il songeait qu’il ferait mieux de le suivre. Ne serait-il pas plus heureux chez les Mercenaire, à pouvoir vivre avec la personne qu’il aimait ? Sa simple présence suffisait à l’apaiser et faire battre son cœur, à le mettre dans un état de quiétude et de béatitude qu’il n’avait jamais connu auparavant.
« Tiamat ?
- Hm ?
- Je pense que j’ai prit ma décision. »
Son compagnon se redressa, le regard brillant. Il semblait n’avoir aucun doute quant à sa réponse. Leander ouvrit la bouche pour la lui donner mais fut interrompit par un vacarme assourdissant de tirs et de cris. Il bonit sur ses jambes.
« Qu’est-ce qui se passe ?
- Allons voir ! »
Les deux amants coururent dans la direction du brouhaha. Le spectacle sur lequel ils tombèrent était d’un chaos sans nom. Des militaires couraient dans tous les sens, armes en main, tentant de se défendre d’envahisseurs. Mais il suffisait de voir leurs adversaires pour comprendre qu’ils n’avaient aucune chance. Des fourmis. Des fourmis géantes, allant de la taille de chihuahua- déjà énorme pour un formicidé- jusqu’à celle d’un énorme grizzli. Leander se figea d’horreur. Les balles ricochaient sur leur exosquelette, et elle crachait un acide dangereusement corrosif. Personne ne pouvait venir à bout de tels monstres.
« On doit faire quelque chose !
Pesta Tiamat. Sa voix secoua Leander qui s’éloigna du combat pour fouiller dans ses affaires. Son appareil photo. Il lui fallait son appareil photo. Quand il ressortit avec, il entendu une voix l’insulter :
- Je sais que les photos d’animaux te passionnent mais tu crois vraiment que c’est le moment ?!
Sans y prêter attention, il rejoint Tiamat et lui fit signe qu’il était prêt. Il leva son appareil, respirant profondément pour se calmer. Clic. Les fourmis se figèrent.
1. Tiamat changea de forme à côté de lui. Il se transforma en un immense serpent de mer à l’expression féroce.
2. Leander ne respirait plus. L’’air semblait s’être vidé de ses poumons qui s’étaient complètement bloqués. Comme s’il ne se souvenait plus comment s’en servir. Comme si quelque chose les obstruait. Comme si les tuyaux étaient coupés.
3. Tiamat bondit sur les insectes en rugissant. Même ses puissantes mâchoires peinaient à venir à bout de leur armure naturelle. Mais il s’y attaqua sans relâche jusqu’à les pulvériser.
4. Celles qui n’étaient pas figées se ruèrent sur le serpent, projetant de l’acide, tentant de planter leurs mandibules dans ses écailles. Si celles-ci étaient résistantes aux assauts physiques, l’acide l’attaquait méchamment, arrachant des cris de douleur à l’amant du blondinet.
5. Malgré la douleur, Tiamat continua à se battre sans relâche. Il était le seul à pouvoir y parvenir, il n’avait pas le droit d’abandonner, il le savait. Il ressemblait à un fou furieux, à une manifestation de la colère de Poséidon se déchainant sur Terre.
6. Leander avait les poumons en feu. Instinctivement, il luttait pour respirer même s’il savait qu’il ne pouvait pas y arriver. Au supplice, la vision flou il priait pour que le combat cesse vite.
7. Les sons lui parvenaient étouffés. Il ne voyait plus qu’un voile flou de couleurs et de lumières. S’il pouvait deviner vaguement ce qui se passait, Leander ne pouvait pas comprendre les détails. Son amant souffrait et se battait avec rage, mais était-il proche de gagner, ou de perdre ?
8. Il tomba à genoux. Il fallait que ça s’arrête.
9. Il usa de ses dernières forces pour maintenir les fourmis à l’arrêt. Si elles se mettaient à attaquer aussi, Tiamat n’aurait aucune chance.
10. …

***

Leander se réveilla dans un lit. Calme. Tout était calme. Le chaos du combat était finit.
« Tu es réveillé ?
La voix était familière. Il se redressa aussitôt alors que ses larmes jaillissaient sans contrôle :
- Tiamat ! Tu es en vie !
- Bien sûr ! Il en faut bien plus que ça pour me tuer !
Mais il était aussi dans un lit. Couvert de blessures qui- de toute évidence- ne guériraient jamais. La moitié de son visage semblait avoir fondu à cause de l’acide. Leander plaqua ses mains sur sa bouche, horrifié.
- Je suis désolé. Si j’avais put plus t’aider…
- Tu m’as énormément aidé. Tu as retenu ces myrmekes pour moi, sans ça je n’aurais jamais put les vaincre. Et puis, pendant que tu étais dans le coma, le médecin à dit que vu l’état dans lequel tu étais, tu aurais put avoir des dommages irréversibles, voir même… Tu aurais put mourir.
- Tu aurais put mourir aussi !
- Le principale, c’est qu’on fait une équipe du tonnerre ! Tu as vu ça ? Imagine tout ce qu’on pourrait faire ensemble !
Leander sourit.
- C’est vrai…
- On pourrait prendre notre revanche ! Les communs font comme s’ils nous dominaient, comme si on devait s’écraser pour eux, mais la vérité, c’est qu’avec nos pouvoir, on est les plus forts. On est les dominants. On devrait prendre la place qui est notre.
Il tendit la main à Leander.
- Travaillons ensemble.
Le blondinet observa longuement la main de Tiamat. Il repensa au combat, à l’équipe qu’ils avaient formé, à leurs camarades qu’ils avaient sauvés, et qui les avaient sauvés en retour, de leurs blessures. Il prit la main de son amant.
- Tu as raison. Nous sommes plus forts ensembles. Tous ensembles. Je ne veux pas faire des autres mes ennemis, je veux en faire mes alliés. Si ce sont les projets qui te poussent à rejoindre les Mercenaires, alors je ne serais pas de la partie Tiamat.
L’autre le dévisagea avec surprise avant de lâcher sa main.
- Alors… Je suppose que nos routes se séparent ici ?
- En effet. Je t’aime, Tiamat.
- Je t’aimais Leander. »

***

« Je suis photographe. Je prends des photos d’animaux sauvages.
Son verre en main, Leander sourit, charmeur.
- Mais je peux aussi prendre des photos de belles jeunes filles si le courant passe bien.
Avant que la jeune femme n’ait le temps de répondre, une autre voix féminine retentie derrière lui.
- Leander ! Je n’arrive pas à y croire ! Juste le temps d’aller aux toilettes, et tu es en train de draguer quelqu’un d’autre ?! C’était supposé être notre première sortie en couple ! Tu me dégoutes ! Je me tire !
Le blondinet grimaça en regardant sa copine partir sans lui laisser le temps de répondre avant de se tourner vers la fille avec qui il parlait :
- Du coup, je suis libre ce soir à présent.
Elle lui jeta un regard écœuré :
- Gros dégelasse. »
Et tourna les talons. Il la suivit du regard avant de soupirer en posant son verre. Il ne lui restait plus qu’à rentrer à présent.
Depuis qu’il était revenu de l’armée, il avait reprit son ancienne vie de mensonge. Se prétendant hétéro, agissant de sorte à ce qu’on le pense hétéro, et à ne laisser aucun soupçons qui puisse laisser penser qu’il aime les hommes. Aussi, il s’était plongé dans sa passion pour la photo et en avait fait son métier à présent.
Mais il avait cette sensation de vide en lui. Il n’était pas heureux. Il repensait tous les jours à Tiamat, aux émotions qui l’emplissaient quand il était en sa compagnie. Pour combler ce manque dans sa vie, il dépensait toute son argent, il achetait tout ce qui lui donnait sur un coup de tête. Son compte était plus familier avec le négatif qu’avec les milliards.
« Leander !
Tournant la tête, le jeune homme aperçut sa mère. Il la rejoint en souriant.
- Tu n’es pas avec ta nouvelle copine ?
Il émit un rire gêné :
- Heu… Nous avons eu une dispute.
Elle lui lança un regard de biais. Elle désapprouvait son comportement, il le savait.
- Quand comptes-tu te poser avec quelqu’un de bien ? elle fronça les sourcils. Et de riche. Tu es encore dans le négatif mon fils.
Il haussa les épaules ;
- Il n’y a pas que les relations amoureuses dans la vie. Je ne sais pas si j’ai envie de m’investir dans quelque chose de sérieux.
- Alors arrête de perdre leur temps et briser leur cœur !
Le photographe sourit avec gêne avant de changer brusquement de sujet :
- Tu voulais me dire quelque chose tout à l’heure avant que je ne parte ?
Ses yeux s’illuminèrent comme si elle venait de se rappeler quelque chose d’important :
- Oui ! Il y avait un reportage sur les héros tout à l’heure à la télé et…
Leander grimaça. Sa mère avait la certitude que le Feu était la marque du diable, que les dieux étaient là pour duper les croyants, et que les héros étaient ses alliés. Si elle avait quelque chose à lui dire à ce sujet, ce ne pouvait qu’être une mauvaise nouvelle. Avait-il deviné qu’il était un héros ? Son cœur s’emballa. Mais avant qu’elle ne puisse continuer, des coups de klaxon retentirent, suivis par un violent choc.
Comme au ralentit, Leander tourna la tête. Un bus était en train de basculer sur eux. Sur lui. Sur sa mère. Et jamais elle n’aurait le temps de lui échapper.
C’était hors de question qu’il le permettre. Si c’était du temps qu’il lui fallait, il allait lui en offrir.
Il saisit son appareil photo et figea le bus avant de se tourner vers sa mère. Elle le fixait, les yeux écarquillés, partagée entre peur et surprise.
- Va-t-en !
Alors qu’elle s’éloignait en vitesse, Leander hésita. Il devait pouvoir faire quelque chose de plus non ? Sauver les passagers… Il se rua sur la portière pour entrer, et tous ses muscles protestèrent aussitôt avec violences. Il entra péniblement dans le véhicule pour regarder autour de lui. Le chauffeur. Les passagers. Tous terrifiés… Ils étaient bien trop nombreux pour qu’il les sorte tous. Il n’avait même plus neuf secondes, et son corps lui faisait de plus en plus mal. Il sortit à contrecœur, cherchant quelque chose pour retenir la chute du bus. Rien. Et s’il ne lâchait pas bientôt le temps, il risquait gros. A contrecœur, il relâcha son pouvoir et entendit un bruit de ferraille et d’éclats de verres, accompagné de cris, derrière lui. Il rejoint sa mère, coupable. Il aurait dut trouver comment les sauver. C’était lui qui avait des pouvoirs.
Sa mère le dévisageait toujours, les yeux ronds comme des soucoupes :
- Leander… Qu’est ce que tu as fait ?
Il recula d’un pas, son regard allant du bus, dont il avait abandonné les passagers, à sa mère, qui devait le détester, et le prendre pour un serviteur du malin à présent.
- Je suis désolé. »
Marmonna-t-il avant de pivoter et s’enfuir.

***

Les chasseurs…
Leander avait cru mourir quand on lui avait annoncé qu’il ne pouvait pas rejoindre le camp d’Artémis, et serait coincé à la Nouvelle Orléans, avec Apollon, et la totalité des hommes du camp.
« C’est ainsi que fonctionnent les choses ici, les chasseresses avec Artémis, et les chasseurs avec Apollon. »
He bien il n’aimait pas ce fonctionnement. Il voulait être entouré de chasseresses, sans un homme, afin que personne ne soupçonne son homosexualité. Comment Artémis pouvait appliquer cette règle même à ceux qui ne s’intéressaient pas aux filles ! Comment était-il supposé maintenir sa couverture du parfait hétéro dans un immeuble constitué uniquement d’hommes ?!
On l’invita enfin à entrer dans l’immeuble inversé pour rencontrer Apollon et…
OH BORDEL !
Il saisit son appareil photo pour le mettre en pause afin de se reprendre. Respirer calmement. Apollon n’avait pas volé sa réputation de plus beau des dieux. Il était sublime ! Ce serait encore plus dur de rester incognito ici avec lui dans les parages ! Une fois calmé, Leander désactiva son pouvoir, le dieu souriait d’un air amusé, et un horrible doute envahit le photographe.
Son pouvoir marchait-il seulement sur un dieu ?
« Bienvenu chez les chasseurs Leander. »






Chaque mensonge porte les blessures de la vérité. - Leander Iris 24936211

Halloween
Leander Iris
Chasseur-esse
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Localisation : Dans la nature
Olympien
Héra
congrats Leander Iris
te voilà validé !

Quel être adorable avec la nature, qui mériterait de mieux s'aimer, pour plus s'accepter. J'espère que tu trouveras ton âme sœur, même si je connais une déesse qui pourrait t'aider pour ça.
Tu trouveras certainement ta place parmi les chasseurs, même si je te conseillerai de faire attention à Apollon, il cherche un peu trop à mettre tout le monde dans son lit.
Bon courage et... bonne chasse à l'image.
pour finaliser ton inscription, suis le lien !
Héra
Olympien
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