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Tsunami
Edward Silverback
Le monde des esprits garde un œil sur vous Maxres10

Amarok Wentshuku


« Je navigue dans le monde des esprits, comme vous naviguez sur les eaux. A la différence que moi je ne fais qu’un avec cet océan. »



Genre : Masculin
Âge : 28 ans
Origine: Tribu Kanienkehaka (Mohawks)
Sexualité: Indifférent
Le monde des esprits garde un œil sur vous Amarok10
Nom du Pouvoir : Kanienkehaka
Camp : Tsunami
Dieu Référant : Poséidon



Physique


Taille : 1m82
Corpulence : Corps musclé, mais fin
Cheveux : Longue chevelure châtain foncée
Yeux : Etrangement dorés
Signes distinctifs : Le corps et le visage du jeune homme sont parcourus de tatouages couleur or
Style vestimentaire : Très simpliste, ne portant presque jamais de vêtements classiques, préférant sa tenue traditionnelle. Il porte donc un pagne en cuir, cachant son sous-vêtement, des lanières de cuir en guise de chaussures montantes et une épaulière, également de cuir, attaché à son pagne par une simple sangle.


En bref


Qualités : Spirituel, amical, bienveillant, sage, dévoué
Défauts : Mystèrieux, naïf, idéaliste, rêveur, dilapidateur

Description du pouvoir : Amarok est en communion avec le monde des esprits depuis sa naissance. Il pourrait les voir en permanence, s’il n’avait pas appris à isoler les esprits, les faisant apparaître comme de simples sphères. Les seuls esprits qu’il n’isole pas sont ceux qu’il a récupéré pendant sa formation de chaman, cinq animaux qui peuvent fusionner avec lui quand il utilise son bâton chamanique.

- Ysun, le loup qu’il a récupéré dans une tribu inuit. En fusionnant avec lui, Amarok devient plus sauvage et imprévisible. Ses attaques peuvent geler brièvement le sol, grâce à l’attribut glace de l’esprit. Son bâton prend alors la forme d’une lance.
- Chulyen, le corbeau qu’il a récupéré dans un clan de Norvège. En fusionnant avec lui, Amarok gagne en vitesse et en agilité. Il peut se mouvoir, comme s’il marchait brièvement dans les airs, grâce à l’attribut vent de l’esprit. Son bâton prend la forme d’un arc.
- Wakanda, le cerf qu’il a récupéré dans une tribu de Mongolie. En fusionnant avec lui, Amarok devient plus résistant physiquement, grâce à l’attribut terre de l’esprit. Son bâton prend la forme d’une hache.
- Gohone, le requin qu’il a récupéré dans un village de pêcheur de Nouvelle-Zélande. En fusionnant avec lui, Amarok devient plus rapide quand il se bat sur et sous l’eau. Même s’il ne peut pas y respirer, il est capable plus longtemps sous l’eau, grâce à l’attribut de l’esprit. Son bâton prend la forme d’une faux.
- Tsohanoaï, le lion qu’il a récupéré dans une tribu éthiopienne. En fusionnant avec lui, Amarok rayonne littéralement, une douce chaleur émanant de son corps. Ses coups brûlent légèrement celui qui les reçoit, grâce à l’attribut feu de l’esprit. Son bâton prend la forme d’une épée.

La fusion ne dure pas plus de vingt minutes et peut être interrompue en privant le chaman de son bâton. Au-delà de ces vingt minutes, l’esprit et le corps du jeune homme peuvent être endommagés, pouvant mettre plusieurs jours pour s’en remettre. A moins que la fusion ne dure pas plus de cinq minutes, Amarok ne peut pas en faire de seconde. Pour en refaire une, il doit attendre une dizaine de minutes, ou plus si la fusion lui a causé des dégâts.

La fusion peut également se faire avec d’autres esprits, mais en faisant cela, il laisse l’esprit prendre possession de son corps, ce qui peut être dangereux pour lui, aussi bien pour son physique que sa psyché.

En plus de voir les esprits, Amarok est capable de communiquer avec eux. Ce qui peut le faire passer pour quelqu’un de déranger, à parler seul dans son coin.
Arme OU accessoire : Bâton chamanique


Mental


Pour son peuple, le jeune homme est un véritable héros, presque aussi important qu’un dieu, représentant parfaitement le nom de leur tribu. En tant que chaman, il est un pont entre les mortels et les esprits, à la fois leur messager, leur voix et parfois leur corps. Pourtant, malgré la place qu’on lui a donnée, à aucun moment il ne sait cru supérieur aux autres. Pour lui, il n’est qu’un esprit de plus, naviguant dans l’océan infini du monde qui se superpose à celui des mortels.

Pour beaucoup d’autres, Amarok n’est qu’un fou parlant seul, complètement déconnecté de la vie réelle et son système. Une partie de ce qu’ils pensent est bien réelle, puisqu’Amarok n’a jamais eu besoin d’argent ou de se soucier des lois, avant de vouloir se rendre chez les Tsunami. En effet, son statue de chaman le plaçait à part pour son peuple, qui lui payait tout ce qu’il avait besoin, même s’il ne demandait pas beaucoup. Alors même maintenant, ne trouvant aucun sens à cet argent que tout le monde utilise, il préfère l’offrir à ceux qui en ont le plus besoin, se retrouvant rapidement sans rien et devoir travailler pour payer ses traversées.

Pour Amarok, le monde actuel est étrange, chaotique et incompréhensible. Il rêve d’un monde où tout le monde pourrait vivre ensemble, librement, sans bride pour les arrêter, avec comme seul frontière l’infini de l’espace. Il rêve d’un monde où les esprits se montrent de nouveau aux mortels, d’un monde où la nature serait de nouveau vénérée comme elle l’avait été par le passé. Alors quand il a dû faire un choix en partant de chez lui, il se décida pour Poséidon, car pour lui, le monde des esprits n’est pas une forêt, mais un océan.


Histoire



Amarok, l’esprit du grand loup.

Depuis sa naissance, Amarok a été capable de voir les esprits. Avant même qu’il ne porte le nom d’Amarok, le destin avait décidé de son sort, le liant à celui des esprits pour l’éternité. Mais avant de vous présenter le jeune homme qu’il est maintenant, revenons-en au début de l’histoire.

Il y a 13,8 milliards d’années… Hum pas aussi loin, pas aussi loin.

Il y a vingt-huit ans, dans une tribu Kanienkehaka, que l’on peut traduire par « enfants des étoiles », plus connu sous le nom qu’une tribu ennemie leur donna, Mohawks ou « mangeur d’homme », la naissance d’un garçon changea beaucoup de choses. Les yeux du garçon auraient dû être marrons, comme ceux de ses deux parents, mais quand il les ouvrit, ils étaient dorés, d’un doré étrange et surnaturel. Ses yeux venaient d’être bénis par un esprit, le tout premier qu’il put voir, un esprit qu’il ne reverrait plus jamais. Sa mère, tout en le mettant au monde, était décédée. Et avant de partir en paix, pour le royaume des morts, elle avait donné sa bénédiction à son fils.

Il faut savoir que les esprits humains restent rarement longtemps dans le monde des mortels. Ils n’ont généralement plus rien à y faire et ont un lieu où se rendre et y passer l’éternité. En revanche, les animaux n’ont pas de lieu où se rendre, se retrouvant à errer sur terre, jusqu’au jour où ils disparaissent complètement, laissant la place à d’autres esprits.

Le garçon ayant reçu la bénédiction, la tribu lui préparait déjà un grand avenir, celui de nouveau chaman de la tribu. Un rôle important, qu’ils n’avaient pas retrouvé depuis bien longtemps. Alors, sans perdre de temps, l’enfant fut confié à un jeune couple, qui pouvait ainsi l’élevé comme s’il était leur fils. Il n’avait pas de nom, mais déjà il devait voyager à travers les états, quittant les Etats-Unis pour le froid du Canada. Sur place, le couple expliqua à la tribu inuit où ils devraient passer les prochaines années, la situation dans laquelle ils étaient. Avec un grand sourire, la cheffe des Inuits les accepta. Ce ne fut seulement qu’à ce moment, quand la doyenne de la tribu s’avança vers ce garçon nouveau-né, qu’il fut enfin nommé. Car, alors qu’elle posa les yeux sur lui, un jeune esprit s’approcha du garçon. Cet esprit était mort très jeune, mais il avait reconnu celui à qui il voulait s’attacher, celui qui lui permettrait de grandir par la suite. L’esprit était celui d’un loup et en le voyant, la doyenne trouva le nom parfait pour le garçon. Amarok… le nom de l’esprit du grand loup, celui qui protégeait la tribu depuis des siècles. Et puisqu’il n’avait pas de nom de famille non plus, elle lui donna celui de Wentshuku, qu’elle avait pris du wentshukumishiteu, une créature mythologique de leur folklore, qui punissait les chasseurs d’animaux aquatiques.

Les années, qu’avait passé le garçon dans la tribu, n’eurent pas le temps de se graver dans sa mémoire. Amarok était arrivé chez eux à deux ans, le temps que ses premiers mois ne le rendent pas trop fragile et que sa tribu reçoive les réponses pour le pèlerinage de l’enfant. Et les cinq années qu’il passa chez les Inuits lui avaient surtout servi de base, afin qu’il ne voit pas les esprits comme une menace, mais comme des amis sur qui il pouvait compter en permanence. Tout comme le garçon avait grandi, l’esprit du loup avait commencé son développement, devenant petit à petit plus grand, au fur et à mesure que l’énergie du garçon grandissait.

Le froid appelle le froid.

Quand il eut sept ans, Amarok dû partir pour un nouveau pays. Toujours accompagné par sa famille d’adoption et maintenant d’un esprit loup, il prit pour la première fois le bateau. Même si l’avion aurait été bien plus rapide, la tribu préférait les transports moins polluants, au point qu’elle aurait choisi de s’y rendre à pied, si cela avait été possible. Après les étendues froides du Canada, ils se rendaient maintenant en Norvège. Loin dans les montagnes enneigées, dans un village reculé où vivait un ancien clan, presqu’unique survivant d’un passé révolu pour le pays. Le clan priait encore les anciens dieux nordiques et avait un certain lien avec les esprits de la nature. Comme tous ceux qui devaient entraîner le garçon, le clan avait été prévenu depuis des années, mais pour ne pas arriver à l’improviste, un message leur avait été transmis avant que la famille ne les rejoigne.

Aussitôt arrivés dans le village, Amarok fut conduit à l’écart pour rencontrer la volva. La volva était différente du chaman de la tribu du garçon. Comme lui, elle servait de guérisseuse et de lien avec les esprits, mais elle avait d’autres savoirs qu’un chaman n’avait pas, comme celui de transmettre la parole des dieux, en interprétant les rêves. Et en guise de démonstration de ses talents, elle fit boire une potion à Amarok, afin qu’il puisse voir son avenir en rêve.

Rapidement, le garçon s’était endormi et avait commencé son voyage dans un rêve. Son esprit volait au-dessus de l’eau, libre de se déplacer comme il le voulait. Même s’il ne voyait pas son corps, il se sentait différent, plus grand et plus fort qu’il ne l’était. En voulant voir son reflet dans l’eau, il voyait l’image d’un vieil homme à la peau marqué par le soleil et le sel. A côté du reflet nageait un énorme requin, semblant plus proche du mirage que du réel. Autour de lui, un cerf aux bois immense, un lion majestueux et un grand loup, semblaient courir sur l’eau, tout aussi réel que le requin. Et au-dessus de lui volait un corbeau aux grandes ailes, tout aussi illusoire que les autres. Quand enfin ils trouvèrent la terre ferme, les animaux fondirent sur Amarok, pour ne devenir qu’un avec lui. Le garçon se sentait encore plus puissant ainsi, comme s’il était capable de mettre le monde à genoux, mais ce qui le marqua le plus, fut qu’il était capable de voir des millions d’esprits autour de lui.

L’amérindien se réveilla juste après et raconta sa vision dans les moindre détails. Il expliqua avoir reconnu le loup, qui était une version plus grande du compagnon qu’il avait ramené du Canada. La volva lui donna une explication de cette vision, lui expliquant il devrait voyager au-delà des océans dans le futur, qu’il servirait un dieu des mers, qu’elle ne pouvait pas nommer, à cause des nombreux dieux répondant à cette description. En revanche, ce qu’elle était sur dans cette vision, était que le garçon devait trouver tous les esprits de sa vision, afin de développer l’entièreté de ses pouvoirs.

Finalement, après cinq ans auprès de la volva, Amarok devint encore plus fort, se connectant avec facilement au monde des esprits, comme s’il accédait à un simple rêve. Pendant sa première année, le jeune homme trouva un second esprit pour l’accompagner, celui d’un corbeau, comme celui de sa vision. Alors, en le voyant partir du village avec ses deux esprits, la volva su qu’il était sur la bonne voie pour devenir un puissant chaman. Le groupe pouvait partir pour leur prochaine destination, en route pour la Mongolie.

Des plaines immenses, comme à la maison.

Le trajet jusqu’à la Mongolie fut assez long, bien plus encore que celui jusqu’en Norvège. Toujours sans prendre l’avion, le changement de transport constant les fatigua bien plus que prévu. Amarok semblait discuter seul, même si ses parents adoptifs savaient qu’il parlait avec les esprits. Mais le garçon ne s’en occupé pas, ne faisant presque pas attention au monde normal, ou plutôt, navigant entre les deux mondes, comme si pour lui tout été normal.

Une fois enfin arrivés à destination, le garçon de sept ans écarquilla les yeux en faisant enfin attention à ce qui l’entourait. Devant lui s’étendait une immense plaine herbeuse. Ils étaient arrivés au printemps, période où la neige avait déjà fondue et laissée place au verdoiement. Pendant quelques secondes, il pensait s’être trompé de pays, croyant voir de ses yeux sa terre natale, que la famille lui avait décrite. Mais la tribu avait abandonné les constructions sommaires depuis déjà bien longtemps, alors qu’ici, les huttes étaient encore là, comme si la tribu mongole continuait d’être nomade. Ce qui montrait qu’ils ne bougeaient plus, était les troupeaux bovins et ovins qui étaient sagement installés dans des enclos bien solides.

Heureux de pouvoir le rencontrer, celui qui servait de chaman dans la tribu arriva rapidement à la rencontre du garçon. Ils se mirent à discuter, préparant d’avance le programme des prochaines années. Après l’éveil au monde des esprits et son renforcement avec celui-ci, il apprendrait à renforcer son corps. Car contrairement à ce que certains pourraient penser, pour que l’esprit puisse suivre et grandir pleinement, le corps devait devenir puissant, et inversement. Ce fut ainsi, que tous les matins, le garçon se levait avec le soleil afin de s’occuper des animaux et des quelques parcelles cultivées, et que l’après-midi lui servait à apprendre un peu plus du chamanisme.

Pendant une promenade un peu plus loin du village, Amarok rencontra un nouvel esprit, celui d’un faon qui, rapidement après avoir été adopté par lui, devint un jeune cerf. Et tout comme les autres esprits, le cerf devint plus grand avec les années, tout comme l’énergie du garçon grandissait. Mais le garçon qui était arrivé dans la tribu devint un adolescent, qui attirait déjà le regard des jeunes de son âge. Sauf qu’il ne faisait pas attention à eux, bien trop occupé sur son entraînement et sur les esprits.

Après cinq ans en Mongolie, il était de nouveau temps pour le futur chaman de changer de pays. Il allait maintenant quitter l’océan herbeux, pour le véritable océan, océan qui lui tiendrait vite à cœur.

Monde des esprits et monde des mers, entre deux océans son cœur balance.

La petite famille traversa le reste de la Mongolie, ainsi que la Chine et l’Inde, afin d’y trouver un port qui accepterait de les faire traverser l’océan. Le trajet jusqu’au port avait fini de vider les économies du trio, malgré l’argent qu’ils avaient pu avoir en Mongolie. Et forcément, personne ne voulait les faire traverser gratuitement. Jusqu’à ce qu’on leur parle d’un équipage qui venait parfois jusqu’ici, afin de récupérer des cargaisons pour Poséidon.

Quand ils rencontrèrent enfin la capitaine en question, elle les regarda un à un, avant de fixer le jeune homme droit dans les yeux. Amarok ne comprenait pas ce qu’elle faisait, mais il ressentait quelque chose d’étrange avec elle, comme si elle était bien plus puissante que ce qu’elle montrait, comme si une aura mystérieuse l’entourait. Ce ne sera que bien plus tard, qu’il découvrira que cette femme était une héroïne de Poséidon.

Amarok ne le savait pas encore à cet instant, mais si le transport était gratuit et la discussion avec la capitaine aussi simple, c’était simplement parce qu’il venait déjà d’être repéré par les dieux. Si certains pouvoirs n’étaient pas visibles et pouvaient permettre d’être discret, ce n’était pas le cas de celui de l’adolescent. Ou plutôt, il ne voyait pas pourquoi il cacherait les esprits qui le suivaient, même s’il ne s’agissait que de feux follets pour beaucoup. Et même si des feux follets étaient plus visibles que d’autres autour de lui, du fait de leur puissance spirituelle, des milliers pouvaient apparaître à son passage. Même si les gens ne pouvaient savoir qu’il s’agissait surtout d’animaux.

Le voyage avait permis à Amarok d’en apprendre beaucoup sur les dieux, alors qu’il n’en savait rien juste avant. Par égard envers les autres, la capitaine lui avait fait un topo complet, même si elle avait étrangement parlée un peu plus de celui des tsunamis. Etait-ce pour cela que l’adolescent commença à comparer le monde des esprits à celui des eaux ? Deux mondes presque impossible à atteindre, gardant leurs secrets en profondeur, tout en étant séparé du monde réel que d’une fine couche. La seule différence était que les Hommes avaient eus le courage de franchir la barrière qui les séparés des eaux, là où ils n’osaient plus franchir celle des esprits.

En arrivant en Nouvelle-Zélande, la capitaine prévint l’adolescent et sa famille qu’elle reviendrait les chercher dans cinq ans. Elle avait compris le fonctionnement du pèlerinage et voulait pouvoir aider le jeune homme, pour qu’il puisse le terminer rapidement. Elle les laissa ensuite, déjà accueilli par des jeunes gens, à peine plus vieux que le chaman, qui les conduisirent dans le village.

Le village était loin de la ville, au bord de l’eau. D’un côté se trouvait de grands arbres fruitiers et de l’autre l’océan à perte de vue. Amarok aimait déjà l’endroit, alors qu’il n’était pourtant pas d’ici, il sentait une atmosphère paisible et bienveillante, tout comme les esprits qu’il voyait autour d’eux. On lui expliqua rapidement que les habitants du village ne travaillaient pas, ils faisaient seulement ce qu’ils aimaient. En journée, ils allaient cueillir des fruits ou jeter quelques filets pour ramener du poisson. Ils ne se permettaient pas beaucoup plus d’efforts, la chaleur empêchant en partie d’en faire plus. Pourtant, ils s’amusaient beaucoup, qu’importe la température, et la nuit était toujours festive.

La femme qui servait de cheffe du village, servi de mentor au garçon, pendant les cinq années qui suivirent. En réalité, elle le confia surtout à ses enfants, qui devaient lui apprendre à se battre, qu’importe l’endroit. Sur la terre ferme, en équilibre sur une corde, sur une planche de surf, dans un arbre ou même dans l’eau. Très vite, la force d’Amarok lui permis de prendre le dessus en combat, même s’il devait apprendre à gérer le reste en même temps. Finalement, il avait réussi ses cinq années sans trop de difficulté, des idées nouvelles en tête depuis son arrivée. Ce ne fut qu’au moment de partir, quand il monta sur le navire qui l’emmènerait en Afrique, qu’il rencontra l’esprit de cette région. Un requin, qui comme les autres devint rapidement plus grand à son contact. Et l’adolescent qui était arrivé sur cette île devint un jeune homme robuste.

Un océan de Feu, un océan d’esprit, mais un seul être.

Pendant le voyage, le jeune homme discuta de nouveau avec la capitaine. Il n’avait jamais parlé autant avec un être vivant avant elle, ce qui étonnait beaucoup ses parents. Pendant la traversée, plus longue que l’aller, la capitaine affronta régulièrement le jeune homme en duel, afin qu’il puisse continuer son entraînement. Elle se battait avec un grand plaisir, puisqu’elle n’avait pas l’habitude de pouvoir se battre ainsi, en donnant presque toute sa puissance. Mais ils durent tout de même se quitter dans un port de Somalie.

Depuis le port, ils pouvaient maintenant rejoindre l’Ethiopie, qui n’était plus très loin, même si l’atteindre serait plus dangereux. Du moins, c’est ce que pensait la famille, avant qu’un homme ne vienne les voir, en leur disant qu’il resterait avec eux le temps de leur séjour sur le territoire. Il expliqua brièvement qu’il était payé pour les protéger de tous dangers. Sans en demander plus, ils le suivirent pour se rendre en Ethiopie et rejoindre une tribu ayant encore un chaman.

Les méthodes de cette tribu étaient le vaudou, qui ne servirait pas à Amarok, même s’il allait devoir en prendre les bases. Pendant les années qui passèrent, il dû apprendre à fusionner avec les esprits, ce qui ne fit pas de bien au jeune homme. Après plusieurs essais, son mentor lui offrit un bâton qui lui avait été offert il y a bien longtemps. Il lui apprit ensuite à faire fusionner les esprits à lui et à l’arme en même temps, afin de diviser la charge mentale. Amarok s’entraîna sans relâche pour y arriver, repoussant le temps de fusion aussi longtemps qu’il le pouvait, s’épuisant grandement.

Un soir, alors qu’il était en train de méditer à l’écart du village, un esprit s’approcha du jeune homme. Le lionceau qui se présenta à lui devint rapidement le cinquième esprit qui l’accompagnerait. Et à peine venait-il de l’accueillir, qu’il fusionna avec le lion qu’il était devenu. La savane changea alors complètement, comme si le soleil venait de tomber sur terre. Amarok s’avança ainsi vers le village, provoquant d’abord l’effroi, puis la joie des habitants.

Cinq ans passèrent ainsi, le jeune chaman finissant enfin son tour du monde. L’homme leur fit donc traverser le reste du continent, leur trouvant des billets pour partir depuis le Maroc vers l’Europe, billets qu’il se ferait de toute façon remboursé par son employeur, une fois qu’il lui aurait donné ses cinq ans de tarifs. La famille avait pu récupérer de l’argent également, afin de pouvoir acheter des billets en Europe et retourner aux Etats-Unis, les papiers pour retourner dans le pays étant déjà prêt avant leur départ.

Un chaman pour un océan d’esprits, un océan pour les rêves d’un chaman.

En arrivant aux Etats-Unis, une partie de leur tribu était venue les chercher. Un bus complet d’Amérindiens, prêt pour un long trajet jusqu’à chez eux. Amarok fut heureux de rencontrer tout le monde, même s’il avait du mal à les voir autrement que comme des étrangers. Depuis sa naissance, il n’avait connu que ses parents adoptifs, les esprits qui le suivaient et les longs voyages à travers le monde. Alors en arrivant enfin chez lui, le jeune homme eut du mal à y trouver sa place. Pourtant, il fit ce qu’on lui avait demandé dès la naissance, il devint le chaman de sa tribu, faisant venir les morts des défunts à lui, du moins ceux morts depuis peu. A travers lui, ils pouvaient offrir un dernier message à leur famille et leurs amis, même si certains s’accrochaient bien trop à la vie, voulant prendre le contrôle du corps du jeune homme.

Même si Amarok s’était entraîné et continuait de le faire, afin de renforcer son esprit, les esprits humains voulaient parfois prendre le dessus sur lui, voulant continuer à vivre et défier la mort en changeant de corps. Aucun n’avait réussi jusqu’à maintenant, mais le jeune homme sentait que plus il restait en fusion avec un esprit et plus il risquait de perdre le contrôle. Il avait le même souci avec les animaux, qui même s’ils pouvaient lui prêter leurs forces, avaient un effet sauvage sur lui, parfois trop même. Par chance, les cinq esprits qui l’accompagnaient n’étaient pas ainsi, ne cherchant pas à le dominer, seulement lui venir en aide.

Le temps passa, le jeune homme continuant de faire son travail sans grand plaisir réel, son esprit voguant bien au-delà des frontières de sa tribu. Quand arriva sa cinquième année chez lui, Amarok s’attendait presque à repartir, comme il l’avait fait depuis le début de sa vie. Mais rien, personne ne venait lui dire qu’il devait quitter cette tribu et rejoindre une nouvelle pour continuer son apprentissage. Le temps continua de défiler, l’espoir d’un départ s’éteignant de plus en plus.

Le chaman attendit un an de plus, avant de comprendre qu’il ne serait jamais chez lui ici, qu’il devait bouger de nouveau et non rester sur place. Alors, il envoya une lettre à la capitaine qu’il avait rencontré dix ans plus tôt. Il discuta ensuite avec la tribu, leur expliquant qu’il ne pouvait pas rester ici, qu’il devait absolument voyager partout dans le monde, pour apaiser les esprits égarés afin de pouvoir un jour retrouver les deux mondes unis. Sans se soucier de rien, il partit seulement avec son bâton et ses vêtements, très légers, pour retrouver la capitaine au port le plus proche. Ce fut ainsi qu’il rejoignit les tsunamis, d’abord en tant que membre d’équipage sur ce navire, avant de voyager par lui-même. Ou plutôt d’échouer en Australie pour le moment, le temps de trouver un nouveau moyen de voyager par lui-même.





Le monde des esprits garde un œil sur vous Amarok11

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Edward Silverback
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Olympien
Héra
congrats Amaraok
te voilà validé !

Nous espérons que les esprit saurons te guider vers ta propre destinée, et te prévenir des dangers qui te seront invisibles. Sinon, tu pourras conter sur tes camarades pour t'épauler à travers les épreuves, car ils sont désormais ta famille.
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